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la science peut-elle tenir lieu de philosophie?

Publié le 02/03/2016

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La science peut-elle tenir lieu de philosophie? Intro: (voir fiche bristol) I. La science en tant que discipline n'est pas destinée à servir de philosophie. Les deux se distinguent nettement: a) Du point de vue de l’objet. Originairement la science et la philosophie sont une seule et même chose. Philosophie signifie amour du savoir ou de la sagesse. Comme le réel est un, le savoir est un. La philosophie se veut connaissance de la totalité, (visée de l’Etre). Elle est aussi bien métaphysique (science des premiers principes et des premières causes) que physique (étude de la nature) mathématique, réflexion politique et morale. Rien ne peut échapper à la curiosité de l’esprit. Comme Platon le montre dans l’allégorie de la caverne, le chemin de la connaissance passe par les mathématiques et ce que nous appelons sciences aujourd’hui, il se poursuit par la dialectique et pourrait s’achever si l’esprit était capable de remonter jusqu’à l’Idée qui fonderait toutes les autres et se fonderait elle-même. Platon l’appelle le principe anhypothétique et le symbolise par le soleil. (reformuler pour montrer compréhension) L’histoire montre que chaque science s'est accomplie en s’émancipant de la matrice philosophique et en devenant autonome. L’acte de naissance de chacune consiste à délimiter, isoler, dans le champ du réel un objet spécifique, et à se donner pour tâche d’élaborer un savoir objectif de cet objet. Toute science commence par cette opération d’abstraction correspondant en fait à un aveu de modestie. Les mathématiques (contemporaines de la philosophie antique). Leur objet (le nombre, la figure géométrique). L’objet mathématique est un objet abstrait; une idéalité. On peut dire que les mathématiques sont un jeu de la raison avec elle-même. La physique se constitue à partir de la fin du 16° siècle, 17° (objet: la matière ou l’énergie), la chimie au 18° (objet: la constitution et les tr...
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« b) Du point de vue de la méthode. La méthode de la philosophie est la réflexion .

Le philosophe est un homme qui, avec les ressources de la raison fait retour sur les opinions, les savoirs constitués pour en examiner le sens, la valeur, le fondement.

Rien n’échappe à la réflexion philosophique.

Il y a toujours en elle ce souci d’interroger la totalité du réel mais la philosophie n’élabore pas un savoir positif .

"savoir positif"(contraire a la philo) réfère au positivisme (Auguste Comte) savoir qui se base seulement sur experiences scientifiques, rejette introspection, intuition et métaphysique.

Une foi presque religieuse dans le progrès scientifique et la formalisation mathématique du réel.

Il a fortement marqué la plupart des domaines de la pensée occidentale du xixe siècle, exerçant une forte influence aussi bien sur l'empirisme logique que sur le marxisme . Certes les grands penseurs changent la réflexion dans la mesure où il est impossible de penser après eux comme on pensait avant eux.

( Mais enfin comme l’écrit Kant « Il n’y a pas de philosophie que l’on puisse apprendre, on ne peut qu’apprendre à philosopher ».

) En revanche, les sciences élaborent des savoirs positifs , savoirs qu’il faut apprendre et que la recherche fait progresser.

Cela tient à l’ efficacité de leurs méthodes. La méthode des mathématiques est la démonstration . Celle des sciences empirico-formelles est la méthode expérimentale . Celle-ci comporte trois moments: 1) Observation des faits.

("Le fait suggère l’idée) 2) Invention d’une hypothèse.

(L’idée dirige l’expérience) 3) Vérification de l’hypothèse.

(L’expérience vérifie l’idée") Claude Bernard. On voit que cette méthode met en œuvre un dialogue de la raison et du réel .

C’est ce rapport dialectique de la théorie et de l’expérience qui a permis à l’esprit de construire des savoirs qui sont capables de faire l’accord des esprits et de progresser, à la différence de la métaphysique. ( Kant rend hommage à la méthode scientifique en ces termes: « La physique est donc redevable de l’heureuse révolution qui s’est opérée dans sa méthode à cette simple idée qu’elle doit chercher (et non imaginer) dans la nature, conformément aux idées que la raison même y transporte, ce qu’elle doit en apprendre, et dont elle ne pourrait rien savoir par elle-même.

C’est ainsi qu’elle est entrée d’abord dans le sûr chemin de la science, après n’avoir fait pendant tant de siècles que tâtonner » Critique de la Raison Pure.

[1] ). »

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