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L'exploitation du charbon dans les années 1970 (géographie)

Publié le 27/10/2011

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Depuis l'époque où il a été le facteur déterminant de la première évolutian industrielle, - XVIIIe siècle en Grande-Bretagne, XIXe en Europe continentale et aux Etats-Unis, - le charbon a dû faire leur ·part à d'autres sources d'énergie plus récentes. C'est pourquoi, au cours des dernières décennies et particulièrement depuis la 2e guerre mondiale, bien des gens avaient pris l'habitude de le cansidérer comme une source d'énergie démodée, certains même, extrapolant à l'ensemble du globe la crise des charbonnages Ouest-européens, annonçaient sa disparition prochaine, arguant du fait que sa part, dans le bilan énergétique mondial, ne cesse de décroître.

« Les variétés de charbon • Toutes les houilles n'ont pas la même composition, en effet : - d'une part, les maté­ riaux qui ont concouru à leur formation ttaient plus ou moins riches en cellulose et leur dé­ composition a été plus ou moins poussée; -­ d'autre part, après le.ur dépôt, les couches ont · été soumises à des pressions plus ou moin~ intenses.

II en résulte que la teneur en matières voltrtiles et le pouvoir calorifique varient nota­ blement selon les cas; il existe donc plusieur·s types de charbons, se prêtant à des usages di­ vers .

Autr .efois, lorsque la houille était un combustible , on ne s'intéressait qu'à son pou­ voir calorifique; aujourd'hui, elle sert sou­ vent de matière première industrielle, fournis­ sant par distillation du coke, du gaz, et des goudrons; aussi les classifications actuelles font elles également entrer en ligne de compte la teneur en matières volatiles.

Les techniciens de la C.E.C.A.

(Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier) ont ainsi réparti les charbons en 7 groupes.

Les forment le groupe 1.

Ce sont des houilles ayant subi une amorce de métamorphisme qui, de ce fait, contiennent moins de 7 'o/0 de matières volatiles, leur pou­ voir calorifique est de 8 000 à 8 300 calories.

Ils nécessitent des foyers à tirage forcé où ils brûl ent presque sans fumée, avec une flamme courte, en ne laissant que peu de cendres; ce sont par excellence les combustibles pour ap­ pareils de chauffage domestique et c'est là ce qui explique leur recul au cours des dernières décennies.

Le groupe II est celui des ~~~-5JiiSIJ · e., anthraciteux, renfermant de o e matières volatiles.

Ils ont, à peu de choses près, les mêmes propriétés et les mêmes usages que les anthracites.

e Au grou e III a partiennent les ~-·j&Jfj~-~~- ayant de 10 à 17 '% de matieres vo· ah es tout en possédant un pou- voir calorifique élevé (8 400 à 8 900 calories).

Ils brûlent plus facilement que les précédents et conviennent bien aux chaudières de locomo­ tives et de navires; le fameux steam-coal gal­ lois appartient à cette catégorie.

Les consti· tuent le groupe IV (17 à 20 % de matières volatiles).

Avec le groupe V on arrive aux ~j-iji (20 à 30 '% de matières volatiles, a 00 cal.) que leur fort pouvoir agglu- tinant r.end Particulièrement aptes à la fabrica­ tion du coke métallurgique .

Les charbons du groupe VI sont appelés les , ils peuvent encore fournir du co e mais a teneur en matières volatiles est plus élevée que dans le groupe précédent .

Autrefois on y distinguait les hoùilles grasses maréchales (26 à 32 % de matières volatiles, 6 600 à 7 800 cal.) utilisées surtout dans les for- ges, et les houilles gras.çes à gaz (32 à 40 % de mat iètes volatiles, 6 600 à 7 800 cal.) recherchées pour les usines à gaz de ville, comme aussi pour les fours industriels et le chauffage rapide des appareils de cuisine .

e Enfin les .

charbons du groupe VII, les q!l.tJjtjE.lili ne sont pas cokéfiables (40 à e mat.

vol.

6 600 à 7 800 cal.).

Ces houil­ les , a longue flamme, brûlent rapidement ct sont surtout utilisées dans les industries de la verrerie et de la céramique (1).

Les 1 g · e MAS sont des charbons ou a decomposition des matières vé­ gétales a été incomplète, ils contiennent plus de 50 % de matières volatiles et leur pouvoir calorifique, selon les variétés, va de 2 000 à 5 000 calories.

• La t11 e peut être considérée comme un charbon en voie de formation, eiie contient en­ core plus de matières volatiles que le lignite et son pouvoir calorifique est très faible.

• Enfin, depuis quelques années, d'ault-es éléments d'appréciation interviennent égale­ ment.

Beaucoup de charbons contiennent éga­ lement du soufre , dans une proportion qui peut atteindre 6 '%; la combustion des char­ bons sulfureux entraîne le dégagement d'anhy­ dride sulfureux, gaz très toxique, et la régle­ mentation américaine anti-pollution limitant de façO'n très stricte l'utilisation des charbons sul­ fureux , une centaine de petites entreprises mi­ nières ont dû, dans le .seul état de Virginie Oc­ cidentale, fermer les puits qu'elles exploitaient.

Les transformations des couches houillères La houille p.eut être considérée comme une couche de sédiments et, comme toutes les as­ sises sédimentaires, les veines de houille ont subi, après leur dé.pôt, des vicissitudes diverses qui, non seulement déterminent en partie la nature du charbon qu'elles renferment, mais qui conditionnent surtout leurs possibilités d'exploitation.

On peut répartir en 3 groupes les phénomènes géologiques qui interviennent : Tout d'abord, des couches plus récentes se sont accumulées sur elles, favorisant la transformation des matières végétales sous l'effet des pressions qu'elles subissent, mais l'épaisseur des sédiments, les « morts terrains » peut être telle que le charbon devient inexploi­ table.

Les couches houillères ont rarement con­ servé la disposition sub-horizontale qu'elles avaient au moment de leur dépôt, car, il est bon de le rappeler, la plupart des couches de houille étaient déjà formées avant le paroxysme ( 1) Dans les ouvrages américains on volt aussi apparaî­ tre une distinction entre charbons bitumineux, riches en carbone, et charbons subbltumlneux, plus pauvres.. »

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