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Comment croyances et cultures évoluent-elles au début de l'ère industrielle ?

Publié le 23/09/2012

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  Dans les villes, les fidèles sont traités de la même manière que les réfractaires à la démocratie. Plus personne ne va à la messe, on assiste à une décroissance de la foi. Dans les campagnes, le catholicisme est abandonné au profit des superstitions, on ne célèbre plus que les baptêmes, les mariages et les enterrement, plus par habitude que par croyance. Il y a une profusion de Saints divers cencés protéger les habitants.     Face à la baisse de fréquentation des églises et à une telle altération de la foi de la population française, l'Eglise catholique prend des mesures, en commencant par rappeller la supériorité du christianisme sur les autres religions. Elle refuse le progrès et la modernité, tout comme les nouvelles idéologies comme le socialisme et le communisme, que le pape Pie IX condamne dans le Syllabus. La science est montrée du doigt, comme l'étaient les guérisseuses dites « sorcières « au Moyen-Âge. On observe la formation de deux parties distinctes: la religion d'un côté, fidèle aux traditions, et la science de l'autre, allant vers le progrès. Le pape tente malgré cela de maintenir l'église à la tête de l'Etat, mais se heurte à la laïcité, qui mènera la France à voter en 1905 la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat. Néanmoins, l'Eglise continue à essayer d'attirer des fidèles, elle incite aux pélerinages en développant des
mythes, telle l'apparation de la Vierge à Bernadette Soubirou, à Lourdes et construit de nombreux édifices religieux comme le Sacré-coeur à Paris.

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