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Explication : La chevelure XXIII (Spleen et Idéal). Baudelaire

Publié le 20/12/2012

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baudelaire

L’image de l’océan appelle la sensation de roulis, de bercement. Pas d’incohérence de ce texte mais une unité poétique. La rêverie à partir de la chevelure fait donc naît un ensemble d’image qui compose un « éblouissant « rêve, une sorte de monde paradisiaque et d’atmosphère semblable à ceux d’un autre poème : « La vie antérieure «. On trouve dans la chevelure tout un paysage exotique et marin. Il y a là toute les caractéristiques du paysage heureux, à savoir : couleur, lumière, impression de bercement, présence de la mer, site portuaire et les parfums. La chevelure de la femme permet au poète de s’évader en esprit dans des régions lointaines, mais elle ouvre aussi à la spiritualité, le surnaturel. C’est ce que suggère en tout cas l’évocation au vers vingt d’un ciel pure où frémit l’éternelle chaleur. Le mot gloire peut prendre une signification religieuse, spirituel.

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« Grâce à l’imagination poétique, la chevelure subit plusieurs métamorphoses au gré d’une série d’image aux vers cinq, elle est curieusement comparée à un mouchoir.

C’est peut -être une amorce du thème du voyage.

Au vers huit, elle devient forêt, mais c’est une métaphore.

La c’est une métaphore, c’est-à-dire qu’il y a une identificationt ébène.

Puis c’est un port, enfin la voûte céleste.

On voit donc la variété des métamorphoses, les associations d’idées logiques, il y a un mouvement d’expansion de l’imagination, à tel point que la chevelure finit par contenir l’Univers tout entier (macrocosme est contenu dans le microcosme).

Une idée, une image, une sensation en appelle d’autres.

L’image de l’océan appelle la sensation de roulis, de bercement.

Pas d’incohérence de ce texte mais une unité poétique.

La rêverie à partir de la chevelure fait donc naît un ensemble d’image qui compose un « éblouissant » rêve, une sorte de monde paradisiaque et d’atmosphère semblable à ceux d’un autre poème : « La vie antérieure ».

On trouve dans la chevelure tout un paysage exotique et marin.

Il y a là toute les caractéristiques du paysage heureux, à savoir : couleur, lumière, impression de bercement, présence de la mer, site portuaire et les parfums.

La chevelure de la femme permet au poète de s’évader en esprit dans des régions lointaines, mais elle ouvre aussi à la spiritualité, le surnaturel.

C’est ce que suggère en tout cas l’évocation au vers vingt d’un ciel pure où frémit l’éternelle chaleur.

Le mot gloire peut prendre une signification religieuse, spirituel.

Il signifie la splendeur des manifestations divines et puis on voit aussi le vers vingt-sept, l’expérience amoureuse qui conduit le poète vers la spiritualité.

Il est à noter mais ceci est fréquent dans l’œuvre de Baudelaire que cette évasion n’est pas seulement une évasion dans l’espace mais aussi dans le temps (passé).

L’extase consiste à retrouver un monde mystérieux du souvenir. Cette quête du souvenir est inscrite au seuil du poème.

Ce paradis qui rappelle la vie antérieur est un paradis retrouver, un retour vers un passé indéfini.

Cette quête du temps retrouvé, on la retrouve à la fin du poème.

C’est sur l’idée d’un passé magiquement retrouvé que se termine le poème.

Dans ce déploiement de la rêverie Baudelairienne, un élément joue un rôle prépondérant c’est le parfum, invoqué au vers 2, le parfum prédomine dans le poème, il est présent presque dans chaque strophe sauf la trois. A ce propos comme souvent dans son œuvre, Baudelaire se plaît à mêler les sens.

C’est pour lui une façon de faire une Correspondance entre les sensations.

C’est ce qu’on appelle des synesthésies.

Le parfum apparaît véritablement comme le moteur principal de la rêverie poétique. Ce poème illustre parfaitement l’idée Baudelairienne selon laquelle « l’imagination est la reine des facultés ».

Ce poème harmonieux musical est dans Les Fleurs du mal, est un des rares qui semblent croire à l’accessibilité de l’idéal.

Ce poème peut laisser penser au lecteur que l’idéal est parfois accessible à certaines conditions, et le corps de la femme, l’expérience de la sensualité sont des moyens privilégiés pour accéder à cet idéal.

Baudelaire a traité le même sujet dans l’un de ces poèmes en prose : « Un hémisphère dans une chevelure. »

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