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Un regard sur l'évolution de l'homme

Publié le 22/01/2013

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Chapitre IV de Géologie : LA DISPARITION DES RELIEFS Vestiges d'anciennes chaines de montagnes servent de référence pour cette étude (Jura, Massif Central). On compare aux chaines de montagnes actuelles pour mettre en évidence les phénomènes qui se sont déroulés entre les deux. Quels processus entraînent la disparition des chaînes de montagnes et que deviennent les produits de leur démantèlement ? L'évolution des caractéristiques des chaînes de montagnes : La fermeture d'un océan est suivie d'importantes phases de collision continentale. Les forces de collision sont tellement fortes qu'elles peuvent modifier les reliefs situés aux abords des chaînes de montagnes. On remarque (en comparant par exemple le Massif central et l'Himalaya au Tibet) que plus les chaînes de montagnes sont anciennes et plus généralement leur relief est faible. Les caractéristiques des chaînes de montagnes évoluent au cours de l'échelle des temps géologiques. Une chaîne de montagne jeune à entre 30 et 40 Ma alors qu'une chaîne de montagne ancienne à entre 250 et 320 Ma. Une chaîne de montagne actuelle est caractérisée par un relief élevé et une racine crustale profonde. Les conséquences vérifiables suite au constat de la diminution du relief sont : Signes d'érosion dans le paysage (déblayement de matière) Particules arrachées du relief retrouvées à une certaine distance de la chaîne (transport par l'eau ou le vent) Relief qui devraient finir par disparaître ( à condition que la colision cesse) Selon le principe de l'isostasie la racine crustale devrait remonter tout en portant à l'affleurement des matériaux formés en profondeur. On remarque dans...

« ( exemple dans une chaîne où la collision a cessée, une érosion de 25cm du relief s’accompagne d’une remontée de la racine crustale la racine crustale de 20 cm. la racine crustale de 20 cm.

II.

Altération et érosion des reliefs : Altération physique : agent principal est l’eau conduit à la désagrégation des roches en fragments.

(exemple de l’eau qui s’infiltre dans les diaclases et alternance de période de gel et de dégel qui font éclater la roche, racine des arbres) Joue un rôle mageur dans l’altération du paysage en haute altitude.

Altération chimique : réaction chimique avec de l’eau : hydrolyse.

Cela correspond à une destructuration de la structure des minéraux par l’eau.

Dans le cas d’un granit soumis à l’action prolongée de l’eau, on peut observer des auréoles d’altération autour des micas et des feldsphaths.

Ces derniers vont être transformés en minéraux de la famille des argiles et en ions. Exemple de l’Himalaya : les glaciers réduisent en débris les roches ce qui favorise l’altération des minéraux par exemple par hydrolyse (eau liquide).

Cela produit des débris solides (sédiments ) et des composés dissouts.

Les fleuves et les rivières permettent de transporter les sédiments (condition que le courant soit sufisament important ) pour les déposer dans des bassins sédimentaires ( plaîne du Pot) L’eau est donc un facteur d’érosion , de transport et de sédimentation (dans les bassins sédimendaires) . Les sédiments transportés par l’eau s’accumulent dans les bassins sédimentaires .

Après une consolidation ils forment des roches sédimentaires détritiques .

Les ions transportés par le réseau hydrographiques précipitent sous forme d’ions carbonates ( calcium, magnésium) formant des calcaires.

( ayant pour origine les ions dissous) Altération : modification chimique et physique d’une roche sous l’action d’un agent naturel de surface comme l’eau. Erosion : ensemble des phénomènes qui altèrent, enlèvent les débris et les particules issus de l’altération et modifient le relief.

Les phénomènes d’altération et d’érosion concernent tout reliefs à la surface du globe .

(cela à pour conséquence un démantellement des reliefs) Les glaciers et le ruisselement des eaux sont des acteurs éfficaces de ces phénomènes.

Ces phénomènes ayant pour conséquence la disparition des reliefs ont lieu dès la mise en place de la chaîne de montagnes.

Si on augmente l’altitude de la chaîne le taux d’érosion augmente (plus grande surface d’action de l’eau) La vitesse d’érosion d’une chaîne de montagne recente est de l’ordre de quelques 120 et 150 mm par an.

L’érosion et l’atération tendent à l’ applanissement et l’ effacement des reliefs.

III.

Des processus tectoniques participant à la disparition des reliefs : Traces d’extension sont trouvées au cœur des chaînes de montagnes.

(failles normales et données GPS).

Selon les rapports entre les forces gravitaires ou le volume et les forces aux limites de plaques , la chaîne finit par s’effondrer.

Au dela de l’érosion des processus tectoniques participent donc aussi à l’applanissement.. »

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