Devoir de Philosophie

Comment peut-on agir pour préserver la liberté de tout homme ?

Publié le 25/03/2015

Extrait du document

On essaiera de distinguer ce qui relève de la simple indépendance et ce qui mani­feste l'autonomie, afin de se demander si la défense est aussi cohérente et légi­time dans les deux cas. On centrera les analyses sur le possessif « sa «, qui spécifie le sujet par rapport à une interrogation plus générale sur la liberté.

·      Indépendance :

«... pour bien vivre, il faut entretenir en soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer, et à ces passions, quelque fortes qu'elles soient, il faut se mettre en état de donner satisfaction « (Calliclès, dans le Gorgias de Platon). Cette liberté morale d'indépendance est un pur individualisme. Elle ne manifeste aucun souci des répercussions possibles d'un tel mode de vie sur autrui.

·      Autonomie :

 

«    L'autonomie de la volonté est cette propriété qu'a la volonté d'être à elle-même sa loi [...] Le principe de l'autonomie est donc : de toujours choisir de telle sorte que les maximes de notre choix soient comprises en même temps comme lois universelles dans ce même acte de vouloir « (Kant, Fondements de la méta­physique des moeurs). Kant définit les conditions d'une liberté à la fois person­nelle et commune à tous les sujets rationnels.

« STI Arts appliqués, France métropolitaine, septembre 2002 SUJET 11 RECHERCHE DES IDÉES 1 Le sujet se présente sous une forme paradoxale.

Car si la liberté est bien le propre 1 de l'homme, au sens où il ne peut pas ne pas être libre, à quoi peut bien servir de la défendre ? On sous-entend que la liberté n'est pas un donné mais une conquête, qu'elle n'est pas un dû mais se mérite, qu'elle consiste bien en une somme de droits mais implique aussi des devoirs.

A ces conditions, la défendre peut devenir une nécessité, qui concerne chacun mais aussi tout le monde, comme dans le cas des« droits de l'homme».

1 1 PROBLÉMATIQUE A partir de quand et par quels moyens est-il nécessaire de lutter pour sa liberté ? Où passe la frontière qui sépare la pure affirmation du moi égoïste et la reven­ dication d'une nature humaine commune prescrivant les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous ? Comment peut-on personnellement agir pour préserver la liberté de tout homme ? A quelles conditions une atteinte portée à la liberté d'un individu ou d'un peuple peut-elle mettre en péril la liberté de tout le genre humain ? UTILISER SES CONNAISSANCES On essaiera de distinguer ce qui relève de la simple indépendance et ce qui mani­ feste l'autonomie, afin de se demander si la défense est aussi cohérente et légi­ time dans les deux cas.

On centrera les analyses sur le possessif « sa », qui spécifie le sujet par rapport à une interrogation plus générale sur la liberté.

• Indépendance : « ...

pour bien vivre, il faut entretenir en soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer, et à ces passions, quelque fortes qu'elles soient, il faut se mettre en état de donner satisfaction » (Calliclès, dans le Gorgias de Platon).

Cette liberté morale d'indépendance est un pur individualisme.

Elle ne manifeste aucun souci des répercussions possibles d'un tel mode de vie sur autrui.

• Autonomie : « L'autonomie de la volonté est cette propriété qu'a la volonté d'être à elle­ même sa loi[ ...

] Le principe de l'autonomie est donc : de toujours choisir de telle sorte que les maximes de notre choix soient comprises en même temps comme lois universelles dans ce même acte de vouloir » (Kant, Fondements de la méta­ physique des mœurs).

Kant définit les conditions d'une liberté à la fois person­ nelle et commune à tous les sujets rationnels.

75. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles