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IRRATIONALISME ET IllUMINISME AU XVIIIe SIÈCLE

Publié le 31/03/2012

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Bien des ouvrages spécialisés ont été consacrés à l'influence de l'irrationnel au XVIIIe siècle depuis l'étude fondamentale d'Auguste Viatte publiée en 1927. On sait maintenant que le Siècle des Lumières est également celui de l'occultisme et de l'illuminisme. Toutefois les manuels de littérature n'ont guère donné jusqu'ici à ces mouvements la place qui leur revient dans l'histoire des idées. Elèves et étudiants connaissent le rôle joué par les burlesques et les grotesques au XVIIe siècle. mais ils ignorent jusqu'à l'existence d'un Saint-Martin ou d'un Cazotte à l'époque suivante....

« cation purement rationnelle du monde.

n1 les dogmes d'une religion souvent discréditée.

se réfugient dans les croyances magiques ou dans un mysticisme person­ nel fait pour répondre à leurs aspirations.

Toutefois 1 'illuminisme ne désigne pas un mouve­ ment unifié : il recouvre plusieurs tendances qui vont de la croyance à la magie.

au spiritualisme le plus élevé.

L'unité véritable est plutôt d'origine et d'intention que de tait elle réside dans une opposition commune au rationnel.

mais elle disparaît au niveau des manifes­ tations théoriques et pratiques.

se diversifiant selon le niveau de culture et de sincérité des adeptes.

Au XVIII• siècle comme dans les siècles précédents.

la croyance à la magie était très répandue dans le peuple.

Les observateurs contemporains rapportent que les grandes villes.

et notamment Paris.

étaient pleines de cartomanciennes.

d'envoûteurs.

de fabricants de philtres.

de nécromanciens.

et surtout d'alchimistes.

La sorcellerie se manifestait assez souvent et quelques sentences capitales furent encore rendues contre les «sorciers» dans la première partie du siècle.

Parallèlement.

toute une série de sectes.

de loges et de confréries plus ou moins secrètes se répandirent dans toute l'Europe ; chaque organisation avait ses rites.

ses grades.

ses symboles.

Les visionnaires de Copenha­ gue interrogent une lumière mystérieuse.

«d'apparence phosphorique >>.

qui répond.

par des signes positifs ou négatifs aux questions posées.

Les Quiétistes vaudois 1 se rr1éfient au contraire du mervei lieux et recherchent l'église intérieure.

qu'ils opposent à l'Eglise de Rome.

Ils veulent s'ouvrir à l'influence divine.

par recueille­ ment et approfondissement personnel.

A Paris les Phila­ lèthes s'inspirent à la fois du philosophe suédois 1.

la quiétisme, doctrine propagée au XVII• siècle surtout par Mme Guyon, est une forme de mysticisme d'après lequel Il est aisé d'atteindre un état continuel d'amour et d'union avec Dieu.. »

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