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Des preuves de l'existence d'un inconscient psychologique ?

Publié le 09/09/2014

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Janet qui étudia cette maladie, définit à partir de ces manifestations l'acte inconscient comme « une action ayant tous les caractères d'un fait psycho­logique sauf un, d'être toujours ignoré par la personne qui l'exécute au moment même où elle l'exécute «. C'est le cas de la distraction, pendant laquelle un sujet hysté­rique exécute des actes « intelligents « inconscients, en relation avec une activité psychique mais s'exécutant en dehors de la conscience. Les mêmes caractères se rencontrent dans les états seconds des somnambules et des hypnotisés. Mais il s'agit là de sujets anormaux, malades. Une autre approche expérimentale de l'incons­cient a pû être effectuée un peu plus tard, grâce aux travaux sur l'apprentissage. L'apprentissage du geste fait appel à la conscience et à toutes les facultés mentales, attention, mémoire, intelligence, puis peu à peu, il s'efface du champ conscient pour passer dans le domaine de l'inconscient. Il pourra se faire par la suite, que butant sur un obstacle, la conscience vienne à nouveau nous éclairer et nous conseiller pour l'exécution de ce geste. Un autre aspect de l'inconscient acquis est l'accoutumance au bruit, au climat, au mode de vie.

PLAN PROPOSÉ

Introduction. — La conscience n'est pas présente à tous les mouvements et activités de notre être (instinct, réflexe, automatisme, pathologie).

I. — Peut-on parler d'« inconscient « ?

a) La réalité psychique et la conscience ;

b) Le rapport physiologie-psychologie ;

c)  L'inconscient est-il déjà conscient ?

II. — « La plus grande découverte psychologique du XXe siècle« (James).

  L'enquête des médecins ;

  L'inconscient par Freud. Ses aspects ;

  Le rapport inconscient-conscient.

 

Conclusion. — La conscience comme organisation et comme struc­ture, admet l'inconscient, dans son activité même.

« AMÉRIQUE DU SUD 67 DÉVELOPPEMENT Il nous arrive parfois de ne pas nous souvenir d'un acte que d'autres nous ont vu faire.

Nous avons agi, disons-nous, machinalement, instinctivement.

Certains malades ont aussi ce comportement instinctif pendant parfois plusieurs années, ils sont comme endormis.

Que se passe-t-il alors en nous ou chez ces malades, sommes-nous sous l'emprise d'une force extérieure, ou bien ce comportement est-il gouverné par une force inté­ rieure dont nous n'avons pas connaissance et que l'on nomme l'inconscient ? Le vocabulaire de la psychologie de Piéron définit l'inconscient comme étant : « le domaine des processus nerveux échappant entièrement à la co,nnaissance per­ sonnelle ».

Mais ce terme d'inconscient peut aussi être pris dans une acception plus large et recouvrir : cc tout ce qui à un moment déterminé échappe à la censure ».

Cet inconscient se manifeste d'ailleurs en différentes occasions.

Mais a-t-il une réalité psychologique ou bien est-il un concept destiné à recouvrir tout ce que nous ne pouvons classer soit dans le domaine de la nature soit dans celui de la pensée pure ? En premier lieu, le comportement où l'activité nerveuse échappe totalement à la conscience est l'instinct qui pousse l'homme à se nourrir et à perpétuer sa race.

L'enfant tout nouveau né qui se met à cc téter » n'est pas conscient de son comportement.

Comme l'instinct, le réflexe est un comportement inconscient.

Si je perds l'équilibre, tous les processus nerveux de stabilisation œuvrent de telle façon que je ne tombe pas.

Enfant j'ai appris à marcher, à me vêtir, à manger et aujourd'hui chacune de ces actions devenues automatiques ne sont pas à chaque instant de leur déroulement présentes à mon esprit.

Bien plus, il peut arriver que tellement absorbé par une idée, une occupation, j'accomplisse tel ou tel geste sans m'en rendre compte.

Il peut arriver par exemple qu'absorbé par une lecture, j'allume une cigarette sans m'en apercevoir.

L'automobiliste en voyage peut manœuvrer les commandes de sa voiture tout en regardant le paysage.

Nous avons. »

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