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Lecture Linéaire Les liaisons dangereuses - Lettre 81

Publié le 05/05/2023

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« Les liaisons dangereuses Lettre 81 de la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont, (1782), Choderlos de Laclos Introduction Paru en 1782, Les liaisons dangereuses est l’œuvre principale de Pierre Choderlos de Laclos, alors officier dans l’armée.

Malgré le scandale, ce roman épistolaire composé de 175 lettres et divisé en quatre parties connaît un succès fulgurant.

Il narre les manipulations auxquelles se livrent deux libertins de la noblesse, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont.

Leurs principales victimes sont deux jeunes femmes de l’aristocratie, la présidente de Tourvel et Cécile de Volange.

Cette lettre, la 81ème du recueil, se situe dans la deuxième partie. La Marquise de Merteuil retrace pour Valmont son parcours et son éducation qui feront d’elle une libertine : c’est un passage autobiographique, où la Merteuil explique son évolution et son apprentissage du machiavélisme à son ex-amant et complice, le Vicomte de Valmont. Problématique En quoi cette lettre est-elle révélatrice de la condition des femmes au 18ème siècle ? 1er Mouv : L1 à 13 2ème Mouv : L14 à 25 I-Une autodidacte : L1 : Merteuil écrit “Entrée dans le monde” pour parler de la cour, tout en étant encore innocente comme une “fille” qui est placée en incise pour appuyer sur sa jeunesse. “Vouée par état” est représentatif de la condition de la femme. L2 : Champ lexical de l’apprentissage avec les verbes savoir, observer et réfléchir.

“J’ai su” montre l'orgueil.

“tandis que” est un connecteur logique d’opposition lui permettant avec “croyait” de montrer que la cour se trompait, effet renforcé par le pronom indéfini “on” + le cod “me” qui montre qu’elle est détachée du reste de la cour. L3 : le verbe recueillir permet de mettre en avant la discrétion d’un apprentissage long et soigné. L3 et 4 : antithèse avec vérité et caché qui montre qu’elle n’a pas reçu d’aide. L5 à 7 : antithèse en “forcée” et “à mon grès”.

Évocation du regard pour évoquer la comédie et le paraître que l’on joue la cour.

La proposition subordonnée relative “que depuis” sur “ce regard” accompagné d’un “si” hyperbolique mettent en valeur la Vanité et l'orgueil de Merteuil.

La locution infinitive avec “prendre à volonté” met en avant la maîtrise de soi. L8 : Elle change de visage selon la personne.

Et elle s’en vante avec le mot “succès” et le champ lexical de la maîtrise de soi : elle joue son rôle sans être démasquée. L9 : “je m'écoutais" avec “je” en tant que sujet et “m’” en tant que COI marque que c’est elle qui apprend seule.

L’antithèse entre joie et chagrin montre ce qu’elle ressent et ce qu’elle vie. L10 : retour de la vanité et de l'orgueil avec son “zèle” et donc son audace.

Ainsi qu’une nouvelle antithèse avec la douleur et le plaisir. L11 : A nouveau une phrase avec je en sujet et me en COI avec “je me suis travaillée” comme.... »

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