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Faut-il dire que la société dénature l'homme ou qu'elle l'humanise ?

Publié le 05/08/2005

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Pour Rousseau, l'homme a perdu en sortant de la nature sa  liberté. 2) la société est essentielle à l'homme, elle constitue sa nature. « Toute cité est un fait de nature, [...] et l'homme est par nature un  vivant politique. « Aristote, La Politique Pourtant, selon Aristote, la société n'est pas un accident, résultant de  circonstances qui auraient forcé les hommes à quitter leur état de nature  préalable, mais c'est la signification même de ce que c'est qu'être homme.  "on appelle homme le vivant à qui la vie sociale est essentielle", voilà ce  que signifie "l'homme est par nature un animal politique". En effet, il  semble bien que l'on ne soit homme au plein sens du terme qu'à partir du  moment où on appartient à une communauté de langage, qui organise  l'économie, la violence, la sexualité, en vue de la survie du groupe. La  nature de l'homme serait alors avant tout de participer à la vie politique,  c'est à dire à la vie en société. 3) la nature de l'homme est de constituer une société pacifiée. « On peut envisager l'histoire de l'espèce humaine en gros comme la  réalisation d'un plan caché de la nature pour produire une constitution  politique parfaite.

La société, fût-elle décriée et blâmée, a toujours résisté aux multiples assauts de ses détracteurs et persiste donc comme une entité indispensable aux hommes. Si bien qu'il est difficile voire impossible de dater précisément son apparition au sein de l'humanité. Ce qui n'est pas le cas de l'Etat, aussi appelé société politique, qui est apparu ponctuellement et successivement dans les différentes civilisations. Plusieurs questions se posent néanmoins quant aux conséquences que la société engendre vis-à-vis des hommes. En clair qu'elle effet a-t-elle sur eux ? Doit-on dire qu'elle dénature l'homme? Cela supposerait que l'homme possède une nature propre. Mais bien au contraire, est-ce que ce n'est pas justement la société qui le rend plus humain ? Nous étudierons donc les deux différentes possibilités au sein de deux partis distinctes avant d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

  • thèse : l'homme s'éloigne de la nature par la société
  • antithèse : l'homme s'humanise par la société
  • synthèse : l'homme, par SA nature, se sépare de LA Nature par la  socialisation.

   C'est effectivement une bonne méthode pour traiter ce sujet qui pose le  problème du sens que l'on attribue au mot "nature" en ce qui concerne  l'homme.    

« Introduction La société, fût-elle décriée et blâmée, a toujours résisté aux multiples assauts de ses détracteurs et persistedonc comme une entité indispensable aux hommes.

Si bien qu'il est difficile voire impossible de dater précisémentson apparition au sein de l'humanité.

Ce qui n'est pas le cas de l'Etat, aussi appelé société politique, qui est apparuponctuellement et successivement dans les différentes civilisations.

Plusieurs questions se posent néanmoins quantaux conséquences que la société engendre vis-à-vis des hommes.

En clair qu'elle effet a-t-elle sur eux ? Doit-ondire qu'elle dénature l'homme? Cela supposerait que l'homme possède une nature propre.

Mais bien au contraire, est-ce que ce n'est pas justement la société qui le rend plus humain ? Nous étudierons donc les deux différentespossibilités au sein de deux partis distinctes avant d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

Première Partie Nous avons sûrement tous déjà critiqué la société.

En effet elle peut nous apparaître comme étant la causede nombreux problèmes survenus entre les hommes.

Tout d'abord, nous savons que la société met en relation leshommes.

Elle les conduit, de gré ou de force, à vivre ensemble.

De cette vie en collectif nait une situation deconcurrence entre les hommes.

Or c'est cette situation de concurrence qui serait la cause des conflits entre leshommes, puisque lorsque deux hommes ont les mêmes vues sur un objet ou sur une réputation il est évident quecela entraîne un conflit, violent ou non.

La manifestation la plus brutale et la plus animal d'un conflit étant bienentendu la guerre.

Ainsi la société corromprait l'homme et l'amènerait à accomplir les pires atrocités que l'histoire dela guerre ait connues.

La question est maintenant de savoir si c'est vraiment la société qui est responsable de laprésence de cet état bestial chez l'homme.

En y réfléchissant un peu plus, on se demande si ce n'est pas justement la société qui tente d'éloignerl'homme de cet état de nature, dans lequel l'homme serait violent et animale, et de le faire accéder un nouvel étatcivil.

L'homme serait alors, selon Rousseau, civilisé et citoyen modèle.

Le moyen d'atteindre ce but et le "contratsocial" que l'homme approuve lorsqu'il entre dans la société.

Mais avons-nous vraiment le choix? Quoi qu'il en soit lasociété tend là aussi à transformer l'homme pour faire de lui un bon citoyen.

Cependant cette condition humaines'avère moins pénible que celle qu'il obtient par l'état de nature.

Le bien-être des hommes serait donc une desraisons d'être de la société et les troubles apparaissant dans cette société ne serait que des vestiges de cet étatde nature ancestrale.

Si maintenant nous nous intéressons à la liberté de l'homme alors nous en concevons facilement que la sociétéretire une certaine liberté aux hommes.

Cette liberté, c'est la liberté naturelle.

En effet la société se doit de réfrénercertaines velléités des hommes pouvant faire offense à d'autres.

Ainsi le vol, la violence mais aussi par exemplel'inceste sont continuellement est sévèrement réprimés.

Encore faut-il se demander si suivre ses désirs immédiats etses passions constitue réellement la liberté telle que nous l'entendons.

Encore une fois la dénaturation de l'hommes'accompagne de l'apparition d'une condition plus haute, à savoir la liberté civile.

Selon Rousseau ces libertésdevraient suffire aux hommes, les contenter et les dissuader d'user de leur liberté naturelle.

Ainsi l'aliénation del'individu semble au premier abord non souhaitable mais il s'avère en fait qu'elle soit positive pour l'homme.

Deuxième partie On s'accorde à dire que la société dénature l'homme, cependant il semble que la liberté soit le propre del'homme.

En effet, doté d'un esprit fort, l'homme et par conséquent capable de s'émanciper de son carcan quotidien,ce qui n'est pas le cas des autres animaux.

Il était ainsi imprévisible et capable de créer une véritable culture.

Or sil'homme est réellement libre au plus profond de soi, alors il n'a pas de nature propre fixée.

Par conséquent on nepeut pas réellement dénaturer l'homme.

Encore une fois il est imprévisible, capable du meilleur comme du pire.

"Rienn'est infinie sauf la bêtise humaine" disait Einstein.

Ainsi l'homme ne peut être borné à une certaine nature.

Aucontraire il peut s'adapter.

Notons que cette adaptation quelle qu'elle soit ne sera jamais instantanée et sansaccrochage.

Par ailleurs il est prouvé que les jeunes s'adaptent et se formatent plus facilement.

C'est à la sociétéde profiter de cette flexibilité de l'homme afin de le rendre plus civilisé, plus sociable pour les autres, en un mot plushumain.

Nous retrouvons cette hypothèse selon laquelle la société humanise l'homme mais qu'elle ne dénature paspuisqu'à la base l'homme ne peut être défini en soi.

Confirmons maintenant le rôle humaniste de la société.

Dans un premier temps la société éduque l'homme, quece soit par le biais de la famille ou de l'école.

Elle tente de le faire renoncer à la violence en lui vantant les méritesd'un affrontement intellectuel (d'ou la place importante donnée à l'opinion).

Par cela, l'homme se démarque de sescousins du règne animal, sa spécificité se confirme, on dit qu'il s'humanise.

De plus la société tente de faire. »

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