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Explication de texte - livre 2, chapitre 5 - Du Contrat social de Rousseau.

Publié le 28/02/2011

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rousseau

Au XVIIIème siècle, Rousseau décide de construire un État qui regrouperait les individus par un contrat. Ceux-ci doivent respecter les lois.

 Dans cet extrait Du Contrat Social, Rousseau définit « le droit de vie ou de mort « d'un contractant. Le Souverain a t-il un « droit de vie ou de mort « sur tous les individus ?

 Ce dernier, en signant ce « traité social «, accepte le risque d'être condamné à mort car il peut être « expédient [qu'il] meure « parce que jusqu'ici, sa vie était protégée par l'État, Rousseau explique ensuite le cas de la Peine de Mort. L'État peut y avoir recours s'il considère qu'il est nécessaire à la communauté qu'il meure pour assurer la sécurité des autres contractants face aux éventuels assassins. Dans un troisième temps, Rousseau montre qu'il en est de même pour les « malfaiteurs « qui détruisent l'État. La Peine de Mort relève du registre de la défense.

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« Rousseau démontre la possibilité qu'un individu peut devenir un danger pour la conservation de la communauté.

S'ildevient un criminel, il attend à la vie d'un contractant, il est donc hors contrat et doit subir une punition, celle demourir.

Il le comprend dès qu'il accepte ce traité : « dans ce traité, loin de disposer de sa propre vie, on ne songequ'à la garantir, et il n'est pas à présumer qu'aucun des contractants prémédite alors de se faire pendre.

»C'est par cette transition que Rousseau va ensuite expliquer le droit de vie ou de mort du souverain sur le «malfaiteur attaquant le droit social ».

Le malfaiteur représente un danger, un ennemi qu'il faut éviter par la mort caril « devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie ».

De ce fait, il rompt les lois du pacte et attaque « le droitsocial ».

« Il cesse d'en être membre en violant ses lois, et même lui fait la guerre ».

Comme il ne respecte pas leslois, il rompt son traité avec le souverain.

Il devient ainsi un ennemi pour la communauté : « la conservation del'État » devient « incompatible avec la sienne ; il faut qu'un des deux périsse ; et quand on fait mourir le coupable,c'est moins comme citoyen que comme ennemi.

» Le souverain a le droit de faire mourir l' « ennemi » qui est lecoupable.

Il s'agit d'un ennemi plus qu'un citoyen car ce dernier respecte les lois puisqu'il appartient à lacommunauté. Rousseau et Hobbes font partie des premiers penseurs de l'État.

Ils ont l'envie d'expliquer la Genèse de l'État enconstruisant un contrat.

Hobbes part d'abord d'un constat : il est nécessaire de faire sortir les Hommes de leur Étatde nature (l'État dans lequel les hommes vivent sans la société, sans l'État), un État dans lequel ils utilisent la ruseet la rivalité pour survivre et dans lequel « l'Homme est un loup pour l'Homme », c'est-à-dire qu'il attaque avantd'être attaqué en prévoyant le danger.

Le pacte social leur permet d'y échapper car il assure le sécurité et le bien-être.

Rousseau, ainsi que Hobbes ont l'idée d'un État dirigé par un souverain.

Cependant, ils n'ont pas la mêmeconception du pouvoir du souverain.

Pour Hobbes, le souverain a les pleins pouvoirs, un pouvoir absolu et est dessusde ses sujets.

Mais ce contrat relève quelques problèmes.

Tout d'abord, celui des classes sociales.

Le souverain,pour éviter la division du pays (avec les différentes idées politiques qui provoqueraient le Résistance et de ce fait, ladestruction du pays) dirige ses sujets et ceux-ci lui obéissent.

Rousseau, lui, veut prouver aux contractants qu'ilsrestent libres car ils ne font qu'obéirent à la loi qu'ils ont eux mêmes acceptés.

Le concept de volonté générale estétablit.

Néanmoins, le souverain a le pouvoir de faire mourir un individu.

Cela est un « droit ».

Pour Rousseau, lapeine de mort est méritée pour celui qui met en cause la vie de l'État.

Dans certaines circonstances telle que laguerre, l'homme doit suivre la règle morale et sociale de mourir.Avec le contrat social, Rousseau pense avoir conçu une société parfaite dans laquelle la sécurité règne et danslaquelle le citoyen est prêt à sacrifier sa vie.Rousseau, en créant ce contrat, rompt avec les idées de Saint-Augustin qui construisait une politique à laquelle lareligion avait une place importante.

Dans son contrat, Hobbes définit la religion que doivent suivre les membres dupacte.

Le problème de la liberté revient ici. Rousseau crée un État où les individus, en acceptant un contrat, sont en sécurité mais leur vie est entre les mainsdu souverain, ils ne la contrôlent pas et doivent garantir la vie des autres citoyens.

Le problème de liberté se posedonc.

Le Contrat Social de Rousseau semble pourtant correspondre à d'autres philosophes tels que Spinoza.

Selonce dernier, l'État libère « l'individu de la crainte » et lui permet de vivre « autant que possible » en sécurité.. »

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