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L'oeuvre de PASCAL (analyse complète)

Publié le 13/12/2011

Extrait du document

pascal
Ce dialogue est le préambule des Pensées; il en explique le plan et il permet d'en saisit l'idée dominante. En opposant Epictèle à Montaigne, Pascal veut conclure à l'insuffisance de la raison. En effet, l'un établissant la certitude, l'autre le doute; l'un la grandeur de l'homme, l'autre sa faiblesse, ils ruinent les vérités aussi bien que les faussetés l'un de l'antre...

DOCUMENT DE 20 PAGES

1. - FAIBLESSE DE L'HOMME
L'homme est une énigme. Quelle chimère est-ce donc que l'homme? ... S'il se vante, je l'abaisse; s'il s'abaisse, je le vante, et le contredis toujours, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible ..... L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer ...
pascal

« lit.

de 16ll6 à 1648, sur le Puy de lJûme, et qu'il J'éÏ>éta ..

plus tard à Paris, sur la tour Saint-J~cques la· Boucherie, ex pét•iences qui servirent à confirmer les belles décou· vertes de Galilée, de Toricelli et de Descartes sur la pe­ santeur de l'air.

·Mais Pascal ne se livra pas exclusivement à l'élude des sciences.

Il n'eslimàit d'ailleurs la.

géométrie qu'un mé lier, èL il sentait que son esprit était plutôt fait pour la· controverse philosophique et religieuse.

tes ·querelles du jansénisme vinrent lui fournir l'occasion de déployer son .

talent de controversiste et d'écrivain.

Une de ses sœurs, Jacqu .eline Pascal, sur laquelle M.

Cousin a publiG une P.tude' remarquable, était entrée comme religieuse à l'ab­ baye de Port-Royal, en 1652.

Celte ci1·constance le mit en rapport avec les deux At·nauld .et leurs amis.

Pa.scai .embrassa leurs idées et prit une part active à ln lutte des jansénistes contre les jésuites.

C'est de cette époque que datent ses fameuses Provinciales, {656.

Déjà depuis deux ans, à la suite d'un accident de voi­ ture où il avait failli perdre la vie près du pont de Neuilly, Pascal, en proie à une sorte d'hallucination, avait com­ plètement renoncé au monde et à la science 1 ; ne songeant plus qu'à ses devoirs de chrétien et à son salut, il vivait au milieu des solit~ires de Pot·t-Royal, ajoutant aux souffrances de la maladie la pratique des plus austères mortifications.

Il consacra ses dernières années à pré­ parer un grand ouvrage qui avait pour objeL l'apologie du christianisme.

Mais la mort ne lui laissa pas le temps de l'achever: Les matériaux qu'il avait ama:ssés, rtlcueillis avec un soin pieux par ses amis, furent publiés huit ans après, sou~ le titre de Pensées.

Pascal mourut en 1662.

i.

C'est ce que l'on appelle la seconde conve1•sion de Pascal.

On · donne le nom de p•·emi~1 ·e conversion au mouvem ent religieux qui, dès i647, portale philosophe vers celte vie de retraite.â laquelle il se tonsacra entièrement plus tard .

·· ·. »

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