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Histoire de la philosophie: LUCRECE.

Publié le 21/04/2009

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Lucrèce naquit à Rome, vers l'an 98 avant Jésus-Christ, d'une famille de chevaliers. Sa vie est peu connue. Il ne prit aucune part aux affaires publiques, bien que, par sa naissance, il pût prétendre aux honneurs. On croit qu'il passa sa jeunesse à Athènes et qu'il y étudia la philosophie sous l'épicurien Zénon. C'est, sans doute, à son retour qu'il composa le poème de Natura rerum, où il se proposait d'expliquer et de vulgariser la doctrine d' Épicure. Il dédia cet ouvrage à son ami Caïus Memmius, orateur distingué et poète très versé dans les lettres grecques. Ce Memmius, d'abord préteur en Bithynie, puis tribun du peuple, tenta vainement d'obtenir le consulat; ses intrigues le firent exiler, et il se retira à Athènes, puis à Patras, en Achaïe, où il mourut. Lucrèce fut également en relation avec Atticus, Cicéron et Catulle.  L'obscurité qui environne la vie de Lucrèce a donné lieu à une foule de légendes peu dignes de foi. Saint Jérôme qui les rapporte, raconte, par exemple, qu'un philtre lui fit perdre la raison, que le poêle composa son ouvrage dans les intervalles lucides que lui laissait sa folie, et enfin qu'à l'âge de quarante-quatre ans, dans un de ses accès, il termina sa vie par le suicide. Quelques-uns attribuent, sans plus de fondement, sa mort volontaire aux troubles qui agitaient la République, et d'autres, au chagrin que lui causa l'exil de son ami Memmius. « Résignons-nous, dit Martha, à ignorer la vie de ce poète philosophe qui s'est peut-être lui-même dérobé volontairement à ses contemporains et, par suite, à la postérité. Fidèle en tout à sa doctrine, il aura trop mis en pratique un des plus importants préceptes d'Épicure, qui est celui-ci : « Cache ta vie. «

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« LA VIE La vie de Lucrèce (99 ?-95 ?-55 av.

J.-C.), coïncide avec une des périodes les plus tourmentées de l'his­ toire de Rome, celle des derniers temps de la Répu­ blique, où les scandales, les dissensions, les guerres civiles vont amener les esprits à se résigner par lassi­ tude à la perte de la liberté.

Nous ignorons entière­ ment comment Lucrèce a réagi devant les événements, pour quel parti il s'est prononcé, ni même s'il a pris parti ; mais nous savons qu'il a demandé à l'épi­ curisme ces leçons de sérénité et de vie intérieure qu'il accordait alors à certaines âmes d'élite.

Il a pratiqué rigoureusement, trop rigoureusement au gré de notre curiosité, le « Cache ta vie » recommandé par son maître.

Lucrèce ne s'est pas isolé cependant dans un égoïsme voluptueux.

Il a voulu amener à ce qui lui semblait le seul chemin du salut et du bonheur ceux qu'il aimait ; il a voulu persuader.

Son poème ardent est dédié à un Memmius, qui, selon toute vraisem­ blance, était le politicien lettré, familier de Catulle, connu de nous surtout par les lettres et certains pas­ sages des traités de Cicéron, personnage ambigu, de peu de scrupules dans la vie privée, où il était un liber­ tin et dans la vie publique, où il se rallia tour à tour à Pompée et à César et où, à force de corruptions et d'intrigues, il finit par se faire condamner à l'exil.. »

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