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Devoir d’HLP n°1 Remarques provisoires sur la perception sociale du corps Pierre Bourdieu

Publié le 11/10/2022

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« Devoir d’HLP n°1 Remarques provisoires sur la perception sociale du corps Pierre Bourdieu 1/ En sociologie, l’habitus est perçu par Mauss comme étant un principe important de sa vision de l’homme total, qui fait elle-même écho à celle de fait social total.

Il y perçoit un lien englobant des dimensions diverses d’ordre physique, psychique, social et culturel.

Marcel Mauss amorce ainsi une approche multifactorielle transversale de l’homme et des faits sociaux à l’origine desquels il est. Selon Bourdieu maintenant, sociologue français qui a popularisé la notion d’habitus, c’est le fait de se socialiser dans un peuple traditionnel.

Il résume alors cette notion par un système de dispositions réglées.

Il permettrait à un individu de se mouvoir dans le monde social et de l’interpréter d’une manière qui, d’une part, lui est propre et, d’autre part, est commune aux membres des catégories sociales auxquelles il appartient. Le rôle de la socialisation primaire (enfance, adolescence) et secondaire (adulte) est très important dans la formation des habitudes.

Par cette acquisition partagée de capital social, les individus d'une même classe peuvent voir leur comportement, leurs goûts et leur « mode de vie » se rapprocher de la création d'habitudes de classe.

Chaque socialisation vécue sera incorporée (les expériences elles-mêmes varient selon la catégorie d'origine), ce qui fournira une grille explicative des autocontenus dans le monde.

Les habitudes sont des matrices de comportement individuel, permettant de briser le déterminisme supraindividuel en montrant que le déterminisme est fondé sur l'individu [réf. vouloir].

Cette habitude touche tous les domaines de la vie (loisirs, alimentation, culture, travail, éducation, consommation, etc.). 2/ Le corps serait un simple "produit social" plus que le support d'une identité subjective, dans le sens où le corps est la première vision qu'autrui à de nous.

Le corps fait office d'une couverture à notre conscience et notre personnalité.

Il peut révéler beaucoup dès le premier coup d'œil.

Néanmoins, ces « révélations » ne seront le fruit que de l’interprétation subjective d'autrui, qui ce sera permit de s’en faire une idée, comme l’on tire souvent des conclusions trop hâtives. L'être humain est d’abord une conscience dans un corps et non un corps dans une conscience.

Pour reprendre mon exemple, l’on ne peut pas se permettre de clamer haut et fort que l’on a lu Les Misérables alors que nous nous sommes contentées d’observer la 3ème de couverture. Seulement voilà, dans notre société actuelle, on préfère voir le corps plutôt qu’observer la conscience.

Cette vision superficielle du corps peut nous permettre, dès le premier regard, de prétendre deviner l'histoire et même les origines d’une quelconque personne.

L’on se permet de juger cette fois son style vestimentaire pour prétendre connaître sa personnalité et/ou ses moyens matériels.

Juger sa taille nous permet de prétendre connaître sa génétique, juger sa corpulence nous permet de prétendre connaître son alimentation.

Seulement, toutes ces informations, ces renseignements, ne sont que de simples suppositions, suppositions ayant un degré de véracité plus que négligeable. Attardons-nous maintenant sur ce que dit le sociologue : “La distribution inégale entre les classes des propriétés corporelles s'accomplissant à travers différentes médiations telle que les conditions de travail (avec les déformations, maladies, voire mutilations qui en sont corrélatives).... »

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