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Cinquième Méditation métaphysique de Descartes

Publié le 17/02/2013

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Dans la méditation cinquième des Méditations métaphysiques, le thème étudié par l'auteur est la religion. La religion évoque l'idée d'un lien entre les hommes et le divin, elle rassemble des croyances (envers un ou plusieurs Dieu(s))et des rites et unit un groupe d'homme qui ont une foi commune. L'existence de la religion semble être un fait universel et aussi ancien que l'humanité. Une question fondamentale est soulevée par ce texte : Dieu existe-t-il ou est-il le produit de l'imagination des Hommes ? La position de l'auteur est annoncé à la fin du texte, mais toute une démonstration est mise en place afin d'attester (ou non) l'existence de Dieu. Tout d'abord, ce texte démontre que Dieu et l'existence sont deux choses indispensables. Ensuite, que deux choses indispensables ne sont pas nécessairement réelles. Enfin, Que l'existence de Dieu est une nécessité, que l'idée d'un être parfait implique son existence.   Dans un premier temps (de la ligne un à sept), Descartes nous démontre que Dieu et l'existence sont deux choses indispensables. Il utilise pour cela deux exemples concrets, l'un à partir d'un triangle. Avec cette exemple du triangles, Descartes utilise les mathématiques elles-mêmes comme exemple, c'est à dire une connaissance construite à l'aide de raisonnement logique. Le fait d'utiliser les mathématiques comme exemple permet de rendre crédibl...

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« angles, ce qui signifie que pour Descartes, l'une des caractéristique de Dieu est l'existence et qu'ils sont indispensables (comme le sont le triangle et ces trois angles égaux à deux angles droits).

Descartes utilise ensuite un autre exemple, cette fois-ci, il compare le lien qui unit l'essence de Dieu et l'existence avec le lien qui unit l'idée d'une montagne à l'idée d'une vallée.

Il est une nouvelle fois évident que l'idée d'une montagne n'existerait pas sans celle d'une vallée.

Car si la montagne existait, mais pas la vallée, la montagne ne serait plus une élévation de terrain, le mot « montagne » perdrait alors tous son sens pour en prendre un autre.

La vallée est donc indispensable à la montagne comme l'est (selon Descartes) l'existence à l'essence de Dieu.

A la fin de cette partie, Descartes explique enfin pourquoi la liaison entre l'essence de Dieu et l'existence est semblables à ces deux autres exemple, irréfutables.

La définition de Dieu est qu'il est un être parfait, hors un être parfait existe, sinon il lui manquerait l'existence et ne serait donc pas parfait.

Ce raisonnement logique nous démontre que l'existence est essentielle et absolument inséparable à l'idée de Dieu.   Dans une seconde partie (de la ligne sept à vingt), Descartes démontre que deux choses indispensables ne sont pas nécessairement réelles.

Cette partie est une critique, une objection de sa première, car si des choses indispensables (tels que Dieu et l'existence) ne sont pas obligatoirement réelles, alors Dieu peut exister comme ne pas exister.

La thèse de Descartes vu dans la première partie serait alors inexacte.

Effectivement, deux choses peuvent ne pas pouvoir exister l'une sans l'autre, être indispensables, cela ne signifie pas pour autant qu'elles soient réelles.

Comme le cite Descartes comme exemple, la vallée est indispensable à la montagne, ce n'est pas pour cela qu'il existe une montagne quelque part.

La montagne, ainsi que la vallée peuvent toutes deux provenir de mon imagination.

L'imagination est une représentation mentale, pensée ; l'existence s'y oppose d'une certaine manière, car l'existence évolue dans le réel et le concret contrairement à la pensée. Descartes illustre le fait qu'une idée puisse ne pas exister en imaginant un cheval ailé.

Ce cheval provient de mon imagination, il n'existe pas, alors pourquoi Dieu existerait-il plus que ce cheval alors qu'ils proviennent tous deux de mon imagination ? Descartes a utilisé ici cette exemple pour illustrer sa pensée, car tout le monde sait qu'un cheval ailée est irréel.

On remarque avec cette exemple qu'on manque de preuve pour démontrer certainement l'existence de Dieu.

Descartes en employant la phrase « ma pensée n'impose aucune nécessité. »

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