Hannah Arendt : l'automatisation
Publié le 17/11/2014
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«
reste, qui est la composante la plus étendue de sa vie (dans les sociétés développées).
Dans un dernier temps
(l.
20 à 22), l'auteur conclue son texte par une projection dans l'avenir qui semble catastrophique.
Hannah
Arendt cherche à attirer notre attention et de nous faire prendre conscience du danger qui s'ouvre à nous et
aux générations de travailleurs futures en nous posant une question : le développement de l'automatisation et
des techniques de production est-il une source de progrès social et de libération de l'homme ou au contraire
l'asservissent ?
Le texte de Hannah Arendt débute par une affirmation qui se montre optimiste: “ c'est l'avènement de
l'automatisation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l'humanité de son
fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l'asservissement à la nécessité ”.
(l.1 à 4)
Elle caractérise l'automatisation comme un "avènement" et l'associe au terme de "liber[ation]", ce qui renvoi
directement à la Bible et à l'avènement du Christ.
Si nous le comprenons dans ce sens, cela pourrait dire que
l'automatisation serait le garant du sauvetage de l'homme et de sa liberation.
De plus Hannah Arendt fait écho
d'un idéal pour l'homme, celui de la "liber[ation] de son fardeau".
Elle voit le travail comme "l'asservissement"
de l'homme et donc comme l'activité qui emprisonne l'homme et le cloisonne.
L'automatisation est vu comme
un idéal qui permettrait l'homme de se défaire de ses obligations de travailler et de laisser cette charge à la
machine.
Celles-ci "vider[aient]" les usines, laissant place à une production entièrement automatiques qui ne
nécessiterait plus aucunes interventions humaines.
L'homme alors "liberé" de son "fardeau le plus anciens"
pourrait alors s'adonner à d'autres activités et à ses loisirs.
Cela sonne comme un idéal pour l'homme qui a de
tout temps été ,par nature, contraint à travailler pour assouvir ses besoins naturels comme l'alimentation.
Malgré tout, avec l'avènement de l'industrialisation et des sociétés modernes, l'homme n'a cessé de travailler
toujours plus, bien au delà des 2 heures hebdomadaires nécessaires.
Il tend aujourd'hui de plus en plus à se
passer de ce travail qui l'épuise d'avantages de jours en jours.
Mais pour réduire son temps de travail l'homme
doit accepter de partager son travail avec la machine et donc en conséquence de voir son salaire diminuer.
Il va.
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