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Musset Lorenzaccio

Publié le 31/10/2013

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Schéma narratif RESUME DE LA PIECE Découpage de l'auteur Situation initiale + Eléments perturbateurs des intrigues secondaires.   Le 1° acte décrit la situation à Florence en 1537 : le duc Alexandre séduit et enlève une jeune fille avec l'aide de Lorenzo, son cousin et compagnon de débauche (sc.1) ; provoqué en duel par le représentant du pape, qui met en garde le duc contre son cousin, Lorenzo s'évanouit à la vue d'une épée (sc.4) ; plusieurs scènes de rues montrent le peuple de Florence, parmi lequel la propre mère de Lorenzo (sc.6), déplorant la dépravation du duc et de son entourage. La pièce est fondée sur l'entrelacement de trois intrigues différentes : l'intrigue Cibo, l'intrigue Strozzi, et l'intrigue principale autour de Lorenzo, appelé péjorativement « Lorenzaccio «. A l'acte I, deux incidents (sc.2 et sc.3) lancent les deux actions secondaires de la pièce : un ami du duc, Julien Salviati, interpelle grossièrement la vertueuse Louise Strozzi, fille du chef du camp républicain ; la vertueuse marquise Cibo, courtisée par le duc, songe à se laisser approcher dans l'espoir que l'amour du duc à son endroit pourrait contribuer à faire de lui un meilleur prince. 1° ACTE Péripéties A l'Acte II, Pierre Strozzi annonce son intention de venger l'insulte faite à sa soeur, provoquant l'inquiétude du chef de famille : Philippe. Le bruit se répand que Pierre a tué Salviati, mais celui-ci, qui n'est que blessé, demande vengeance au duc (sc.1,5,7). Le Cardinal Cibo, beau-frère et confesseur de la marquise Cibo, encourage celle-ci à répondre favorablement aux avances du duc (sc.3).  Pendant ce temps, Lorenzo rencontre sa mère, et persuade un jeune peintre, Tébaldéo, de faire un portrait du duc. Pendant que le duc pose devant le peintre, Lorenzo dérobe la cote de mailles d'Alexandre (sc.2,4,6). 2° ACTE Elément perturbateur de l'intrigue principale  +  Nouvelles Péripéties des intrigues secondaires   Au début de l'Acte III, Lorenzo révèle enfin le projet qui l'anime : on le voit d'abord s'exercer aux armes avec le spadassin Scoronconcolo, puis il annonce à Philippe Strozzi son intention de tuer Alexandre. Ce n'est que pour faciliter ce projet qu'il s'est compromis depuis des années auprés du duc (sc.1 et 3) La marquise Cibo se donne au duc, mais Alexandre accueille impatiemment ses leçons de morale (sc.4,5,6). Pierre Strozzi informe son père de la préparation d'un complot républicain contre le duc. Mais Philippe hésite à se lancer dans une action violente. Les fils Strozzi sont arrêtés ; au cours d'un banquet des conjur&...
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« Au palais Cibo, la Marquise, dépitée par son échec politique, décide de tout avouer à son mari (sc.4) Pierre Strozzi, libéré de prison, apprend la mort de Louise.

Il décide de s’allier avec le roi de France.

Mais Philippe, par patriotisme et aussi par indécision refuse cette solution et abandonne la lutte politique.

Les républicains refusent de suivre Pierre (sc.2,6,8). Pendant ce temps, Lorenzo fixe un rendez-vous au duc dans sa propre chambre et se livre aux derniers préparatifs avec Scoronconcolo.

Puis, il fait le tour des demeures républicaines pour annoncer la mort prochaine du duc et l’occasion favorable pour se soulever : il n’est pas pris au sérieux.

Au palais du duc, le cardinal Cibo et le légat du pape tentent en vain de convaincre le duc que Lorenzo complote contre lui (sc.1,3,5,7, 9,10).

Lorenzo assassine le duc (sc11).

4° ACTE Situation finale A Florence, les dignitaires du régime organisent la succession d’Alexandre : Côme de Médicis est proclamé duc.

Les Florentins laissent faire (sc1,5,7). A Venise, Lorenzo vit exilé en compagnie de Philippe Strozzi ; il comprend que l’assassinat du duc n’a servi à rien ; il apprend l’exil en France de Pierre et la réconciliation de la Marquise Cibo avec son mari.

Il apprend la mort de sa mère.

Se promenant dans les rues de la ville sans aucune protection, il se laisse pratiquement assassiner par les émissaires du nouveau duc (sc.2,3,4,6). 5°ACTE Evolution de Lorenzo au cours de l'œuvre. Alfred de Musset est un écrivain et dramaturge du XIXe siècle., il décide de n'écrire plus que des pièces destinées à la lecture rassemblées sous le titre Un Spectacle dans un fauteuil .

George Sand l'inspirera fortement pour l'écriture de son œuvre.

Dans ses pièces de théâtre Musset se libère des règles de la dramaturgie classique et crée des personnages complexes aux émotions contradictoires.

Ces héros sont souvent à la fois idéalistes et débauchés, ce qui les rend particulièrement humains.

C'est le cas de Lorenzo, héros de la pièce éponyme Lorenzaccio , qui afin de tuer un tyran, le Duc Alexandre de Médicis, se plonge dans le monde du vice et de la débauche.

La dualité entre le but, noble et vertueux, et les moyens employés, débauche et luxure, sera très développée par Musset.

Cet héros romantique, ressemblant au héros Shakespearien Hamlet, apparaît comme un double de Musset.

I] Un Lorenzo débauché Lors de la première scène de la pièce, Lorenzo apparaît comme l'entremetteur du Duc de Médicis.

Lorenzo parle de la débauche.

Cette tirade permet au spectateur de comprendre que Lorenzo est un habitué et presque un expert de la débauche.

En même temps il apparaît comme un homme très éloquent ; il emploie un vocabulaire soutenu et utilise des métaphores : « Une jeune chatte qui veut bien des confitures mais qui ne veut pas se salir la patte ». Lorenzo apparaît aussi comme un espion.

A la scène 4 de l'acte I le Duc dit de lui qu'il est « glissant comme une anguille ; [qu'] il se fourre partout et [lui] dit tout ».

Le Duc enchaîne alors avec une description très dégradante de Lorenzo. Pourtant l'entourage du Duc, à savoir Sire Maurice et le Cardinal Cibo semblent considérer Lorenzo comme un danger pour Alexandre : « On sait qu'il dirige vos plaisirs et cela suffit ».. »

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