Devoir de Philosophie

Avoir de la culture, est-ce penser ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

culture
Ces obstacles ne sont pas simplement issus de la complexité des phénomènes, ni imputables à la faiblesse de nos sens et de notre esprit, ils sont inhérents à l'acte même de connaître. "La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres." Aucune connaissance ne se donne de manière immédiate et pleine mais se révèle après coup. Il faut au préalable mettre en oeuvre un appareil de raisons pour que l'expérience puisse dévoiler quelque chose de clair et de certain. Toute connaissance vraie s'établit ainsi par correction et réfutation de connaissances préalables erronées. La vérité ne s'atteint que par la réfutation d'erreurs, et l'histoire de la science en son progrès est une longue et patiente correction d'erreurs. La vérité de la science consiste dans un véritable repentir intellectuel. Connaître, c'est connaître contre une connaissance antérieure. Nulle pensée scientifique ne démarre d'un point zéro ou d'une table rase des connaissances antérieures.   Il faut distinguer l'exercice de la pensée de la connaissance, l'une est présente, l'autre est passée.
culture

« additionnant à l'expérience un grand nombre de techniques, d'hypothèses, de constructions mathématiques.

Cequi est fugace et changeant, ce sont les circonstances décousues de l'expérience, et non pas ses qualitésmatérielles qui peuvent être, par un travail de l'esprit, exprimées en des relations coordonnées. La connaissance scientifique ne fait des progrès qu'à l'aide des obstacles auxquels elle se heurte.

Cesobstacles ne sont pas simplement issus de la complexité des phénomènes, ni imputables à la faiblesse de nossens et de notre esprit, ils sont inhérents à l'acte même de connaître.

"La connaissance du réel est une lumièrequi projette toujours quelque part des ombres." Aucune connaissance ne se donne de manière immédiate etpleine mais se révèle après coup.

Il faut au préalable mettre en oeuvre un appareil de raisons pour quel'expérience puisse dévoiler quelque chose de clair et de certain.

Toute connaissance vraie s'établit ainsi parcorrection et réfutation de connaissances préalables erronées.

La vérité ne s'atteint que par la réfutationd'erreurs, et l'histoire de la science en son progrès est une longue et patiente correction d'erreurs.

La vérité dela science consiste dans un véritable repentir intellectuel.

Connaître, c'est connaître contre une connaissanceantérieure.

Nulle pensée scientifique ne démarre d'un point zéro ou d'une table rase des connaissancesantérieures. Il faut distinguer l'exercice de la pensée de la connaissance, l'une est présente, l'autre est passée.

L'une estun acte et un événement nouveau tandis que l'autre est une répétition.

La pensée se manifeste mieux dans unmot d'esprit, c'est à dire dans un trait d'humour, dans une réaction spontanée, que dans la répétition d'uneconnaissance.

Avoir de la culture, c'est avoir des connaissances, penser, c'est autre chose. 3. III: Dialectique de la culture. La culture est la condition de la pensée.

Sans un langage et un ensemble de signes qui nous permettent decommuniquer et d'apprendre, notre pensée ne pourrait pas se déployer, elle resterait instantanée, il n'y auraitpas de raisonnement. 1. La culture forme un monde de la pensée.

C'est à travers les oeuvres de la culture que la pensée explore etdécouvre le monde.

On pense plus devant une oeuvre d'art que devant un paysage, et on apprend plus dansun voyage lorsqu'on découvre la culture que lorsqu'on regarde le changement de décor. 2. L'expérience de la culture est une expérience de la pensée.

En dehors du fait d' »avoir » de la culture, on faitl'expérience de la culture lorsqu'on se confronte aux oeuvres culturelles.

Lorsque l'on est devant un tableau,lorsqu'on lit un livre ou même lorsqu'on fait la cuisine, notre pensée s'exerce à travers le travail de la culture. 3. Conclusion: Avoir de la culture peut être un moyen de ne pas penser, comme le font certaines personnes qui étalent leur cultureet qui se dispensent de réfléchir.

Mais la culture demeure le monde de la pensée, elle n'est pas une simple formevide, c'est pourquoi la pensée en acte doit la traverser et lui donner vie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles