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Commentaire Montaigne, Les essais: « la vérité doit avoir un visage pareil et universel »

Publié le 20/01/2012

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Implicitement critique, ce texte nous renseigne sur ce que l'auteur qualifie de juste, c'est à dire, à quoi devrait ressembler la justice idéal. Pour lui, la justice, devrait être comme pour la vérité; unique, absolue, et éternelle et ne doit en aucun cas s'attacher aux coutumes d'un pays donné. En réalité, elle en est tout autrement, c'est ceci qui va entrainer de la part de l'auteur, un constat critique. Suffit-il pour être juste de suivre les lois ( et coutumes ) de son pays ? D'après l'auteur, « la vérité doit avoir un visage pareil et universel «, ceci renvoi à l'idéalisme platonicien. C'est une doctrine platonicienne selon laquelle existent des idées, des essences indépendantes, dont les êtres individuels et les choses sensibles ne sont que le reflet, l'image du réel ( cf : L'Allégorie de la caverne ). C'est un courant philosophique dans lequel la vérité est définie comme éternelle, absolue et unique : « sub specie aeterni «

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« Enfin pour terminer cette première partie, la dernière phrase de se premier paragraphe est une sorte de conclusion sur l'avis de l'auteur : « il n'est rien sujet à plus continuelle agitation que les lois ».

Il veut dire, que dans le monde, il n'existe pas autre chose qui ne soit plus instable que les lois.

Car « continuelle » désigne par définition quelque chose qui ne cesse jamais ou cesse très rarement.

De plus, la définition d' « agitation » signifie en elle même l'état de quelque chose qui est en continuel mouvement, qui ne tient pas en place, qui change tout le temps.

Ceci marque la volonté de l'auteur d'insister sur le fait que les lois sont excessivement instables contrairement à ce qu'elles devraient être d'après lui, universelle.

Ce qui va entrainer de la part de l'auteur, un constat critique de la relativité ( caractère de ce qui est relatif, de ce qui dépend d'autre chose ) des lois au sein parfois d'un même pays ou de plusieurs ainsi qu'en fonction des coutumes d'un État.

L'auteur commence son second paragraphe par une question qui est en fait une autre réflexion philosophique : « Que nous dira donc en cette nécessité la philosophie ? ».

Dans cette question, le mot nécessité, ( qui signifie par définition le caractère de quelque chose dont on ne peut absolument pas se passer, indispensable, et qui s'impose à nous d'une façon plus ou moins stricte ), reprend ici le mot « lois » juste au dessus.

L'auteur veut donc dire que les lois sont indispensable aux hommes pour vivre ensemble et plus précisément l'État.

Car État n'est pas naturel, il a été sciemment fabriqué par l'homme car elle leur était indispensable à la vie en communauté.

Et la vérité sur ces lois, ces que les hommes obéissent à celles ci, car elles leurs sont indispensables.

L'auteur vas commencer à critiquer la relativité des lois à partir de la troisième phrase car il va les comparées à « une mer flottante », parce qu'elles sont sans cesse en train de changer à causes du changement d'opinions, c'est à dire, d'avis sur les lois que se fait un « peuple ou un prince ».

Lorsque c'est un peuple, cela signifie qu'il est en démocratie et donc qu'il va voter pour élire le président qui dirigera le pays.

Alors que, s'il s'agit d'un prince, le pouvoir de diriger le pays est transmit de génération en génération.

Dans les deux cas, soit le président ou le prince, ont la possibilité de choisir qui s'occupera de la justice est donc elle sera former « d'autant de couleurs », c'est à dire le partie politique pour lequel le représentant de la justice est, et « d'autant de visages », car ceux qui dirigeront la justice ne resteront pas en place continuellement donc ils seront amenés a changés.

Et selon l'auteur, ces changement auront lieu lorsque qu'il y aura en « eux de changement de passions », c'est à dire, à leur « fantaisie ».

Il ne peut pas « avoir le jugement si flexible », car d'après lui il faut une vérité et des lois universelles, donc le jugement devrait être unique alors qu'il en est tout autrement.

C'est ce que vas montrer l'auteur pas des exemples.

Tout d'abord, il va montrer qu'il conçoit que le temps fait changer les choses.

Ceci est un point très important chez Platon car afin de découvrir la vérité, qui est unique, il faut se confronter à un problème, c'est que le temps fait changer les choses et donc la vérité.

Par conséquent, afin d'accéder à la vérité, qui se trouve dans l'intelligible chez Platon, il faut faire abstraction du temps c'est pour cela qu'il dit : « quelle bonté que je considérais hier, et demain plus », c'est à dire, ce que l'on considère la veille comme tout à fait légal peut se retrouver interdit le lendemain.

Ceci permet à l'auteur de renforcé l'aspect d'instabilité des lois.

De plus, il rajoute même : « que le trait d'une rivière fait crime », cela signifie que du jour au lendemain, la traversée d'une rivière peut être considérée comme infraction à la lois.

« Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au delà ? » Ceci est la preuve que l'auteur est d'accord avec l'idéalisme platonicien car il évoque que la vérité que l'on croit détenir au. »

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