Comment les artistes peuvent-ils réveiller le peuple ?

« l'environnement est menacé par l'Homme et son agissement et que de ce fait la beauté des paysages disparaît laissant place à la laideur et la souffrance.

En s'adressant directement à son lecteur, le poète cherche à faire réfléchir son lecteur, qui, alors peut changer son regard et son comportement. Mais, pour faire passer des messages, il n'y a pas que l'art poétique, en effet le théâtre est également une bonne tribune pour « réveiller le peuple ».

Ainsi, Molière dans Dom Juan exagère l'hypocrisie des riches pour l'accuser, les tourner en dérision et donc les blâmer.

Aussi, dans sa pièce Georges Dandin, écrite en 1668, Molière dénonce le mariage forcé que subit l'héroïne Angélique à cause de ses parents.

Ce but de dénoncer est notamment possible grâce à l'emploi de l'éloge paradoxal qui permet de choquer le spectateur assistant à la pièce et de se reconnaître.

La pièce qui dénonce un caractère ou un personnage peut être comparée à un miroir et la vision du reflet de soi-même, si le spectateur se sent concerné ou visé va rire et donc par la suite réfléchir sur ses agissements et corriger ses habitudes. Nous pouvons ajouter que ce but est également assuré par la littérature engagée, c'est-à-dire à travers des romans tels que Claude Gueux de Victor Hugo, dans lequel, le célèbre auteur s'attaque à la peine de mort et à la justice française en incluant dans son histoire réelle un personnage qui à la base était quelqu'un de tout à fait honnête mais qui se retrouve condamné à la peine capitale pour avoir tué un gardien de prison qui le poussait délibérément à bout.

Nous retrouvons également cette idée dans Le dernier jour d'un condamné, qui à l'époque de sa publication a été choquant, oppressant par ses lecteurs qui pouvaient se mettre à la place d'un condamné à mort, dans sa tête et ressentir tous ses états à l'approche de l'instant final.

La pitié et la compassion que suscite cette situation chez le lecteur, le pousse vers la réflexion, et l'incite à se questionner sur sa société. De plus, l'auteur peut aussi permettre à son lecteur d'acquérir des connaissances et donc de s'instruire ; par exemple, les romans historiques d'Émile Zola sont des précieux témoignages sur la société du XIXème siècle et sur les moeurs de celle-ci.

Ainsi, ma trilogie des Rougon- Macquart, retrace la vie d'une famille au cours de plusieurs générations. On peut également citer le roman Germinal qui dépeint de manière frappant le monde mineur dans le Nord de la France.

Ce but d'apporter. »