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Commentaire de ''Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique'' - Emmanuel Kant

Publié le 12/02/2012

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Emmanuel Kant, philosophe allemand (1724 – 1804), affirme dans l'Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, la présence chez l’homme d’une « insociable sociabilité «. Il a à la fois un penchant naturel à entrer et vivre en société mais cependant, ce penchant se double d'une répulsion générale à le réaliser, ce qui l'amène à se détacher car il trouve en lui le caractère d'insociabilité qui le pousse à vouloir tout diriger dans son sens. Ce processus de sociabilité de l'être humain, caractérisée par le passage de la nature à la culture, éveille toutes les forces de l'homme, par le biais de son caractère d'insociabilité et de sa résistance aux autres; et lui permet de se frayer une place parmi ses compagnons qu'il supporte de mauvais gré, mais dont la présence de ces derniers est vitale pour lui. Ainsi, une certaine logique conduit l'homme à dépasser cet antagonisme pour entrer en société et devenir sociable. Or, on peut donc se demander si l'homme fait abstraction de son « insociable sociabilité «, prédéfini chez lui, pour vivre en société et fonctionner avec d'autres individus, en dépit de son caractère naturel ? Et si l'homme se situe entre son désir de vouloir tout diriger et son inclination à entrer en société, cette dernière ne sera t-elle pas mise en péril à long terme par l'intérêt personnel et naturel de chacun ?

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« ses semblables, l’homme a besoin des autres pour exister comme homme (d'où son sentiment de se sentir plusqu'homme).

En société, l'homme développe un état supérieur à son état naturel, on suppose donc que la sociétéaméliore l’homme dans ses capacités : '' c'est alors que se développent peu à peu tous les talents, que se formele goût, et que même, cette évolution vers la clarté se poursuivant, commence à se fonder une forme de pensée''.

En société, Emmanuel Kant nous explique que l'homme développe une morale commune avec ses semblables, qui ne supprime guère son intérêt personnel, mais qui tend tout de même à lui servir.

Le caractère de sociabilité et d'insociabilité sont indivisibles chez l'homme et permettent même le bon fonctionnement d'une société humaine : lefondement d'une forme de pensée chez l'homme permet de concevoir une morale commune avec ses semblablesqui satisfait l’intérêt de chacun.

Ainsi, l'intérêt individuel, provenant du caractère d'insociabilité, est transposer en un intérêt commun à tous, dans la société, et cela à partir du même intérêt individuel de chaque individus.

Par conséquent, on peut désormais répondre au premier élément de notre problématique, à savoir si l'homme fait abstraction de son « insociable sociabilité », prédéfini chez lui, pour vivre en société et fonctionner avec d'autres individus, en dépit de son caractère naturel ? On peut répondre à cette question par non, puisque l'homme sertl'intérêt commun tout en satisfaisant son intérêt personnel : une morale commune avec ses semblables est ainsi développée chez l'être humain, qui sait donc vivre en société.

Dire que la prise de conscience chez l'être humainde son '' insociable insociabilité '', qui pourrait l'empêché de réaliser son intégration dans la société, lui fait mettrede côté son désir de pouvoir, encré en lui, pour fonder sa valeur sociale serait totalement faux selon l'explicationd' Emmanuel Kant.

Par le biais de cette '' insociable sociabilité '', le fondement d'une société s'opère. On peut conclure notre explication de texte en disant que l''insociable sociabilité est une opinion d'Emmanuel Kantexposée dans l' Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique selon laquelle l'homme serait à la fois sociable et insociable, et que c'est deux principes seraient finalement indivisibles chez lui.

Kant décritl'antagonisme d’insociable sociabilité comme un caractère humain nécessaire au bon fonctionnement d'unesociété.

Ainsi, via son caractère d'insociabilité, il se confronte à ses semblables et se sent plus qu'homme par ledéveloppement de ses dispositions naturelles.

Son caractère de sociabilité le pousse à entrer en société ets'associer aux autres.

Une fois en société, Emmanuel Kant nous explique que l'homme développe une moralecommune avec ses semblables, qui eux aussi connaissent ces inclinations contradictoires.

Cette morale communene supprime guère l'intérêt personnel de chacun.

Ainsi, les caractères contradictoires de sociabilité et d'insociabilité sont indivisibles chez l'être humain et ces deux facteurs permettent même le bon fonctionnementd'une société humaine.

On peut ajouter également que l'homme ne saurait développer sa sociabilité en sociétésans passer par les antagonismes qu'il rencontre au cours du processus de socialisation de l'être humain. DISCUSSION : Pour moi, le point de vue d'Emmanuel Kant peut se soutenir mais aussi se remettre en cause, dans le fait quel'homme connait deux inclinations : une à entrer en société, et une autre qui se caractérise par une répulsiongénérale à le faire.

Car de tout temps, l'homme vit en société (on peut remonter aux australopithèques, suivi parl'Homo Habilis, l'Homo Erectus et l'Homme de Néandertal).

Ainsi, partons que l'homme fait partie de la nature, il estancré dedans, et il faut bien que d'une certaine manière, la société humaine soit naturelle et non le fruit d'unprocessus.

Dire que l’insociable sociabilité de l'homme est nécessaire à la formation d’une société est, pour moi,faux puisque chaque individus à besoins de ses semblables pour exister et la société est, par le fait, ancré dans leconscient de chacun.

Ce terme contradictoire, d'insociable sociabilité, ne crée pas la société, l’insociablesociabilité n'est pas nécessaire à la formation d’une société (le premier lien entre les hommes est celui que tisse les besoins naturels) mais là où je suis en accord avec Emmanuel Kant, c'est par le fait qu'il y trouve des règles communes grâce à cela ( une morale commune qui ne supprime pas l'intérêt personnel de l'homme).

De toustemps, l'homme s’associe aux autres, il est sociable dès sa naissance et je suis d'accord avec Kant sur son pointde vue du rapport de rivalité avec ses semblables : il résulte de son caractère d'insociabilité qui le pousse àvouloir tout diriger dans son sens.

Mais tout de même, je ne suis pas totalement en accord avec le terme''d'insociabilité'', puisqu'il n'est pas ''insociable'', car après tout, ce n'est qu'un désir de pouvoir qui ne remet pasen cause sa sociabilité, bien au contraire.. »

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