Descartes: la 6ème méditation métaphysique (Analyse)
Publié le 22/02/2012
                            
                        
Extrait du document
                                
                                «
                                                                                                                            substance pensante.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cependant,  Descartes n'ayant pas terminé  son argumentation,  va encore  repoussé  sesarguments plus loin et affirmé que le corps et l'âme sont deux choses bien distinctes ainsi qu'il est plus aisée deconnaître l'esprit.
 -Bien que l'âme soit une substance pensante, Descartes, ne néglige aucun point et aborde la question du corpscomme substance  et démontre  en quoi  , et  comment,  l'union de l'âme  et du  corps  est essentielle  , ainsi  quenécessaire,  à l'existence.
                                                            
                                                                                
                                                                     En effet,  partant  du principe  que nous  possédons  un corps  auquel  nous sommesfatalement liés, mais aussi par la concept de lumière naturelle, Descartes affirme que ce moi, que représente l'âme,permets à l'être de se réaliser par son essence est véritablement , clairement et distinctement extérieure à moncorps mais ne peut exister sans lui.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi ,par exemple, mon corps et mon âme ne sont pas comme le capitaine et lenavire se percutant sur les rochers.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, lorsque la proue du bateau est endommagé, le capitaine ne ressentpas toute  suite les dégâts  qu'à pu causer  le choc  contrairement  à mon  corps  et mon  âme  qui ressententimmédiatement  la douleur  causée la perte  d'un membre.
                                                            
                                                                                
                                                                     Nous pouvons  voir qu'il y a bel  et bien  , une  unionconsubstantielle de l'âme et du corps, et le sentiment est le moyen par lequel je connais tout ce qui est nécessaire,ou bien nuisible, à la survie de cette unité.
                                                            
                                                                                
                                                                    J'apprends donc par les sentiments qu'il y a des qualités variées, tels queles saveur ou les odeurs, qui me les révèlent incontestablement et qui les rendent désirables, ou non, à ce composépsycho-physique que je suis.Ainsi , dans les cinq méditations précédentes, il y a toujours deux substances différentes, qui n'entretiennent pas devéritable rapport : la substance pensante, soit l'âme, et la substance étendue qui corresponds au corps.
                                                            
                                                                                
                                                                    Jusqu'à lacinquième méditation, un homme n'est rien de plus qu'une substance pensante.
                                                            
                                                                        
                                                                    L'analyse de sentiments tels que ladouleur nous permet de savoir qu'un homme ne se réduit pas à un pur sujet pensant : il possède aussi un corps,auquel il est intimement lié.
                                                            
                                                                                
                                                                    Notre âme ne peut être indifférente au corps dans lequel elle s'incarne.
                                                            
                                                                                
                                                                    Je suis commeun pilote en son navire, mais je ne suis pas seulement ça.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est-à-dire qu'il y a bien un rapport de sujet à objetentre  le corps et  l'âme : le pilote  à intérêt  à ce que le navire ne  prenne pas l'eau, de  même je dois veiller  àl'entretien et à la préservation de mon corps, mais lorsque mon corps est affecté, mon âme l'est aussi, l'âme et lecorps font tout deux partie du sujet.
                                                            
                                                                                
                                                                    La douleur est une façon de vivre son corps : je suis un corps qui souffre, jen'ai pas simplement un corps-objet que je possède, et dont les détériorations ne m'affectent pas.Il est impensablepar le biais des idées claires et distinctes, par l'entendement, que de la pensée s'unisse à de l'étendue, mais par lavoie du sentiment,  nous faisons  l'expérience  de cette  union.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il y a donc  deux types  de connaissances,  laconnaissance par la clarté et la distinction des idées, et la connaissance par sentiment.
                                                            
                                                                                
                                                                    La cohérence de ces deuxconnaissances est incompréhensible pour l'homme, mais nous savons par contre que les deux sont vraies.
C'est donc à travers cet ouvrage, que Descartes a posé des bases métaphysiques, qui encore aujourd'hui, laisseplace à de nombreuses discussions.
                                                            
                                                                                
                                                                    Que se soit Locke, ou bien encore Hobbes, nombreux furent les philosophes avouloir démontrés les erreurs de Descartes comme acquises et démontrables comme une théorie non empiriste etdonc fausse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Or, la pensée cartésienne demeure, et restera sans aucun doute, le courant de pensée majeure ,etnécessaire, à l'introduction de la philosophie subjectiviste occidentale ainsi que pour la lecture de certains auteurstels que Kant, Husserl ou encore Heidegger.
Sujet désiré en échange :
buffon,discours sur le style.
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Analyse de texte première méditation Descartes
 - Cinquième Méditation métaphysique de Descartes
 - PODCAST >>> Descartes: La première méditation métaphysique
 - Analyse de texte - Aristote, Métaphysique: l'étonnement philosophique
 - TRAITÉ DE MÉTAPHYSIQUE, 1953. Jean Wahl (résumé & analyse)