Devoir de Philosophie

La monarchie de Juillet et la Restauration (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 01/05/2016

Extrait du document

monarchie

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

La loi Gouvion-Saint-Cyr, en mars 1818, remplace la conscription par le volontariat et le tirage au sort. Les bourgeois tirés au sort peuvent « acheter » un remplaçant.

 

L'orientation libérale est confirmée par la nomination, en décembre, d'un gouvernement dominé par

 

le duc Decazes (1780-1860).

 

En mars 1819, de nouveaux pairs sont nommés au Sénat pour assurer une majorité aux constitutionnels ; le corps préfectoral est épuré

 

de ses éléments ultras.

 

En mai et juin, les lois de Serre suppriment la censure de la presse.

 

Le retour de la réaction

Les dernières années du règne de Charles X sont marquées par un durcissement politique qui exaspère les oppositions.

 

Une contestation multiforme s'élève contre la politique du gouvernement. Les républicains se mobilisent par

 

le biais d'associations étudiantes ; les intellectuels libéraux s'organisent, appuyés par la grande bourgeoisie parisienne. Une large fraction de l'aristocratie, dirigée par l'écrivain et diplomate François René de Chateaubriand (1768-1848), se rallie aux libéraux.

 

Les pairs rejettent le rétablissement du droit d'aînesse, en avril 1826, et le projet de « loi de justice et d'amour » -qui limitait une nouvelle foi la liberté de la presse en imposant un droit

 

de timbre très élevé sur les brochures et les pamphlets, en avril 1827.

 

Ce même mois, Villèle dissout la garde nationale de Paris dont certains membres l'ont conspué lors d'une revue.

 

En quête de légitimité, Villèle dissout la Chambre en novembre. N'ayant obtenu qu'une courte majorité face aux libéraux qui ont mené une campagne active, il démissionne en janvier 1828.

monarchie

« LA FIN DU RÉGIME • Les dernières années du règne de Charles X sont marquées par un durcissement politique qui exaspère les oppositions .

• Une contestation multiforme s'élève contre la politique du gouvernement.

Les républicains se mobilisent par le biais d'associations étudiantes; les intellectuels libéraux s 'organisent, appuyés par la grande bourgeoisie parisienne.

Une large fraction de l'aristocratie, dirigée par l'écrivain et diplomate François René de Chateaubriand (1768-1848), se rallie aux libéraux .

• Les pairs rejettent le rétablissement du droit d'aînesse, en avril 1826, et le projet de " loi de justice et d'amour» - qui limitait une nouvelle foi la liberté de la presse en imposant un droit de timbre très élevé sur les brochures et les pamphlets , en avril1827.

• Ce même mois , Villèle dissout la garde nationale de Paris dont certains membres l 'ont conspué lors d 'une revue.

• En quête de légitimité, Villèle dissout la Chambre en novembre .

N'ayant obtenu qu'une courte majorité face aux libéraux qui ont mené une campagne active, il démissionne en janvier 1828 .

• Charles X semble prendre un tournant libéral en formant un ministère autour du vicomte de Martignac {1778 -1832).

Le pouvoir des religieux dans l'enseignement est limité; la censure sur la presse est assouplie et l'autorisation préalable est supprimée .

• Ces mesures ne satisfont ni les ultras ni les libéraux .

L'échec du projet visant à soumettre à l'élection les conseillers municipaux et départementaux jusque ­ là nommés entraîne la démission de Martignac en août 1829.

• Charles X nomme alors un gouvernement d 'ultras , dirigé par le prince de Polignac (1780-1847), avec La Bourdonnais , le responsable de la terreur blanche , à l'Intérieur.

• En mars 1830, une Adresse au roi, rappelant que le gouvernement ne peut légiférer sans le concours des députés, recueille 221 voix contre 181.

Charles X riposte en dissolvant la Chambre .

• La prise d 'Alger, en juille~ ne détourne pas l 'opinion des problèmes intérieurs et l'opposition remporte les élections.

• Charles X signe alors quatre ordonnances qui vont précipiter la chute du régime :la liberté de la presse est suspendue , la Chambre est dissoute , la loi électorale est modifiée pour favoriser les électeurs les plus riches et de nouvelles élections sont fixées pour septembre .

• Le 30 juille~ à l'issue des LES TROIS GLORIEUSES • Sur l'initiative d'Adolphe Thiers, des journalistes dénoncent, dans Le National, Le Globe et Le Temps du 27 juillet, les quatre ordonnances adoptées par Charles X et appellent à la résistance.

Les premières barricades sont élevées à Paris dans l'après-midi.

• Le 28, l'émeute se transforme en rèvolution et les insurgés, menés par les chefs républicains , s'emparent de I'HMeltle ville.

