Au bonheur des dames incipit Zola
Publié le 16/05/2025
Extrait du document
«
Au Bonheur des Dames
Introduction :
La littérature du XIXe siècle est marquée par le réalisme et le naturalisme, le but des
artistes de ses courant et de décrire le plus fidèlement possible la réalité jusqu’à une
exactitude scientifique pour le naturalisme dont Zola et le chef de file, ainsi les Rougon
Macquart, dont le livre Au Bonheur des Dames fait partie à une valeur expérimentale,
chaque livre explore de manière rigoureuse un aspect de la société dans le bonheur des
dames Zola plonge le lecteur dans le Paris du second empire et le fait assister à l’essor
des grands magasins ainsi Zola écrit :LECTURE
Ainsi nous pouvons nous demander comment dans cet incipit Zola met en germe les
éléments importants pour construire son récit, pour répondre à cette problématique.
Nous
allons commenter ce texte d’une manière linéaire en montrant dans la première partie
constituée des trois premiers paragraphes que nous avons un incipit naturaliste, puis dans
la seconde partie du texte, nous verrons comment cela met mettant en valeur le grand
magasin qui devient finalement le personnage principal du récit.
Première partie
Tout d’abord nous avons une description précise et objectif des personnages et du
contexte dans lequel ils se trouvent.
Premièrement, on observe que nous avons affaire à
un incipit « in media res » c’est-à-dire qui se déroule immédiatement dans l’action.
Cela
démarre par une description du lieu avec une énumération de nom propre: (gare SaintLazare, Cherbourg, rue de la Michodière, place Gaillon et Paris).
Cela nous apprend que
l’action va se dérouler à Paris, mais que le personnage principal vient de la province.
Ensuite, Zola, enchaîne avec une description des personnages: Denise, Pépé et Jean.
«
Denise était venu à pied de la gare Saint-Lazare ou un train de Cherbourg, l’avait
débarqué avec ses deux frères ».
Dans cette phrase, l’adjectif possessif, « ses » montre
les liens familiaux entre les personnages.
Ligne deux.
« après une nuit passée sur la dure
banquette d’un wagon de troisième classe ».
Cette phrase insiste sur la pauvreté des
personnages avec « un wagon de troisième classe ».« Elle tenait par la main, Pépé, et
Jean la suivait, tous les trois bris du voyage, éffares et perdu ».
Dans cette phrase, il y a
un rythme ternaire de participe qui suggère la vulnérabilité des trois jeunes gens de plus,
nous avons une confirmation que Denise a le rôle principal et qu’elle incarne une figure
maternelle avec « par la main » et « Jean la suivait », ce qui connote la passivité de Jean.
Au deuxième paragraphe « et il reste planté là, serrer les uns contre les autres, tout en
noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père.
» on note la présence d’un
adjectif péjoratif qui insiste encore une fois sur la pauvreté des jeunes gens, de plus la
couleur noire et le complément du nom deuil de leur père, montre que les personnages
sont dans le désarroi et qu’il sont orphelins.
Ligne huit, « elle, chétive pour ses 20 ans, l’air
pauvre, porter un léger paquet ; tandis que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans,
se pendait à son bras » Dans cette phrase, on note d’abord l’incise« chétive pour ses 20
ans » qui montre le fait qu’elle semble plus jeune que ses 20 ans, elle ressemble à une
enfant et inspire donc la faiblesse.« L’air pauvre », montre encore une fois la présence du
champ lexical de la pauvreté.
Ligne neuf.
« le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son
bras.
» On note l’opposition avec l’âge précis de l’enfant, c’est un enfant en bas âge donc
complètement à la charge de Denise, de plus « se pendait à » donc est un verbe
pronominal qui montre bien la dépendance du petit garçon vis-à-vis de sa sœur.
À la fin du
deuxième paragraphe « le grand frère, dont les 16 ans superbes, florissaient, étaient
debout, les mains ballantes.
» « Dont les 16 ans superbes florissaient » est une opposition
qui donne l’âge exacte avec une métaphore de la fleur qui symbolise l’épanouissement, de
plus, « les mains ballantes » est un adjectif qui symbolise le fait que Jean est un bon à
Au Bonheur des Dames
rien.
Tous ces procédés montre que Jean a un physique avantageux et annonce ses futurs
problèmes de femme durant le récit.
Deuxièmement, Zola, use aussi de procédés pour situé l’incipit dans le temps.
Au premier,
paragraphe « après une nuit passée » on note la présence d’un complément
circonstanciel de temps qui nous montre que l’extrait se passe le matin.
De plus, au
troisième paragraphe « huit heures sonner à Saint roche »,« le Paris matinal» et « s’éveille
», montre encore une fois que l’action se déroule le matin et que Zola utilise un verbe
appartenant au champ lexical de l’éveil.
Ainsi, cela nous donne des caractéristiques
précises pour comprendre le temps de l’histoire.
De plus Zola symbolise le début du récit
comme le début de la journée.
Troisièmement, comment cela nous montre que l’histoire va tourner autour du magasin.
À
la fin du premier paragraphe « Denise s’arrêta net de surprise » le complément de
manière crée un effet d’attente de suspense, qui a pour but de mettre en valeur la suite du
récit.
De plus, le verbe « s’arrêta » est au passé simple, il indique donc un élément
perturbateur dans le deuxième paragraphe, on observe un discours direct avec
l’interjection.
«oh! » Et un impératif, « regarde », suivi du point d’exclamation.
Qui poursuit
le suspense pour le lecteur et donne envie de connaître la suite du récit.
Au troisième,
paragraphe « Ah bien ! Repris après un silence, en voilà un magasin !» On note
l’interjection qui marque la surprise et....
»
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