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Le désir comme essence de l'homme

Publié le 27/03/2004

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Nous n'avons pas à désirer le bien et à fuir le mal. Nous désirons, c'est le propre de tout homme ; et ce que nous désirons est ipso facto le bien, pour la seule raison que par là nous réalisons notre vraie nature. LE « CONATUS « OU EFFORT DE L'ÊTRE. Rien ne va au néant. Le nihilisme est absurde : « Nulle chose ne peut être détruite, sinon par une cause extérieure « (Éthique, III, P. 4). L'essence d'une chose est une manifestation limitée de l'essence de la Cause de soi, qui est puissance infinie : « Tant que nous considérons seulement la chose elle-même, et non les causes extérieures, nous ne pouvons rien trouver en elle qui puisse la détruire « (ibid.). De là découle la proposition 6, justement célèbre: « De par son être, chaque chose s'efforce de persévérer dans son être « L'être est désir d'être. « Cet effort, rapporté à l'esprit seul, s'appelle volonté ; mais quand il se rapporte à la fois à l'esprit et au corps, il s'appelle tendance (appetitus) ; la tendance n'est donc rien d'autre que l'essence même de l'homme ; de cette essence découlent nécessairement les actes qui servent à sa conservation; et ainsi l'homme est déterminé à les faire.

« Si le désir est notre raison d'être, le bonheur pourrait consister à atteindre la sat iété.

À moins qu'il ne réside, comme l'indique le philo ­ sophe anglais Thomas Hobbes, plus dans/a chasse que dans/a prise:. »

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