Y a-t-il en tout homme un désir de servitude ?

Le concept de désir peut il être lié à celui de servitude ? Le désir qui constitue un mouvement d^’élévation infinie – capacité infinie à vouloir – et la servitude qui constitue l^’idée d^’un rabaissement de la condition de l’Homme sont ils compatibles ? Ou au contraire, sont ils tout à fait contradictoires ? Quelles conséquences aurait le désir de servitude sur un domaine social ou politique ? C^’est ce que nous tenterons d^’analyser dans cette explication.

Dans cette première partie nous traiterons la possibilité d^’une servitude volontaire. Si l^’on se demande s^’il est possible, non seulement de fait mais aussi de droit, de désirer la servitude, ou pour le dire autrement de désirer renoncer à sa liberté, il est alors nécessaire que cela engage des conséquences dans les domaines social et politique.