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L'homme qui rit - portrait

Publié le 27/06/2013

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L'Homme qui rit, 1er extrait L'Homme qui rit est un roman de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action a lieu dans lAngleterre de la fin du 17e et du début du 18e siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent du protagoniste qui a fortement inspiré le monde littéraire. Dans un roman dont l'action se situe en Angleterre au tout début du XVIII siècle, Victor Hugo nous présente un personnage imaginaire, Gwynplaine, dont le visage a été déformé en une sorte de rictus grotesque afin de distraire les puissants. Grandi dans le peuple misérable, L'organisation du discours permet de mettre en valeur l'enthousiasme des personnages, notamment la structure des discours. Dans le premier texte « Le bachelier « la suite des actions est très désordonnée, le fait qu'il pose des Dans ce texte, l'auteur procéde à la description de Gwynplaine de deux façons distinctes. I / Le portrait d'un monstre amusant bienfait de la nature : : Dans un premier temps, il procède à une description du personnage en ironisant sur les bienfaits de la nature. Il indique que la nature avait été « protigue de ses bienfaits «. Ce qui nous laisse à penser qu'elle avait été généreuse avec Gwunplaine et qu'elle l'avait doté d'une beauté physique inégalé. Mais tr&e...

« Ce descriptif nous renvoi en quelque sorte à la description du méchant loup dans le chaperon rouge ( Oh grand mère que vous avez un grand nez, o grand mère que vous avez de grande oreille etc….

) A travers cette description imagée, l’auteur met en évidence l’anormalité physique du personnage.

Cette description laisse le champ libre à l’imagination du lecteur pour apprécier le degré de monstruosité du personnage. Bien que dans l’inconscient du lecteur on a nécessairement à l’image l’idée d’un personnage monstrueux ( le méchant loup – horrible monstre qui fait peur aux enfants ).. Le paradoxe de cette description, c’est qu’après il utilise le champ lexical de l’amusement en faisant référence à « des lunettes de grimacier » ou bien encore lorsqu’il dit «qu’il avait un visage qu’on ne pouvait regarder sans rire ».

Ainsi, cela nous renvoi pas à l’image d’un monstre méchant mais à celui d’une personne au visage déformé qui fait la grimace. Gwunplaine apparait donc sous les traits physiques d’un monstre amusant.

II / Le portrait d’un monstre : illustration maléfique de l’homme A la fin du premier paragraphe de cet extrait, l’auteur s’interroge sur les raisons de la di formation du personnage. Il s’interroge pour savoir si de telles déformations sont « le don de la nature » ou bien si on l’a aidée ? Victor Hugo laisse sous entendre à travers cette interrogation qu’il y a une intervention de l’Homme. Pour répondre à cette interrogation, il poursuit son descriptif Gwunplaine en intensifiant le champ lexical de la laideur et de la monstruosité. »

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