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Vie et Mort de l'image ou Une histoire du regard en Occident de Régis DEBRA Y

Publié le 16/07/2012

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« UN HÉRITIER PASSÉ À LA RÉVOLUTION Né en 1940, Régis Debray eut le parcours classique d'un «héri­ tien> brillant : Bcole normale supérieure, agrégation de philo­ sophie, études d'histoire, ethnologie, lettres.

Jeune enseignant, il rencontre en 1965 Fidel Castro, le leader cubain.

Rencontre décisive.

Il devint un partisan de la Révolu­ tion en Amérique latine, et publia en 1967 La Révolution dans la révolution, puis Essais sur l'Amérique latine.

Parti en mis­ sion de journaliste dans les maquis boliviens, il fut arrêté, sus­ pecté d'être un ami d'Ernesto Guevara, dit le Che, figure mythique du régime cubain, et d'être venu avec lui organiser la lutte armée.

Il fut condamné à trente ans de prison, passa en fait trois ans dans les geôles boliviennes, car il fut délivré en décembre 1970 à la mort du dictateur Barrientos.

Ses livres de l'époque développaient l'idée suivante: il ne faut pas attendre les «conditions objectives>> pour lancer en Amérique du Sud des soulèvements contre les dictatures et l'impérialisme nord-américain.

Malgré le statu quo imposé par la coexistence pacifique entre les U.S.A.

et l'U.R.S.S., des gué­ rillas, appuyées sur des foyers (jocos) locaux de lutte, peuvent d'emblée être entreprises.

Il théorisait et fondait les concep­ tions, dites « foquistes >>, que le Che avait de son côté mises en pratique, jusqu'à sa mort.

Les Conversations avec Salvador Allende (1971, Maspero) et La Critique des armes (1974, Seuil), marquèrent un recul critique par rapport à la période révolu­ tionnaire.

Mais les livres suivants, Le Scribe (1977, Grasset), Le pou­ voir intellectuel en France (1979, Ramsay), Critique de la rai­ son politique (1981), semblèrent témoigner d'une remise en question des positions précédentes, comme, d'ailleurs, ensuite, l'activité de conseiller de François Mitterrand au palais de l'Élysée.

Remise en question qui parut d'autant plus mysté­ rieuse qu'elle ne décalquait pas celle de certains acteurs de mai 68 qui vomissaient Marx ou Mao-Tsé- Toung, après les avoir idolâtrés.

Ne l'oublions pas: en mai 68 Régis Debray était incarcéré à Camiri.

Le Scribe posait le problème suivant: «Que faut-il que. »

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