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Dissertation sur la peine de mort

Publié le 31/08/2012

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La polémique actuelle La peine de mort a certes fait l’objet de nombreuses réformes et abolition mais il subsiste toujours des pays qui la pratiquent. Amnesty international estime à 94 le nombre des Etats abolitionnistes (pour tous les crimes) contre 9 l’appliquant pour des crimes exceptionnels (justice militaire…). 36 Etats ont toujours en droit positif des dispositions concernant la peine de mort mais se sont engagés à ne plus l’appliquer tandis que 57 Etats continuent réellement à l’appliquer. La peine de mort a été abolie depuis plus de 20 ans en France, voir même plus dans certains pays, et la comparaison avec ceux qui la pratiquent toujours permet d’en dégager la réelle utilité ou caducité. L’étude des sondages permet de regarder l’évolution des mentalités quant à ce sujet : Un sondage TNS Sofres publié le 16 septembre 2006 montre que 42% des Français sont pour la peine capitale, 52% s'y déclarent opposés et 6 % sans opinion, selon le sondage. 62% des Français se déclaraient alors favorables à la peine de mort, selon une enquête de 1981 publiée par la Sofres.Aux Etats-Unis où elle est toujours appliquée, selon l’institut Gallup en octobre 200, 64% des américains sont pour la peine de mort et 87% sont pour dans le cas de meurtre. En outre, 49% considèrent que cette peine n’est pas assez souvent appliquée. Le soutient de l’opinion concernant la peine capitale fluctue en fonction de la gravité des actes commis. Un voleur semble ne pas mériter la peine de mort alors qu’un meurtrier si. Des informations provenant du monde entier indiquent également que la peine de mort n'a aucun effet dissuasif.


« la région d'Hazebrouck de 1895 à 1905.24 juin 1939.Un décret-loi supprime la publicité des exécutions capitales.

Déjà soulevée à plusieurs reprises, la question des exécutions en place publique resurgitavec le scandale de l'exécution de Weidmann, le 16 juin 1939 à Versailles.

Le comportement de la foule et les descriptions de l'événement par les journalistesamènent le gouvernement, réuni en conseil extraordinaire, à adopter cette mesure.Régime de Vichy.Le Maréchal Pétain, rompant une tradition quasi-cinquantenaire, envoie huit femmes à l'échafaud, dont cinq condamnées de droit commun.25 mars 1949.

Germaine Godefroy, condamnée à mort pour assassinat, est la dernière femme guillotinée en France.

Le Président Vincent Auriol, avait égalementrefusé de gracier une autre femme en 1947.25 mars 1949.

Germaine Godefroy, condamnée à mort pour assassinat, est la dernière femme guillotinée en France.

Le Président Vincent Auriol, avait égalementrefusé de gracier une autre femme en 1947.Echange des arguments sur la peine de mortLa peine de mort réduit-elle la criminalité ?Pour la peine de mortLe châtiment : la peine de mort s'impose comme le moyen le plus efficace pour " rendre justice ".La prévention : la peine de mort prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives.La peine de mort affiche clairement la sévérité de la population à l'encontre des crimes particulièrement gravesLes personnes qui commettent des crimes particulièrement grave ne méritent pas de vivreLa peine de mort soulage beaucoup de victimes et de prochesCela donne plus de marge de manœuvre au procureur pour obtenir, par la menace, d'autres informations de l'accusé.La peine de mort est populaire dans les pays où elle est appliquée.D'un point de vue économique, une exécution coûte moins cher qu'un emprisonnement à vie.

Mais si l'on inclut les frais de recours, toute la procédure d'exécutionpeut coûter plus de dix fois l'équivalent d'une incarcération à perpétuité.Les criminels sont plus sujets à méditer et à mettre de l'ordre dans leur vie sous la pression de la mort imminente.La peine de mort décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux.Dans les régions où la surpopulation des prisons est devenue un véritable problème, la peine capitale est aussi perçue comme un moyen de libérer de l'espacepénitentiaire.Contre la peine de mortLa vie est sacrée, nul ne peut y attenter, même l'EtatOn peut traiter des malades mentaux, et les réinsérer dans la société.

