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Poétique d Aristote (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 20/09/2015

Extrait du document

aristote
réaliste grecque. comme une Imitation de la réa­lité sensible. Male une difficulté surgit alors : celle de concevoir l'art comme une valeur 'pie-Melle, c'est-à-dire renfermant une valeur idéale. Platon, dans le République (*), avait nié la spiri­tualité de l'art ; dans /ois MI, Il avait défini l'art comme le produit mystérieux d'une sorte de délire, d'une folle d'origine divine. Sa con­ception métaphysique permet à Aristote de lever le doute platonicien sur la nature de l'art : la
·  forme • étant d'après lui Immanente à l'objet, ménus une imitation de la réalité sensible peut posséder une signification (spirituelle, du moment qu'elle tend à exprimer l'aspect formel de cette Mali» or tel est ',rte-bernent le caractère de l'imitation artlitlque. Ayant ainsi défini le con-cent de Polesle Aristote établit une distinction entre les genres considérée en général : l'épopée et le poème tragique, comme aussi la comédie, le dithyrambe et, pour la plus grande partie, le jeu de ta flûte et le jeu de la cithare, sont tous, d'une manière générale, dee imitations mais ils diffèrent entre eux de troll fanons : ou ils Imitent par des moyens différente, ou ils imitent dee chues différentes, ou ils imitent d'une manière différente, et non de la (Ume manière 11447 al. C'est allai qua tout en discernant très clairement l'unité de l'art en tant que tel, Aristote pose le problème des genres d'un point de vue technique et empirique. Le majeure partie du long fragment qui nous est parvenu est consacré a la tragédie et à l'épopée, qu'Aristote, avec tous les Grecs, considérait comme l'art par excellence, et I la comédie. Les trois éléments fondamentaux de la Poésie : la tendance à l'imitation (sœur de cette soif de connaltre qui produit les sciences). Phu-munie et le rythme sont innée dans l'homme ; Ils ont donné naissance à l'épopée et. par l'introduc­tion du dialogue, à la tragédie et à la comédie, Six élément" caractériaent la tragédie : l'intrigue, les caractères, le style, le spectacle, » musique. De tous, le plus Important est l'intrigue qui, imi­tant la réalité, est le seul objet propre de l'art poétique ; c'est donc à elle qu'Arleote consacre surtout son attention. L'imitation, on l'a yu, est une réalité spirituelle dans la mesure oft elle s'applique à la • forme • ; or, comme la forme est l'élément proprement rationnel de l'experte , toute l'analyse arietoteliclenne de l'Intrigue se déroule sur un plan strictement rationnel. Ce qui possède une forme est un Tout, c'est-à-dire une chou cell a un commencement, un milieu et une fin ; une totalité noie et séparée des autres. De Plue. • le bel animal et toute belle chose com­posée de parties supposent non seulement de l'ordre dace ces partlea, mata encore une étendue qui n'est pas n'importe laquelle, car la beauté réside dans l'étendue et dans l'ordre 11450 6) ; le principe de la limitation du dimension, et de l'harmonie des parties d'une rouvre d'art est la prentière loi de la Poétique aristotélicienne ; les événement& doivent ee suivre avec vraisemblance et nécessité, de manière à former un tout harmo­nieux et cohérent. La seconde loi est celle de l' unité dont les théoriciens de la Renaissance et de l'époque classique déduisirent, d'une ma­nière anses arbitraire, les célèbres règles de l'unité de tempe, de lieu et d'action. ("eget dans l'unité que se trouve la différence fondamentale entre narration poétique et narration historique alors que celle-ci est une suite empirique d'événement& contingenta, l'autre résulte d'un choix d'événe-mente significatifs rattachée les uns aux autres Par le lien d'une nécessité absolue, de manière
 
à    former un enchaînement tel qu'en changeant une partie de place, ou en la supprimant, on en 

aristote

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Front.

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de la Poétique critique (ZIU"lch, 114fl).

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n parvient à l a formulation d'une dootrl ne IIIOJ'IIIù,te de l'art ; n nille aiDai toute la.

do etriae hWIIAI>iete et marque un ntour aux oonœptloM artlatlq- du llo,.,..

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* Cette nouvelle eetll6 tl®e tte tnluve êp.J.ement.

formulée datl8 l' ..411 ""'tq ,..

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Àl:le len pJ&toniclen, .AAtOulo Sebutlanl da :Mintumo (mort eu 1674) Paltiei.P& au Concile de 'l'Nnte et 11e coaverttt à lill artatot élllme modéré.

Son œuvre, pubnée en lHI, 11e eom POIIe de qnet.n dlalotluetl entn l'aute lll' e\ dee PIII'IJOD ­ n- de aon tempe; ou ,.

COJDJDeute Pétrarque et tm l' eullque la nature de la &106 111e nr la œ.

4ell pdnclpes t!no n câ! par Arllt.ote , Bor&œ et d'aut.ne auteUJ'I elui!Q:-.

Peu coJUM!quent awe lul-mtme.

l'auteur ., lléaftl nne néanmoins œ qu'tl avait dit du teJDI)I de 11011 platonllme da.u 1 1 01 1 POiù [PochiJ, à nmr Q:ue l'artllte ne .., ��- - de clielleDIIe r lill enH!IJnement moral, mali UuiQWID16nt d'am-.

*La .PoiiHtM [POI!UeN lfbri Ullt mtl de J..._ f'..éaar Bcallllu fGiuliD Ceaare lilca.llp ro_ 1484- 15581, humanlate lta.lle n qUI e'IIIAitalla en l'rlla oe, publiée ea 1581, -n!aente Je premter euoaé �que de la DO'IlYeUe doetrtae �ue élaborée par lee ���- lta.lle lllJ de la -de 1noltl6 du lm" elêcle.

Elle 11e dl\'fle en eept llv ,...

Dane Je premier, • 1111to1:1ew1 •, l'autenr eumlue lee dlft- formee et pu ree de COUIPO · eltloM 1106Uq- et clle rche à ptêdee r ce qu'Il faut enteadre par pOésie.

en q uoi celle-el ae dle­ tlninte de la acleJJce at de 11dttolre .

A la dllfé· nuee de l'historien, Je POète ne raconte paa aeu · lament œ qul eet.

male auaaJ ce qui n'elit.

paa de maUiùe qu'il pareleH vrai : c'eat dolic uu imitateur et en mllme te JDII8 1111 clléa teur.

lill • lleCODd dieu •, I.e deuxltme livre, • HJ'lé •, tre1te de la matlùe de ta »c**e .

c'eat-&·dlre 4ell - de leurs éléments.

4ell dllférenta mMJU, du r,.tluM .

Le trolalème .

• ldéa •, eumlue lee eutete que tre1tent lee � .

lee ar- de rhétorique et.

en lénéral, tout ee qul POut être matt ére de »c**e .

Le qnetrlème, • ParaaœTe •, traite 4ell caractèrea de J'ex-lon.

Le ciDqulème, • Cri­ ÜI!IIII •, établit 1.111 paraft6Je entre lee � 1reet1 et latins : -4 advematre d'1:r-.

tloal1ller 11 1'0C l &DI8 la � dee ..eoùd1 aar lee pre­ ._ de Vlndle qu'il tnluve élépnt et ramml .

enr llomére qui lui 11ara1t nde et ,_Jer.

Le at<me liTre, • BJ'IIIf critleiiAI •.

coat.Je nt un e hla­ tolre de ta II06IIIe latine ; le dernier, • Ellb lomle · , repre11d queiQ- pointa déJà dévetoppêa aiiPU'I• YBnt.

et donue notammen t dlle rètrlee pnielaea pour la llOIIl !IOii tiDD dlle traddlee.

L •œuvre de I\Callle r eut un reteatleloement eoneldèrable ; eUe oontll bua à faire coanaltre en �!'rance , la nouvelle doetriDe eethétlque élaborée JIIU' le& Italietl8 ; Bol· !eau a'en intplra larpment dana 1100 Art pœ.

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