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« Jean-Jacques Rousseau a écrit : « On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n'y en a pas un seul qui les entende. Quand ils les entendraient ce serait encore pis ; car la morale […] les porterait plus au vice qu'à la vertu.» Commentez et discutez cette opinion.

Publié le 13/08/2012

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Beaucoup de fabulistes tels que La Fontaine, Perrault, (…) sont des piliers en matière de culture dans le domaine de la langue française. L'emploi dans leurs fables d'un vocabulaire littéraire, recherché, précis, et initiation aux figures de style dont l'usage est primordial dans nombre de métiers ( vendeurs, avocats, politiques…) et la nécessité de chercher l'enseignement lorsqu'il n'est pas explicite, permet de développer l'esprit de déduction et l'esprit critique, ce qui est toujours un atout, enfin, la variété des situations proposées crée une ouverture d'esprit, peut faciliter l'esprit d'adaptation du jeune, qui avant même que de les avoir vécues, aura rencontré toute une variété de situations liées à la vie de tous les jours. Les enseignement retirés pourront être appliqués dès l'enfance et seront tout le temps valables (« Mieux vaut partir à l'heure que de courir «), ils avertissent le petit de ne pas faire comme le corbeau qui s'est laissé manipuler par le renard mais aussi par son orgueil. Lorsqu'on est sottement sensible aux compliments, on prend le risque d'attirer les flatteurs cupides (dans « Le corbeau et le Renard «). La vérité non dissimulée ne serait pas intéressante, le récit illustre joliment, et de manière plaisante valorise la morale donc la vertu de la fable.

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« Rousseau oublie ici qu'un enfant est éduque par des parents à temps complet.

L'adulte peut offrir au petit une lecture expressive et animée.

Il peut fournir desexplications pour le vocabulaire.

Et pour le cas des « préceptes qui se contredisent », quand l'enfant ne sait pas quel parti prendre, on peut lui expliquer que, dans lavie, les solutions ne sont pas toujours uniques et que nous ne pouvons pas toujours faire les bonnes.

Mieux vaut parfois rester sagement à la maison, mieux vautparfois affronter le monde comme dans« Le Petit Poucet »..

Les morales se contredisent parce que la vie est elle- même remplie de contradictions.Cependant, les fables ne sont pas le seul outil d'instruction et il faut les compléter par d'autres moyens car les fables sont des histoires qui n'enseigneront jamaisd'avantage que le vécu. En conclusion, comme toute position trop tranchée, l'idée de Rousseau qu'il formule à l'égard des fables n'est pas recevable entièrement, il faut nuancer : les fables,bien tout comme les jeux, sont profitables aux enfants seulement si elles sont abordés intelligemment et tout d'abord par les parents. S'il fallait répondre à Rousseau je dirais que les fables constituent une culture littéraire et qu'il serait non approprié de priver les enfants du plaisir d'apprécier commenous l'avons fait étant petits, leurs qualités distractives et d'enseignement.

Même si ils ne comprennent pas tout où si ils comprennent parfois tout de travers, un jouravec le vécu ils comprendrons le vrai sens de celles-ci, car on peut nous faire beaucoup de leçons a n'importe quel age, tant que nous avons pas vécu une situation onn'est pas aptes à en parler.. »

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