• Le 29, ils sont maîtres du Louvre , des Tuileries et du Palais-Bourbon.

Les députés libéraux, qui ne croyaient pas à la victoire, réagissent pour empêcher que le pouvoir ne tombe dans les mains du peuple et des républicains.

Une commission municipale provisoire, dirigée par les banquiers Laffitte et Perier, s'installe à l'Hôtel de Ville.

est abaissé de 40 à 30 ans et celui de l'électorat de 30 à 25 ans.

Le montant du cens doit être fixé par la loi.

La censure de la presse est abolie .

Le parti du mouvement , représenté par La Fayette, Laffitte et Dupont de l'Eure , pousse à la démocratisation du régime .

• En mars 1831, le gouvernement de Jacques Laffitte {1767 -1844 ) fait voter une loi municipale qui élargit le corps électoral à 2,8 millions de Français et qui supprime le cens d'éligibilité des conseillers municipaux .

Par ailleurs , la garde nationale est reconstituée et ouverte à tous.

LA RÉSISTANCE AU MOUVEMENT : LE MINISTÉRE PERIER • La loi électorale votée en avril renforce la démocratisation : le double vote est supprimé et le cens est abaissé à 200 francs pour les électeurs r-------------i et à 500 francs pour les candidats.

La Fayette lui apporte son soutien en l'entourant du drapeau tricolore , sur les marches de l'Hôtel de Ville, devant une foule hostile .

• Le 2 août , Charles X abdique avant de partir en exil en Angleterre .

LA MONARCHIE DE JUILLET La révolution de Juillet ouvre une période faste pour la bourgeoisie, tandis que le régime entame une lente évolution vers le parlementarisme à l 'anglaise grâce à la possibilité pour les députés d'interpeller le ministère .

LA RÉVISION DE LA CHARTE • Le 7 août , les députés adoptent une version révisée de la Charte sur laquelle Louis-Philippe (1773-1850 ) , couronné le 9 août sous le nom de Louis-Philippe r, roi des Français , prête serment.

La Charte n 'est plus octroyée aux Français , mais imposée par leurs représentants.

Le pouvoir repose sur un contrat entre la nation et le roi.

La religion catholique n'est plus la religion d 'État mais celle de la « majorité des Français » et le drapeau tricolore est rétabli .

La Chambre partage l'initiative des lois avec le roi qui ne peut promulguer que des ordonnances permettant l'exécution des lois votées par le Parlement.

L'âge de l'éligibilité • Mais en décembre, la révolte des canuts, à Lyon , qui réclamaient un salaire minimal, est sévèrement réprimée par l 'armée .

• En mai 1832, après la mort de Perier , emporté par l'épidémie de choléra qui sévit à Paris , Louis-Philippe en personne prend en charge les affaires de l'État.

• En mai et juin, une insurrection légitimiste menée par la duchesse de Berry , en Provence et en Vendée , échoue .

• En juin égalemen~ les funérailles du général Lamarque à Paris sont l 'occasion d 'une insurrection républicaine écrasée par l'armée , rue du Cloître-Saint-Merri.

• François Guizot (1787-1874 ), ministre de l'Instruction publique, généralise l'enseignement primaire en faisant voter , en juin 1833, une loi qui prévoit la mise en place , dans chaque commune, d 'une école élémentaire non obligatoire , mais gratuite pour les indigents .

• Pour démanteler l'opposition républicaine , les associations.

Le même mois, deux nouvelles insurrections , à Lyon et à Paris -rue Tran snonain - sont brutalement réprimées .

• Laminés par la répression, les républicains se réfugient dans des sociétés secrètes et organisent des attentats.

En juillet 1835, Giuseppe Fieschi et deux complices font sauter une bombe au passage du cortège royal.

En répon se , le pouvoir fait adopter, en septembre , une série de lois répressives dont une restriction sévère de la liberté de la presse .

L'INSTABILITÉ GOUVERNEMENTALE ; LES DEUX MINISTÉRES THIERS • En février 1836 , Thiers constitue son prem ier gouvernement.

Il fait voter une loi sur la construction des chemins vicinaux , qui favorise le désenclavement des campagnes.

Il démissionne six mois plus tard , en désaccord avec le roi qui ne souhaite pas une intervention de la France aux côtés des libéraux espagnols.

Le comte Molé (1781-1855) est appelé à former un cabinet, mais c'est Louis-Philippe qui gouverne , menant une politique de réconc iliation nationale.

• En 1838, Guizot rejoint Thiers et Odilon Barrot (1791 -1873) au sein d 'une coalition opposée à Molé.

• Ne disposant que d'une très courte majorité parlementaire, Molé choisit de dissoudre la Chambre en février 1839, mais la coalition remporte les élections .