Pourquoi les tuer ?Il est intolérable que, dans une société démocratique, des innocents soient condamnés à mort à tort.La peine de mort ne réduit pas le taux de criminalitéRegardons où la peine de mort est maintenue, et nous aurons une idée de sa valeur (Chine, Texas, etc)La violence n'est pas la solution contre la violence.La peine de mort, c'est favoriser les envies de vengeance au détriment de la raisonL'attente dans les couloirs de la mort, ces prisons pour condamnés à mort, sont de la torture pure et simpleElle est trop souvent appliquée suite à des procès injustes, voire truquésLa peine de mort n'est pas un moyen de légitime défense : elle permet à l'Etat de mettre froidement à mort une personne hors d'état de nuire, parce que déjà arrêtée.Pour l'argument religieux, tu connais les dix commandements notamment celui-ci : tu ne tueras pointEnsuite le fait de condamner quelqu'un à mort ne ramènera pas l'être perdu à la vie, cela n'atténuera pas la peine ressentie.Tuer un être humain, même un meurtrier, nous ramène à faire la même chose que lui et par conséquent on ne vaut pas mieux que lui puisqu'on fait la même chose !Contre la peine de mort : tuer pour montrer qu'il ne faut pas tuer ?La peine de mort est la négation même du droit humain le plus fondamental, celui de vivre, tel qu'énoncé dans la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, etest à considérer comme la forme ultime de traitement cruel, inhumain et dégradant....Bas du formulaireExtrait discours de Roger Badinter le 17 septembre 1981 :"Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue.

Demain, grâce à vous, il n'y aura plus pour notre honte commune, des exécutions furtives,à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises.

Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées.

A cet instant, j'ai le sentiment d'assumer, au sensancien, au sens noble, le plus noble qui soit, le mot de ministère c'est le service, j'ai le sentiment de l'assumer.

Demain, c'est l'abolition.

Législateurs français, de toutmon coeur, je vous remercie."Victor Hugo, le dernier jour d'un condamné en 1832 ; Auguste Villiers de l'Isle-Adam, le réalisme dans la peine de mort en 1885 ; L'assiette au beurre, dessin « Il fautguillotiner, parce que les robes des Procureurs ont besoin de temps en temps d'être reteintes en rouge » 9 mars 1907.La polémique actuelle La peine de mort a certes fait l'objet de nombreuses réformes et abolition mais il subsiste toujours des pays qui la pratiquent.

Amnestyinternational estime à 94 le nombre des Etats abolitionnistes (pour tous les crimes) contre 9 l'appliquant pour des crimes exceptionnels (justice militaire…).

36 Etatsont toujours en droit positif des dispositions concernant la peine de mort mais se sont engagés à ne plus l'appliquer tandis que 57 Etats continuent réellement àl'appliquer.

La peine de mort a été abolie depuis plus de 20 ans en France, voir même plus dans certains pays, et la comparaison avec ceux qui la pratiquent toujourspermet d'en dégager la réelle utilité ou caducité.

L'étude des sondages permet de regarder l'évolution des mentalités quant à ce sujet : Un sondage TNS Sofres publiéle 16 septembre 2006 montre que 42% des Français sont pour la peine capitale, 52% s'y déclarent opposés et 6 % sans opinion, selon le sondage.

62% des Français sedéclaraient alors favorables à la peine de mort, selon une enquête de 1981 publiée par la Sofres.Aux Etats-Unis où elle est toujours appliquée, selon l'institut Gallupen octobre 200, 64% des américains sont pour la peine de mort et 87% sont pour dans le cas de meurtre.

En outre, 49% considèrent que cette peine n'est pas assezsouvent appliquée.

Le soutient de l'opinion concernant la peine capitale fluctue en fonction de la gravité des actes commis.

Un voleur semble ne pas mériter la peinede mort alors qu'un meurtrier si.

Des informations provenant du monde entier indiquent également que la peine de mort n'a aucun effet dissuasif.

Aux États-Unis, auCanada et dans d'autres pays, il n'y a aucune preuve que le nombre de crimes violents augmente en cas d'abolition de la peine de mort.

Ainsi, aux États-Unis en 2004,le taux d'homicides moyen dans les États ayant recours à la peine de mort était de 5,71 pour 100000 habitants, tandis que dans les États abolitionnistes ce taux étaitseulement de 4,02 pour 100000 habitants.

Les données statistiques du FBI ci-dessous montrent ce même écart sur les 10 dernières années et confirment la totaleinefficacité de la peine de mort dans la lutte contre le crime.

Même si le chiffre date quelque peu, une statistique de l'Université de Columbia déclare en juin 2000que qu'aux Etats-Unis le taux d'erreurs judiciaires monterait à 68%.. »

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