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La Princesse de Clèves est un roman écrit par Madame de Lafayette en 1678 sous le règne de Louis XIV.

Publié le 21/04/2021

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La Princesse de Clèves est un roman écrit par Madame de Lafayette en 1678 sous le règne de Louis XIV. Elle invente le roman psychologique moderne, un récit court d’une intrigue unique et de quelques personnages, montrant les tourments de l’amour. Le mouvement littéraire de l’œuvre est le classicisme et la préciosité. Marie-Madelaine Pioche de La Vergne naît en 1634 dans une famille de la petite noblesse. À Paris, elle anime un salon littéraire et côtoie des hommes et des femmes de lettres. Sa publication en 1678 de La Princesse de Clèves, remporte un succès immédiat. Le récit s’inscrit dans un cadre historique précis : celui de la France sous le règne D’Henri II, à la Cour des Valois. Dans cet extrait du roman, nous assistons à la scène du bal, une scène clé du roman. La Princesse de Clèves y rencontre pour la première fois le Duc de Nemours. Ce passage présente deux mouvements : la scène de bal puis la naissance de l’amour. Nous pourrions nous demander comment cette scène de bal met-elle en scène une passion naissante ? Dans la première phrase du passage, le lecteur peut vite s’apercevoir de l’omniprésence du Duc de Nemours car on ne parle que de lui, il est mentionné plusieurs fois : « de ce prince » puis deux fois avec le pronom « le » : « la dauphine le lui a » « l’impatience de le voir ». Le duc de Nemours est décrit comme un être exceptionnel car « tout le monde » parle de lui notamment avec les rumeurs auditives dans le texte : « ouï parler de ce prince » « à tout le monde » « tant de fois ». Ceci dit l’intérêt que l’on porte &...
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« fait durer l’action qui sera ensuite achevé e. L’action en question qui achève leur danse est le verbe « falloir » au passé simple ce qui crée un resserrement temporel. Mme de LaFayette éveill e notre attention en sollicitant notre ouïe avec « un assez grand bruit », l’adverbe « assez » et l’adjectif « grand » accentue nt le bruit d’un événement inattendu au milieu du bal . Le mystère autour de la présentation de M.de Nemours comme le montre sa désignation progressive avec le pronom indéfini « quelqu’un », suivi de son entrée qui dure avec le verbe à l’imparfait « entrer » laisse le temps au x personnage s de la cour de l’admirer. Cette admiration se poursuit avec le pronom « on » désignant la cour qui fait place à ce personnage important. Le verbe « acheva » au pass é simple montre que même la Princesse a été perturbé par la présence du duc au point d’achever sa danse avec M. de Guise. Les yeux de regards commencent avec la mise en évidence de la vue de la princesse qui « cherchait des yeux » le duc. Les pronoms indéfini et démonstratif « quelqu’un » et « celui » désignant le duc , créent du suspense . Le verbe d’action au passé simple « se tourna » monte que la princesse de Clèves fait un mouvement non maîtrisé et ne s’attend pas à porter son regard sur le Duc de Nemours. Le lecteur peut voir l’hyperbole de la rencontre avec la n ég ation exce pti ve dans la proposition subordonnée relative « qu’elle crut d’abord ne pouvoir être que M.de Nemours » la princesse n’est pas encore sûr mais elle l’a déjà reconnu . La présence importante de M.de Nemours se déploie en plusieurs dimensions, dans la phrase précédente , en une dimension auditive avec « assez grand bruit » sa présence prend également une dimension spatiale avec « par -dessus ». La proposition subordonnée relative « qui passait par -des sus quelques chaises » fait du Duc de Nemours un homme non seulement beau mais athlétique. La litote dans la phrase suivante « Ce prince était fait d’une sorte qu’il était difficile de n’être pas surprise de le voir », cette notion universelle nous oblige a être surpris de la beau té du prince . Ce ressenti est engendré par le champ lexical de la vue dans cette phrase : « voir » « vu » et annonc e le coup de foudre . Nous avons une structure en chiasme : « elle à se parer » « qu’ il avait prise de se parer », où le verbe « parer » apparaît deux fois , ce la di t ce chiasme mont re que la princesse et le Duc sont décrit de l a même manière , comme s ’il s’ag issait de doubles et montre une certaine complémentarité . La préciosité dans la double négation : « mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement . » montre également que M. de Nemours est touché par la beauté de la princesse . Cette réciprocité est soulig née par l’adverbe « aussi », ainsi les réactions des deux pers onnages sont semblables , ils sont immédiatement sous le charme l’un de l’autre , reconnaissant le caractère exceptionnel de la beauté . Le point de vue interne « M. de Nemours » « lorsqu’il » « il » nous donne accès à ses sentiments direct s. Ainsi , les sentiments que Mme de Clèves provoquent sont hyperboliques : « tellement surpris de sa beauté » « ne put s’empêcher de donner des marques de son admiration », le lecteur a donc accès à une rencontre passionnelle notamment avec le terme « admiration ». Par de nombreux aspects , cette scène de rencontre correspond parfaitement au cliché romanesque celui du coup de foudre dès les premiers regard s, les c irconstances , le déc or et les personnages sont exceptionnels , ce qui va ren forcer le caractère dramatique de la passion qui s’ensuivra . Cette passion naissante dans un bal rapproche La Princesse de Clèves du conte de fée Cendrillo n. Fatou son ko .. »

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