En quoi y a-t-il égalité dans l'échange ?
Publié le 02/02/2004
Extrait du document
L'introduction de la monnaie
La
société provient de la complémentarité des intérêts et des compétences. Autrement dit, nous avons un intérêt à appartenir à un groupe non seulement parce que le
langage nous rassemble, mais aussi parce que nos aptitudes nous distinguent. « Ce n'est pas entre deux médecins que naît une communauté, mais entre un médecin et un cultivateur et en général entre des gens tout autres et non égaux », note Aristote. Mais puisque le cultivateur produit un
bien et le médecin un service, comment établir une égalité entre les termes de leur échange ? Quelle équivalence trouver entre des réalités dépourvues de qualité commune ? Pour compenser la disproportion réelle entre les choses, les hommes ont institué un équivalent général de toutes les marchandises : la
monnaie,
signe conventionnel de la valeur et instrument de paiement. Or, si la monnaie résout le problème
technique
4 de l'échange, elle n'en garantit pas la
justice : elle ne répond pas à la question de l'égalité des choses échangées. Selon quel critère se mesure donc la valeur ?
La réponse de Aristote
Le besoin égalise les membres de l'échange
" À la vérité, il est impossible de rendre les choses commensurables vu qu'elles sont tellement différentes, mais en fonction du besoin, on peut y arriver de façon satisfaisante "
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe s. av.
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