• Thiers , rappelé en février 1840 pour former un deuxième gouvernement, brise une vague de grèves et refuse toute modification du système électoral.

Le gouvernement Thiers tombe une nouvelle fois sur une question de politique étrangère .

Il apporte son alliance au pacha d 'Égypte contre le sultan ottoman, soutenu par Londres .

Louis -Philippe , peu désireux d'entraîner la France dans une aventure militaire , renvoie Thiers en octobre .

L'ORDRE ET LA STABILITÉ: LE MINISTÉRE GUIZOT • Guizot dirige de fait le gouvernement formé par le marèchal Soult (1769 -1851 ).

Son programme repose sur la paix à l'extérieur et sur l e conservatisme E iiiiiiiiiiil à l'intérieur .

• En mars 1841 est promulguée la seule loi sociale de la monarchie de Juillet: par les F rançais depu is 1841.

À l 'occupation partielle succède la coloni sation du Maghreb .

LA FIN DU RÈGNE DE LOUIS-PH ILIPPE • Des voix de plus en plus nombreuses s 'élèvent contre l'immobilisme du gouvernement.

Des libéraux réformistes comme Tocqueville pensent qu'il faut élargir le corps électoral en abaissant le cens .

Les républicains renoncent à l'action révolutionnaire et veulent démocratiser la société par des réformes sociales et l'instauration progress ive du suffra g e universel.

• Les idées socialistes du comte de Saint-Simon (1760-1825), de Fourier (1772-1837) et de Proudhon (1809 -1865 ) se diffusen~ nourries par la misère ouvrière qui sévit dans les grandes villes et les régions industrielles .

• Les élections d 'août 1846 donnent une large victoire aux partisans du gouvernemen~ créant l'illusion que le régime est solide.

La crise économique va précipiter sa chute .

• En 1847, une crise agricole éclate et s'étend à l'industrie , puis au système bancaire.

Le chômage est massif .

Les manifestations de mécontentement se multiplient à traver s le pays .

• Une proposition de réforme électorale, présentée par l'opposition libérale, est à nouveau rejetée par Guizot.

• L'oppos ition répond au blocage institutionnel par l'organisation de grands banquets dans toute la France, qui permet de contourner l'interdiction du droit de réunion .

Plus de soixante­ dix banquets se tiennent à travers le pays, dont certains réunissent jusqu 'à 1 200 convives .

On vient y écouter les chefs républicains critiquer le pouvoir et appeler à la réforme .

• Guizot interdit le banquet de clôture de la campagne, prév u à Paris le 22 février 1848.

Ce jour-là , les étudiants manifestent dans le quartier Latin aux cris de "Vive la réforme! le travail des enfants de moins de 8 ans À bas Guizot ! ».

est interdit dans l'industrie .

• Cette période est décisive dans le processus d'industrialisation de la France .

Les progrès agricoles et le développement spectaculaire des moyens de transport permettent d 'accroître de façon considérable la mobilité des marchandises .

La loi de juin 1842 met en place un réseau national de voies ferrées .

Cette révolution des transports stimule l'industrie minière , la métallurgie et les constructions mécaniques .

L'industrie cotonnière est en pleine phase de mécanisation.

L'industrie chimique et celle du gaz prennent leur essor .

• Dès son arrivée, Guizot entame une politique de rapprochement avec l'Angleterre.

La visite de la reine Victoria à Paris , en septembre 1843, scelle l'entente cordiale entre les deux pays .

• En août 1844, au Maroc oriental , les troupes du général Bugeaud remportent une victoire décisive , sur l'Isly, aux dépens des Marocains allié s à l'émir Abd ei-K11der, qui mène la résistance à l 'occupation de l'Algérie • Le 23, Louis-Philippe ordonne la mobilisation de la garde nationale.

Des bDI'ricDdes sont dressées dans le quartier Latin et les émeutiers cernent l'Hôtel de Ville .

La garde nationale fraternise ave c les étudiants et les ouvriers.

Le 23 au soir, Guizot démissionne, mais une fusillade éclate boulevard des Capucine s, transformant l'émeute en révolution .

Dans la nuit, des barricades s'élèvent dans tout Paris et la foule se dirige vers les Tuileries.

• Le 24, Louis-Philippe abdique avant de s'enfuir pour l'Angleterre .

À l'Hôtel de Ville , la République est proclamée et un gouvernement provisoire est constitué , formé de libéraux comme Lamartine, Arago, Ledru-Rollin et de socialistes , Louis Blanc et l'ouvrier Albert .

En quelques jours et à la surprise générale , le régime s 'est effondré .

• La chute de la dynastie des Orléans succède à celle des Bourbons .

La Il' République, comme la 1", s'impose à la faveur d 'une révolution.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles