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L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (Sciences et Techniques)

Publié le 22/02/2012

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À la base de ces machines, se trouve une machine théorique : la machine de Turing, du nom du logicien et mathématicien anglais Alan Turing qui la conçut. Plus précisément, on peut dire qu'un ordinateur, sous sa forme la plus générale et la plus abstraite, n'est autre qu'une machine de Turing universelle. Le premier problème posé par la reconnaissance vocale est celui de la transformation du signal continu de la voix en signal discret, c'est-à-dire en séquences binaires que traitent les ordinateurs. Les résultats les plus intéressants ont été obtenus au moyen de réseaux neuronaux : ces nouveaux ordinateurs, qui miment le comportement du cerveau, s'adaptent à la tâche, se spécialisent de plus en plus, et produisent d'excellents résultats.

« Objectifs de l'I.

A. L'intelligence artificielle cherche à suivre le modèle proposé par Turing.

Au lieu de réaliser des machines en mesure d'accomplirdes tâches impossibles pour un être humain, elle se propose de réaliser des systèmes qui possèdent les mêmes capacités, ouincapacités, que l'être humain moyen.

Il existe deux stratégies générales pour accomplir cette tâche : simuler l'intelligence humainedans tous ses processus, ou bien ne simuler que les résultats produits par l'intelligence humaine.

Il s'agit de deux conceptionsdifférentes.

La première a pour but de réaliser des systèmes pouvant maîtriser les théories de l'esprit humain et, par conséquent,de recréer de véritables esprits artificiels.

La deuxième se contente de réaliser des machines dotées d'une intelligence spécifique.C'est dans le cadre de la seconde approche qu'ont été enregistrés les développements les plus intéressants de cette théorie, àsavoir les systèmes experts. LA NAISSANCE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE La théorie qui établit la possibilité de la réalisation d'une intelligence artificielle se fonde sur l'hypothèse que la pensée humainen'est autre qu'une série de calculs complexes effectués sur les symboles internes de l'esprit, exprimés en un code encoremystérieux.

Cette idée a plusieurs fois été abordée par les philosophes au cours de l'histoire, notamment par Hobbes, auXVII e siècle, puis par Leibniz, mais à l'heure actuelle, il est devenu possible, semble-t-il, de la mettre en pratique. L'histoire de l'intelligence artificielle se détache de celle de l'informatique en 1956.

Cette année-là, les experts les plus importantsdu secteur, Marvin Minsky, Seymour Papert, Allen Newell, Herbert Simon et John McCarthy, se réunirent au cours d'unséminaire devenu célèbre.

Ils décidèrent que les résultats que les machines électroniques donnaient à l'époque pouvaient fournirun excellent instrument destiné à la vérification de la vieille idée que le raisonnement peut être assimilé à un calcul.

Ces chercheursétablirent les lignes théoriques principales de l'intelligence artificielle et lui donnèrent le nom sous lequel nous connaissons encoreaujourd'hui cette discipline. L'objectif était de réaliser des modèles mathématiques et des modèles de calcul du raisonnement humain capables de reproduire,du point de vue comportemental, les conditions effectives du déroulement du raisonnement d'un être humain.

Ainsi, si unepersonne devait résoudre un problème donné, et qu'elle mettait un certain temps à trouver la solution, en faisant parfois deserreurs, la machine devait effectuer la même tâche de la même manière, en commettant quelques erreurs et en mettant un certaintemps. Premières difficultés On se rendit bientôt compte que le problème était bien plus complexe qu'on ne s'y attendait.

L'une des difficultés les plusévidentes est ce que l'on appelle le « frame problem », c'est-à-dire le problème du contexte de travail.

Supposons que nousdevions noter un score, par exemple celui d'un match de football, en l'écrivant à la craie au tableau noir.

Quand une équipemarque un but nous écrivons « 1 » dans la case de l'équipe qui l'a marqué et laissons « 0 » à l'équipe qui est en train de perdre.Facile, n'est-ce pas ? En réalité, pour la machine, c'est un problème complexe.

En effet, comment peut-elle savoir, alors qu'elleest en train de transcrire le nouveau score, qu'un autre but n'a pas déjà été marqué ? Au moment de la transcription, la machineentre dans un état de latence : avant de marquer le score, elle vérifie si celui-ci n'a pas changé à l'instant t.

Puis, à l'instant t 1, elle lance la procédure d'inscription du score.

Mais cette procédure s'interrompt, car ce qu'on lui demande, c'est de marquer le scoreà l'instant où elle écrit, c'est-à-dire précisément en t 1.

Par conséquent, elle vérifie encore une fois si aucun autre but n'a été marqué.

Mais à ce moment-là, on est déjà arrivé à l'instant t 2...

et ainsi de suite.. »

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