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Un jeune élève-maître, sorti récemment do l'école normale, vient d'ètre nommé instituteur. Ne pourant se rendre immédiatement à son poste, il écrit au maire de la localité pour le prier d'agréer ses excuses. Il profite de celle circonstance pour lui exprimer tous les bons sentiments dont il est animé dans l'intérêt de l'éducation des enfants qui vont lui être confiés.

Publié le 19/05/2012

Extrait du document

Pour me montrer tout d'abord digne de votre confiance, monsieur le maire, je me serais immédiatement rendu à mon poste, si une maladie grave de mon père ne me retenait encore pour quelque temps auprès de lui. Mes soins lui sont nécessaires...

« teur public de la commune que vous administrez, etje m'empresse de vous en adresser mes sincères et res­ pectueux remercîments, car je sais toute b part que vous avez prise i la décision qui m'appelle à ces hono­ rables fonctions.

Pour me montrer tout d'abord digne de votre con­ fiance, monsieur le maire, je me serais immédiate­ ment rendu à mon poste, si une maladie grave de mon père ne me retenait encore pour quelque temps au­ près de lui.

Mes soins lui sont nécessaires, ma présence soutient son courage, et le médecin, qui me fait espérer son rétablissement prochain, attache la plus haute importance à la prolongation de mon séjour.

Je vous prie donc de vouloir bien agréer mes excuses pour ce retard involontaire, et me permettre de rester encore ici quelques jours.

Soyez bien convaincu, monsieur le maire, que dès que je le pourrai sans danger pour les jours de mon père, je viendrai en toute hé'rte prendre la direction de mon école.

Je connais et j'aime les obligations de la profession que j'ai embrassée, et leur importance même excite mon zèle.

Aussi, monsieur le maire, me trouverez-vous toujours prêt à me dévouer à l'éducation et à l'instruc- tion de mes élèves.

·· C'est ainsi que je veux me montrer digne de la con­ fiance dont je suis honoré, et, j'en ai l'espoir, l'accom­ plissement de mes devoirs m'assurera à la fois la satisfaction de ma conscience, l'estime de mes supé­ rieurs et la récompense de toutes mes peines et de tous mes travaux.

l. »

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