Etude de texte : Aristote le bonheur ne consiste pas dans l'amusement

« On peut donc en déduire que l’amusement est une sorte de repos.

Selon Aristote le repos est une idée de finalisme.

Le finalisme et la théorie selon laquelle tout ce qui se produit et l’effet d’une fin qui le prédétermine, donc l’amusement est l’effet du repos qui le prédétermine et n’est donc en aucun cas un but dans la vie.

En d’autres termes, selon Aristote, pour s’amuser il faut d’abord se reposer.

Le bonheur selon J.

Bentham équivaut a « la plus grande somme de plaisir diminué de la plus petite somme de douleur possible dans une existence complète ».Le plaisir est aussi calculable et pas seulement en terme d’argent.

Avant d’agir on calcule la relation entre le cout, l’investissement et le profit.

Si le profit est supérieur au cout, alors on n’agit pas.

Si c’est l’inverse alors on agit.

Par exemple, on a acheté un livre (investissement) et on se demande si le plaisir qu’on va tirer de se livre sera a la hauteur de l’investissement, si il sera intéressant ou pas , si on aura du plaisir a le lire.

C’est une estimation qui n’est pas quantifiable.

C’est une estimation subjective.

Mais en général le plaisir est une recherche de satisfaction a court terme, on prévoit et on réfléchi quand le plaisir doit être très proche et souvent on regrette nos actes.

La doctrine utilitariste c’est la doctrine qui repose sur l’idée que le but de la société doit être le plus grand bonheur du plus grand nombre c'est-à-dire le total des plaisirs additionnes de chaque individu.

Pour, J.Bentham , ce bonheur est lié a la quantité des plaisirs.

La théorie utilitariste c’est la théorie selon la quelle toutes les actions humaines visent un intérêt.

Kant s’oppose a l’utilitarisme, selon lui, un acte peut être gratuit et sous le contrôle de son auteur.

La conception négative du plaisir est soutenue par Epicure.

Son idée est que la sensation de plaisir est l’absence de souffrance donc l’homme est heureux lorsqu’il ne soufre pas .Donc selon Epicure les hommes son responsables de leur propre malheur. Pour Aristote un être est heureux quand il rempli sa fonction le plus parfaitement possible, il est alors vertueux.

Lorsqu’un être correspond a ce qu’il devrait être, a son essence, a sa fin, il est parfaitement réalisé dans son genre, il est heureux.

Ici le bonheur est synonyme de perfection.

Donc si un stylo écrit, il est heureux.

La vie heureuse selon Aristote, c’est une vie conforme a la vertu, donc une vie dans la quelle la fonction d’un homme est remplie.

Selon Aristote le bonheur ce n’est pas seulement d’accomplir sa fonction mais d’en être conscient .Ce qui fait le propre de l’homme c’est la pensée, c’est sa finalité.

Si on enlève a l’homme ses capacités physiques, il peut toujours penser . Un homme est malheureux quand il se rend compte qui n’est pas ce qu’il devrait être, car ce qui rend l’homme heureux c’est son sentiment d’accomplissement en tant qu’homme.

C’est ce qui le rend humain.

Ici il y a une sorte de sentiment de satisfaction.

Le bonheur pour Aristote est également la sagesse et être sage c’est développer au maximum sa raison.

C’est connaitre un maximums de choses car la connaissance est une source de plaisir pour l’esprit, et la connaissance répond a l’essence de l’homme .Le plaisir de l’esprit est largement supérieur au plaisir du corps.

Pour Aristote les plaisir et les badinages sont les plaisirs du corps et c’est pour cela que les choses sérieuses, à savoir les plaisir de l’esprit paraissent en général fort au dessus d’elle.

L’homme par nature est un être curieux est les grecs partent de se postulat : « les hommes désirent naturellement et essentiellement savoir » donc être un sage aujourd’hui, c’est disposer d’une grande culture générale.

Être savant c’est aussi bien agir.

La sagesse c’est quand on écoute sa raison avant d’agir.

Les actes qui son dictés par la raison commandent toujours la meilleure action possible.

« Et l’acte de la partie la meilleure de nous, ou de l’homme le meilleur, passe toujours aussi pour l’acte le plus sérieux.

» Pour Aristote la raison commande toujours le juste milieu qui est une excellence, viser le juste milieu est être le plus excellent possible .Quand on évite les extrêmes on est raisonnable, on est donc le plus heureux « Or l’acte du meilleur vaut mieux aussi par cela même ; et il donne plus de bonheur.».. »