Mort subite du nourrisson.

« Mort subite du nourrisson viraux, tels que rhinopha­ ryngi te banale, éta t fébrile, simp l e rhume ; - un reflux gastro­ œsop hagien avec rég urgi ta ti on ; -un épisode d'apnée Que dire aux parents? Deux éléments fondamen­ taux doivent leur être longue­ ment expliqués, par les médecins et par les associa­ tions de soutien regroupant d'autres parents dans une situation identique : - ils ne sont responsables de rien, et tous les travaux montrent que l 'attitude des parents n'influence pas du tout la survenue d 'une MSN ; il est important de les déculpabiliser totalement autant pour eux que pour les autres enfants du foyer , présents ou à venir, avec toute la délicatesse nécessaire en de tels moments ; - le risque d 'un accident identique chez un nouvel enfant n'est pas supé­ rieur à celui d'une autre famille, et le décès d 'un premier bébé ne doit pas être un obstacle, après la période de deuil affectif bien compréhensible, à la naissance d'un nouvel enfant.

accidentelle au cours d'une fausse rou te, d 'un accident d' hyperthermie (coup de chaleur); -bea u co up plus rarement des acciden ts neurologi­ ques , métaboliques ou traumatiques .

Ainsi le simple rhume ou la banale régurgitation, qui concernent pratiquement tous les nourrissons un jour ou l'autr e, doivent être considérés comme facteur de risque, surtout s'ils s'accompagnent de perte d'appétit, d 'hypotonie musculaire et de modifica­ tions du comportement, tels que somnolence ou irritabilité.

Malgré tout, dans un cas sur quatre, aucun de ces éléments n 'es t retrouvé , e t l'on parle alors de mort subite inexpliquée du nourrisson .

Quel est le traitement de la mort subite du nourrisson ? Malheureusement, la définition même du pro­ blème montre que tout traitement est souvent impossible.

Dans de rares cas, les parents ou les personnels hospitaliers ont pu intervenir dans les secondes suivant l'apnée et effec tuer une réanimation par bouche-à-bouche et massage cardiaque externe.

Parfois même , la simple s timul a ti on a permis à la respiration spontanée de repartir .

Les enfan ts qui ont échappé à la MSN sont en suite placés sous monito­ rage pendant leur sommeil, pour une durée de plusieurs semaines à quelques mois car ils présentent un risque accru de récidives.

Le monitorage permet, par le déclenchement d'une a larme, d 'intervenir à la moindre apnée .

Peut-on éviter la mort subite du nourrisson ? La grande banalité des facteurs de risque a pu inciter à une mise sous monitorage systématique dans certains hôpitaux : cela ne modifie pas le taux d'accidents malgré un appareillage lourd et coûteux , dans un environnement hospitalier peu propice au développement de l'enfant.

Le monitorage ne s'est avéré véritablement efficace que chez les enfants ayant réchappé d'une première apnée du sommeil.

Les seules mesures préventives possibles, mais pas toujours suffisantes , sont la prise en compte des infections virales et des reflux gastro­ œsophagiens , avec les mesures diététiques , posturales ou médicamen­ teuses qu'elles entraînent.. »