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Existe-t-il en l'homme un sens moral ?

Publié le 05/01/2012

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En philosophie, le sens moral est la capacité de discerner entre le bien et le mal, entre le juste et l'injuste. L'objet de pensée de la morale est l'éthique qui établit les critères pour juger si une action est bonne ou mauvaise et pour juger les motifs et les conséquences d'un acte. Pour Rimbaud, « La morale est une faiblesse de la cervelle. « Néanmoins, elle conditionne notre humanité puisque nous sommes perpétuellement à la recherche de ce qui est bien pour nous. Elle peut se diviser en trois catégories: la morale égoïste lorsque les actions ou les idées d'une personne sont uniquement orientées par ses propres intérêts, sans prendre en compte les nécessités d'autrui. La morale altruiste est lorsque les actions ou idées d'un individu sont orientées vers le bien d'autrui de manière désintéressée. Enfin, la morale utilitariste, est la doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être du plus grand nombre des êtres sensibles. Elle est l'idée que la valeur morale d'une action est déterminée uniquement par sa contribution à l'utilité générale. Mais le sens moral existe-t-il en l'homme ? 

« 2/4 universelle.

De plus, la bonne volonté, même si elle anime régulièrement notre esprit, n’est pas toujours constante.

D'ailleurs l’instinct n’est pas déterministe : l’intention de bien faire n’indique pas comment procéder. La deuxième est la bienveillance naturelle que nous portons à nos proches.

Pour Hutcheson, philosophe écossais (1694- 1746), il convient d'affirmer qu'existe en nous « une certaine détermination de notre nature à s'appliquer au bonheur d'autrui, ou un inst inct, antérieur à toute raison d'intérêt, qui nous porte à aimer autrui » (Recherche sur l'origine de nos idées de la beauté et de la vertu ).

Le sentiment d'obligation dont procède le soin des parents pour leurs enfants ne peut être réduit à des motivation s qui seraient exclusivement égoïstes, dans l'attente d'une réciprocité l'âge venue ou la volonté d'éviter le sentiment de déplaisir qu'engendre le spectacle de leurs peines.

Le paradigme que fournit l'amour des parents pour leurs enfants, et le soin qu'ils prennent d'eux, est le type même de l'affect de bienveillance qui n'est mû par aucun calcul de l'avantage ou du profit, qui n'est pas conditionné par la réciprocité du don.

Même s'il n'exclut pas pareille réciprocité, comme la possibilité d'un retour dans l'avenir, celle- ci n'est ni la condition ni la cause de la sollicitude parentale, laquelle se déploie en dehors de toute visée calculatrice d'un dédommagement ou d'une récompense.

De plus, l 'obligation morale de la bienveillance jaillit du fond de notre intériorité, et la première condamnation à laquelle s'expose le manquement d'y répondre vient de soi, dans le sentiment de malaise, d'inquiétude qu'il fait surgir.

Finalement, on peut voir qu'il existe une morale naturelle dans le fait que le mal ne peut s e concrétiser totalement .

En effet, si la morale humaine était inférieure à la violence humaine, à l'envie de génocide, celui -ci serait déjà parvenu à exterminer des peuples tout entiers et donc finalement à s'exterminer lui- même.

Néanmoins, malgré la hai ne et malgré le désir de vouloir écarter l'autre de son monde, il résiste et résistera jusqu'à ce que la paix universelle se soit installée.

Le mécanisme de transformation de l'animal en humain s'accompagne de la perte progressive des instincts au profit des valeurs.

De la même façon, l'être humain, en quittant le royaume des pulsions, remplace progressivement l'instinct morale par les valeurs morales et les lois humaines qu'on lui inculque.

Toute conception morale a pour but de distinguer les fins bonnes des fins mauvaises, ce qui permet d’opposer de "bonnes mœurs" et de "mauvaises mœurs".

Néanmoins, dès l’Antiquité, on constate que les philosophes sont en désaccord sur la nature des principes qui nous invitent à bien agir : il y a notamment opposition entre les partisans de l’eudémonisme, pour lesquels la fin ultime est le bonheur, et ceux de l’hédonisme, qui considèrent que le plaisir suffit.

Mais, on peut constater une universalité de la conscience.

C’est d’abord sous l’influence du christianisme que se manifeste l’exigence de conduites universelles : puisque tous les hommes sont égaux devant Dieu, c’est de la. »

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