explication de texte de Schopenhauer

« souffrance qui ne peut se finir seulement lorsque le désir est satisfait et que l'Homme a le sentiment de gouter au bonheur.

Le bonheur étant un état de plénitude et de satisfaction durable (en opposition au plaisir éphémère. Dans une première partie S.

établit que tous les désirs de l'Homme, et donc ses souffrances, sont continuellement relancées par la volonté de les assouvir et que la souffrance est en constante renaissance. Puis dans une deuxième partie l'auteur montre que la satisfaction des désirs et un leurre puisqu'elle ne leur apporte en aucun cas le bonheur. Nous pourrions dire qu'un désir est toujours l'annonce d'un plaisir à venir mais tout l'effort de S.

se trouve dans le rejet de cette idée puisque il nous explique que lorsque nous satisfaisons un désir, un autre prend la place du dernier. La satisfaction éprouvée est donc courte et le contentement ne peut être durable.

Nous n'avons jamais un unique désir mais plusieurs.

Ainsi, « pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés ».

Si plus tard je deviens avocate, un de mes désirs sera satisfait, cependant mon désir de devenir institutrice ou celui de faire le tour du Monde ne seront pas réalisés et cela me rendra malheureuse. La durée du désir et celle de la satisfaction sont inégales, si « le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini ; la satisfaction est courte et elle est parcimonieusement mesurée ».

Ainsi, la satisfaction éprouvée est déficitaire au regard des efforts entrepris pour se la procurer.

De plus celle-ci n'est qu'éphémère et s'envole peu de temps après l'avoir obtenue.

En plus d'être éphémère, cette satisfaction est un mirage puisqu'en mettant fin à un désir elle en crée un autre ; l'Homme re-désire alors à nouveau. S.

prend l'exemple d'un mendiant en décrivant que « l'aumône (...) lui sauve la vie aujourd'hui pour prolonger sa misère jusqu'à demain ».

Ce mendiant éprouve un besoin de boire, il désir donc de l'eau et aussitôt sont désir apaisé il éprouvera alors le désir de manger, de se laver, etc.

Il sera perpétuellement à la recherche de la satisfaction en voulant calmer ses désirs et ne connaitra donc pas le bonheur.  Le philosophe conclue en affirmant que « tant que nous sommes sujets du vouloir, il n'y a pour nous ni bonheur durable, ni repos (...) or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

Autrement dit, pour être heureux il faut cesser de désirer car tant que nous voulons nous ne pourrons pas trouver le repos véritable et donc être heureux.. »