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Comment la bonté, pour être une vertu véritable, réclame-t-elle d'être intelligente ?

Publié le 27/02/2008

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II est aisé de voir le désordre moral de telles attitudes et même parfois leur illogisme; ce qui d'ailleurs est normal, si on se laisse guider par un pur sentiment, aveugle de sa nature. II. La bonté intelligente, vertu morale. ? a) Ce qui précède ne tend certes pas à montrer le caractère nocif du sentiment lui-même dans la notion de bonté; sans cette qualité du coeur qui se donne affectueusement et généreusement, elle ne serait plus elle-même. b) Mais il résulte aisément des constatations faites qu'à ce sentiment il manque, pour posséder vraiment et toujours le caractère moral, un élément pondérateur et ordonnateur, qu'il appartient à l'intelligence de constituer. C'est ce que n'ont pas vu les sentimentalistes, dont J.-J. ROUSSEAU est l'un des principaux chefs de file. c) Plusieurs raisons, cependant, peuvent le montrer aisément. 1° La bonté, comme la charité et par définition, doit être bienveillante et bienfaisante, c'est-à-dire vouloir et procurer le véritable bien de ceux qu'elle aime : or, qui pourra déterminer et discerner ce véritable bien moral en toutes circonstances et conjonctures, si ce n'est l'intelligence et la raison ?

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