Exercice sur le désir
Publié le 23/11/2014
                            
                        
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Prystina
TSSVT
tristesse suite à cela.
  Dans la version de disney les trois petits cochons construisent respectivement des  
maisons de paille, de bois et de briques.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le grand méchant loup détruit en soufflant les  
deux premières avant de se heurter à la solidité de la troisième dans laquelle se sont  
réfugiés les trois cochons, il souffle encore et encore et perds son pantalon.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il tente alors  
de s'introduire par la cheminée mais Naf-Naf, le plus sage des frères vivant dans la  
maison de brique, l'ayant entendu, il ôte le couvercle d'une grande marmite d'eau  
bouillante dans laquelle il ajoute de la térébentine.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le loup descend et s'assoit dans la  
marmite.
                                                            
                                                                                
                                                                    Trempant ses fesses dans l'eau bouillante, il se met à crier, à sauter et il s'enfuit  
dans la forêt, traînant son derrière au sol tout en hurlant de douleur tandis que les petits  
cochons sauvés rient de cette infortune.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans la version de Walt Disney la figure du loup  
est la même que dans la version originale c'est à  dire qu'il symbolise tout ce qui fait peur  
à l'enfant : peur de grandir, peur d'être dévoré, peur de l'étranger, peur d'être dans la  
pénombre, peur d'être puni, d'être kidnappé …  la moralité du conte est qu'il faut être  
prudent, au sens antique du mot cad "penser avant d'agir", et qu'il faut faire beaucoup  
d'efforts pour pouvoir résister à l'adversité.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les deux frères, qui ont manqué de prudence  
en se simplifiant la vie, en sont punis par le rire qui accable leur fuite pathétique.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais le  
conte amène l'enfant au sommeil (c'est toute sa fonction) en lui montrant combien  la  
maison familiale est solide et combien ses paretnts sont  prudents .Il n'y a plus l'idée selon  
laquelle une évolution est possible car les trois petits cochon ne sont plus un même petit  
cochon mais forme chacun un être à part entière.Ici l'enfant comprend qu'il ne doit pas  
être paresseux mais il comprend également qu'il peu toujours s'appuyer sur les ainée , ses  
parents qui constituent une base solide ( ciment , brique )seulement.
   Ainsi après ces quelques explications nous pouvons déduire que la version originale  
aurait pu être écrite par Spinoza car pour Spinoza la conscience est le lieu d'une illusion:  
elle ignore les causes.
                                                            
                                                                        
                                                                    Nous subissons les objets extérieurs.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nous sommes déterminés  
par les causes extérieures que nous subissons sans les comprendre.Or, en quoi consiste  
l'ordre des causes? Quand un corps rencontre un autre corps, ou une idée une autre idée  
(les deux se font parallèlement), il arrive tantôt que les deux se composent pour former un  
tout plus puissant, tantôt que l'un décompose l'autre et détruise la cohésion de ses parties.
                                                            
                                                                                
                                                                     
L'ordre des causes est donc un ordre de composition et de décomposition.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nous  
éprouvons de la joie quand un corps rencontre le nôtre et se compose avec lui, cela nous  
rammène à la situation dans laquel le petit cochon à manger le loup.Pour Spinoza, ce qui  
existe ce sont des lois de causalité entre les modes, lois qui sont les lois de la nature  
entière.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais alors, nous allons le voir, il n'y a pas de Bien ni de Mal, mais du "   bon   " et du  
"   mauvais   " (pour nous).
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est en ce sens qu'on peut dire que Spinoza substitue une  
éthique à la morale.Le "   bon   " c'est lorsqu'un corps compose directement son rapport avec  
le nôtre et, de sa puissance, augmente la nôtre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le bon est donc ce qui augmente la  
puissance de notre conatus (par exemple, un aliment,ici le loup .
                                                            
                                                                                
                                                                    Le mauvais est ce qui  
tend, au contraire, à nous détruire (comme le poison, par exemple).
                                                            
                                                                                
                                                                    Bon et mauvais ont  
donc un premier sens, objectif et partiel: ce qui convient à notre nature et ce qui ne lui  
convient pas.De plus contrairement à la version Disney dans laquel l'enfant comprend la  
quasi intégralité du «   message   » dès son enfance , la version originale se comprend  
symboliquement dès l'enfance mais il lui faut du recul pour en comprendre la porté  
philosophique ..
                                                                                                                    »
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