Que reste-t-il de liberté à l'homme qui se sait mortel ?
Publié le 29/01/2004
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CITATIONS:
« Philosopher c'est apprendre à mourir. »
Montaigne, Essais, 1580-1588.Montaigne prône ici la « pré-méditation » de la mort. Pour combattre la crainte qu'elle suscite en nous, il faut l'apprivoiser, nous faire à son idée, nous habituer à elle : «N'ayons rien si souvent en tête que la mort », dit-il plus loin.
« La préméditation de la mort est préméditation de la liberté. Qui a appris à mourir, il a désappris à servir. »
Montaigne, Essais, 1580-1588.S'accoutumer à l'idée de notre propre mort, c'est nous libérer de la frayeur qu'elle nous inspire. Ainsi, apprendre à mourir, c'est proprement nous libérer progressivement de la servitude en laquelle nous tient la crainte de la mort.
« Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu'à la mort; et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie.
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