Etude texte Plotin
Publié le 14/02/2013
Extrait du document
«
Cependant ce qui permet à l’artiste de donner forme à l’œuvre n’est autre que l’id ée de la forme
qui est
à l’origine de la forme fa çonn ée au niveau de l’œuvre. En effet, lorsque l’artiste donne
forme
à une œuvre, il ne vise qu’ à dévoiler son id ée au monde r éel au travers de l’œuvre qui
n’est finalement rien d’autre que le support de cellel
à. La beaut é qui était appropri ée à la forme
finalement vise la beaut
é de l’id ée de la forme qui a permis la conception de l’œuvre naturel en
l’œuvre esth
étique.
Mais l’id
ée qui à fa çonner l’œuvre pour lui permettre d’ être belle, n’atelle autre utilit é que
celle d’embellir l’œuvre naturelle, qui n’avait finalement aucune fonction autre que celle d’
être
ellem
ême.
D’apr ès Plotin, l’embellissement d’une œuvre ne se r ésume pas à l’application
d’une id
ée de la forme obtenue à partir d’ éléments naturels c’est àdire d’œuvres naturelles. En
effet, cette m
étamorphose a un autre but qui vise n’ont seulement à modifier mais également à
perfectionner l’œuvre naturelle dans l’objectif de transmettre
à celui qui percevra cette œuvre
un message relatif aux principes naturels afin de montrer que l’imitation
à laquelle peut être
associ
ée la forme de l’œuvre vis àvis du monde naturel perceptible par autrui ne se r ésume pas
à
une pi ètre imitation mais si à une imitation évolu é de ce qui est perceptible dans ce monde
gr
âce à la beaut é acquise au travers de l’incarnation de l’id ée de la forme au niveau de l’œuvre.
Tout comme il fut mentionn
é pr écédemment au sein de notre introduction, Plotin vise à
mettre en
équation la beaut é que l’on per çoit au travers de la forme de l’œuvre et la beaut é de
l’id
ée de la forme de l’œuvre puis il tend à expliquer ce que la beaut é acquise par l’œuvre tend
à
transmettre aux personnes qui la per çoivent.
Autrement dit la beaut é d étient une autre
fonction que celle d’embellir une œuvre naturelle. Mais cette beaut
é diff ère en fonction de son
origine au sein de l’œuvre.
Premi
èrement, à premi ère vue, la beaut é de l’œuvre demeure, à premi ère vue, au sein de
la forme ce celleci lorsque l’art l’a m
étamorphos é. D’apr ès la situation pr ésent ée par Plotin,
cette affirmation semble juste puisque lorsque l’on met en comparaison une œuvre naturelle
avec une œuvre fa
çonn ée par l’art, notre attention portera incontestablement sur l’œuvre
fa
çonn ée par l’art. Celleci diff ère de l’œuvre naturelle ce en quoi la forme a été modifi ée, ce
qui nous permet de comprendre que la forme acquise par cette œuvre est
à l’origine de sa
beaut
é. Cela donne un aspect ext érioris é de la beaut é, comme si l’art ne pouvait s’appliquer à
l’œuvre naturelle uniquement superficiellement.
Au travers de cela, la beaut
é n’a aucune
fonction autre que celle d’
être belle, c’est àdire que l’art vise à rendre belle une œuvre
naturelle dans le but que l’œuvre soit belle.
De ce fait, la beaut
é est superflue et ne d étient
aucune profondeur vis
àvis de sa fonction qui n’est autre d’ être ellem ême au niveau de
l’œuvre.
Ainsi, l’œuvre ayant subi l’art n’a au premier abord que d’autre fonction que de .
»
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