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Le bonheur dépend-il de la volonté ?

Publié le 27/02/2008

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  L'action naturelle et le plaisir :   Cependant, voir dans le plaisir le but de la vie, c'est concevoir qu'il puisse y avoir des astuces pour viser le plaisir comme si le plaisir était toujours au terme de quelque chose. Mais le plaisir n'est il pas aussi dans l'action elle même et son développement ? Il y a un plaisir de dessiner pour le dessinateur, un plaisir de jouer de la musique pour le musicien, de monter des briques pour le maçon, de servir un client pour l'épicier. Il y a un plaisir de faire qui se rencontre dans le mouvement de l'action bien faite. Ce plaisir n'est pas de l'ordre de la joie d'un résultat, il est plus modeste. La joie se rencontre quand nous trouvons l'accomplissement d'un désir. L'attente est enfin comblée, le désir est réalisé et il y a l'explosion de la joie. Nous avons à un moment cette joie d'une coïncidence entre l'ordre de notre volonté et l'ordre de la Nature. La dualité a pris fin entre l'acteur et le résultat de l'action et nous en éprouvons de la joie. La tristesse,à l'inverse, se manifeste dans l'ordre de l'action, quand le désir ne trouve pas sa réalisation, que de l'attente résulte une déception.

« par ses conséquences.

Voir ici le texte de Berkeley, Obéissance passive , p.

363, 364.

Nous devrons savoir faire un calcul des moyens en vue de cette fin qu'est le plaisir.

Parfois il nousfaudra nous refuser un plaisir immédiat en vue d'un plaisir ultérieur plus grand.

L'animal n'estguidé que par l'instinct, l'homme doit lui substituer l'instinct une réflexion fondée.

Celui qui se vaudra d'emblée dans le plaisir sans réflexion, est en dessous de l'animal, véritable pourceauhumain, car il n'est même pas réglé par l'instinct.

« il convient de décider de tout cela encomparant et en examinant attentivement ce qui est utile et ce qui est nuisible ».

Voir aussi, letexte de Mill, L'utilitarisme p.

48,49. L'action naturelle et le plaisir : Cependant, voir dans le plaisir le but de la vie, c'est concevoir qu'il puisse y avoir des astucespour viser le plaisir comme si le plaisir était toujours au terme de quelque chose.

Mais le plaisirn'est il pas aussi dans l'action elle même et son développement ? Il y a un plaisir de dessinerpour le dessinateur, un plaisir de jouer de la musique pour le musicien, de monter des briquespour le maçon, de servir un client pour l'épicier.

Il y a un plaisir de faire qui se rencontre dansle mouvement de l'action bien faite.

Ce plaisir n'est pas de l'ordre de la joie d'un résultat, il est plus modeste.

La joie se rencontre quand nous trouvons l' accomplissement d'un désir .

L'attente est enfin comblée, le désir est réalisé et il y a l'explosion de la joie.

Nous avons à un momentcette joie d'une coïncidence entre l'ordre de notre volonté et l'ordre de la Nature.

La dualité apris fin entre l'acteur et le résultat de l'action et nous en éprouvons de la joie.

La tristesse ,à l'inverse, se manifeste dans l'ordre de l'action, quand le désir ne trouve pas sa réalisation, quede l'attente résulte une déception.

On reste avec ses désirs et la rencontre du désir et del'ordre de la nature ne se fait pas.

Il n'y a pas l'unité de la joie, mais toujours dualité.

Mais c'estbien ce qui limite la joie, c'est bien ce qui la rend éphémère.

La joie tirée de l'action ne semaîtrise pas et elle n'est pas durable.

Elle est fragile.

La recherche des joies tirées de l' action est elle-même une torture, car elle nous oblige à reproduire le processus du désir de la volonté,à entrer dans une relation de conflit avec le réel pour trouver satisfaction, tout en risquant ladéception.

La joie est trouvée au terme de l'action et non pas dans l'action elle-même.

La joietirée de l'action est grande, mais ses conditions la rendent difficile à trouver.

Or nous avons ànotre portée un ordre de plaisir directement accessible, le plaisir de l'action.Cela ne veut pas dire que plaisir soit lui-même le bien .

Il y a des plaisirs condamnables, des plaisirs du vice.

Mais le plaisir ne peut pas être entièrement étranger au bien, il n'est pas lebonheur explique Aristote.

Ce qui compte c'est l' intention qui s'y trouve.

Une tendance précède le plaisir qu'elle rend possible.

Le plaisir vaut ce que vaut la tendance qui lui a donné naissance.D'un point de vue moral, nous pouvons faire la part de ce qui est en accord avec la nature etce qui va contre nature.

Nous devons discriminer la vertu du vice.

Le plaisir tiré de l'action aaussi une leçon importante à nous donner.

Dans la mesure où le plaisir n'est pas immoral et où ilsurvient dans le cours de l'action, il est aussi à même de nous renseigner sur notre nature .

Si nous exerçons une activité conforme à notre nature, notre nature saura s'y exprimer en actepleinement.

Nous éprouverons une aisance naturelle, comme il y aura aisance, il y aura aussihabileté et avec l' habileté sera donnée le plaisir.

Nous éprouverons du plaisir, parce qu'au fond nous sommes à notre place à faire ce pour quoi nous sommes fait.

Le plaisir trouvé dansl'action n'est qu'une indication.

Il participe de la connaissance de soi .

Chacun de nous est doué d'une nature différence de celle d'un autre.

Ce qui donne du plaisir à l'un n'est pas ce quiprocure du plaisir à l'autre .Les aptitudes de chacun sont déterminées.

Au plaisir correspond lapuissance de l'individu, dans la terminologie d'Aristote, cela veut aussi dire la vertu de chacun. Bonheur et conscience d'être : Ce que nous venons par là de comprendre, c'est que contrairement à ce que l'on pense biensouvent, le bonheur est moins à l'extérieur de nous qu'on peut le croire.

Le bonheur ne résidedans aucun objet.

Il n'en est rien parce que le bonheur n'a rien à voir avec l'extériorité, ni avecl'objet, il relève entièrement de l'intériorité et du sujet.

En sanscrit le mot bonheur est enapparence formé de la même manière qu'en français : sukhâ : su bon, khâ, racine qui signifiehabiter ; malheur est duhkhâ, duh mal, kha, espace.

Le bonheur le lieu heureux, l'espace où laconscience est heureuse.

Malheur, le lieu malheureux, l'espace où la conscience est plongéedans l'affliction.

Quel est donc cet espace ? Où se situe-t-il ? S'il est hors de soi, cela impliqueque des circonstances doivent être réunies pour que nous puissions être heureux.

Mais si c'estun espace intérieur alors le bonheur est bien plus près de nous que nous que ne l'avons jamaispensé.Le bonheur est différent de la joie que nous tirons du résultat de l'action, de l'explosion. »

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