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En quel sens l'histoire est-elle une science ?

Publié le 26/04/2016

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histoire

Annexe : En quel sens l'histoire est-elle une science? Textes de Lucien Febvre et de Paul Veyne. Histoire peut désigner la discipline que pratique l'historien, ou les événements passés. En allemand, distinction entre les deux, deux termes différents. Paul Veyne est un historien de l'Antiquité. En 1971, il a écrit Comment on écrit l'histoire ? Où il s'interroge sur la pratique de l'histoire, et de savoir si l'histoire est une science ou non. Lucien Febvre lui, est un historien de la Renaissance, qui a fondé l’École des Annales, fondé avec Marc Bloch et Fernand Braudel. & Combat pour l'histoire, Lucien Febvre, 1965. §1 et 2 : L'auteur s'oppose à l'ancienne vision de faire l'histoire. On a pensé que l'histoire, dans le positivisme consistait à empiler des faits, comme chez Lavisse ou Seignobos. Cette histoire était surtout axée sur les guerres, les traités, la diplomatie, la vie des rois, de la cour. → Histoire « officielle », faite à partir de documents officiels. Histoire essentiellement axée sur les faits diplomatiques & militaires. Pour l’École méthodique, l'essentiel sont les sources : véracité des sources. Pour établir les faits, on passait par les sources, puis on compilait les faits. Ce qui nous paraît être un fait indivisible est en réalité sécable, car composé de multiples événements. Alors que dans le positivisme, les faits sont donnés, dans l’École des annales, les faits sont créés : problème objectivisme. Choisir est une forme d'affirmation de la subjectivité : remise en cause de la prétention de l'histoire a être une science ? École méthodique, Positivisme - Importance des sources : les faits sont donnés, l'histoire est une compilation de faits donn&ea...

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« • Selon Febvre, ceux qui affirment que faire des hypothèses n'est pas digne de la science, se trompent : en histoire, comme en science, il faut faire des hypothèses. → La science repose sur des hypothèses.

Impossible donc de dire que l’histoire n'est pas une science car elle part d'hypothèses puisque même en sciences, importance des hypothèses. • Selon l’École des Annales, fondée dans les 30's, les faits ne sont pas que politiques.

L'idée de cette École est de faire de l'histoire du passé exactement comme on décrit le présent : utiliser toutes les sciences sociales, l'économie, la sociologie, etc.

Ce qui importe, c'est de fournir une histoire globale. • Exige de s'intéresser à la longue durée : il ne faut pas envisager les phénomènes uniquement pas les événements, mais analyser les rapports au milieu géographique, etc.

→ Pour le faire de façon globale, on va utiliser les ressources des autres sciences humaines. • Febvre a écrit Rabelais et le problème de l'incroyance au XVI siècle , où il montre que lorsque l'on considère Rabelais comme un athée, on se trompe car on plaque cela aux schémas d'aujourd'hui : si on s'attache vraiment aux mentalités de l'époque, à la culture commune, à la façon dont les gens vivaient leur religion, on se rend compte que l'incroyance était impossible à cette époque : quand Rabelais se moque de la Vierge Maris dans Gargantua , il le fait comme l'on se moque de qqch.

de familier, mais auquel on croit fermement. • Question de la durée.

Braudel, dans La Méditerranée au temps de Philippe II , où il applique la méthode de l'étude d'un temps, de manière sociologique, économique, etc, à partir d'un personnage historique. • Il distingue 3 durées : la durée courte (un événement), la durée moyenne (groupement d'événements dans une unité sociale, comme « le siècle de Louis XIV »), et la durée longue (relations de l'homme avec son milieu, le temps géographique : dans la Méditerranée, climat, mer, végétation particulière, base de la prospérité des civilisations autours). • Pour Braudel, les positivistes ont tendance à se concentrer sur la durée courte ; leur histoire est donc superficielle.

Pour chaque événement, si l'on veut le comprendre, il faut le réinsérer dans toutes les strates de la durée, pour le comprendre dans sa globalité.

→ Conception qui soutient que l'histoire peut être une science.& Comment on écrit l'histoire , Paul Veyne, 1971. • Paul Veyne lui, s'oppose aux hypothèses de Febvre.

Pour lui, l'histoire n'est pas une science car c'est essentiellement un récit.

L'historien raconte une histoire.

Il soutint que l'historien n'est pas indépendante de l'historien puisque c'est lui qui fait les choix selon ses préférences, ses goûts, etc.

m • De plus, selon lui, historien a une documentation lacunaire.

Il va essayer de combler ces trous en racontant ce qui a pu se passer selon lui.

→ Il manquera toujours des documents, il faudra donc raconter ce qu'il y a pu se passer. • Enfin, selon Veyne, il n'y a pas de loi de l'histoire ( ≠ Marx), puisque l'histoire humaine est une affaire de contingence : les choses sont comme cela, mais auraient très bien pu être autrement.

Il ne peut pas y avoir des lois de l'histoire. »

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