« le bonheur est un mensonge dont la recherche cause toutes les calamités de la vie

« Par ailleurs, même si nous parvenons à satisfaire pleinement nos désirs, nous ne sommes jamais assurer de ne pas subir dans un futur proche une situation que l’on ne maitrise pas et qui nous ferait souffrir.

Enfin, même s’il était possible, un état de satisfaction totale, ou les désirs et les soucis sont absents semble plutôt être synonyme d’ennui. Pour autant, le bonheur n’est-il qu’une illusion dont il faudrait se débarrasser ? II Le bonheur constitue une fin, c’est-à-dire que nous cherchons le bonheur pour lui-même et non comme un moyen en vue d’autre chose.

Or, les hommes cherchent universellement le bonheur, et l’on peut penser que les tous les hommes ne peuvent chercher qqch qui n’existe pas.

En effet, le bonheur telle qu’on l’aborde dans la première partie ne prend en compte que le bonheur que l’on se crée intellectuellement et que l’on idéalise.

Il faut donc faire la différence entre notre idéal et la réalité quotidienne.

Il arrive parfois de vivre des instants que l’on appellerait de bonheur, ou nous trouvons tous ce que nous cherchons pour être heureux.

C’est un sentiment intense ou nous sommes pleinement satisfait, mais cela ne dure pas.

Dès lors que nous l’avons vécu, nous sommes en droit d’affirmer que le bonheur existe réellement.

Mais c’est souvent après ces moments, et non pendant, que l’on se rend compte du réel bonheur dans lequel nous étions plongés.

Alors on se met à regretter de ne pas en avoir assez profité ou même de ne pas s’être rendu compte du bonheur que l’on vivait.

Et ce comportement nous apporte encore plus de souffrance puisque ce moment est passé, que tout à basculé et que plus rien ne sera comme avant.

C’est ainsi que nous revenons au point de départ de notre quête du bonheur.

III Toutefois, la quête d'un bonheur qu'on ne peut toucher, même si on est en plein dedans, constitue le moteur de nos actions.

L’insatisfaction, le manque, le désir sont des motivations nécessaires à l’action et c’est ce qui nous pousse à nous dépasser.

L’espoir d’être heureux donne donc un sens à nos actes et le bonheur idéal utile et nécessaire à la vie? En effet, l’illusion n’est pas forcément négative.

L’existence d’idées, peut constituer pour l’homme un guide, un idéal, voire une consolation.

En effet, Nous trouver dans l'idée du bonheur, dans l'excitation et le plaisir que nous tirons de l'anticipation et la perspective d'un bonheur à venir suffit à notre bonheur présent et à compenser le vide de notre existence. Et même si au moment présent nous ne sommes pas heureux, ce n’est pas seulement parce qu’il peut avenir des accidents sur lesquels nous n’avons aucune maîtrise et qui provoquent. »