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La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?

Publié le 15/03/2005

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Le moi comme horizon indépassable de toute conscience    Dire «moi, je «, c'est affirmer, sur le plan des mots de tous les jours, que l'on est conscient de soi comme être séparé des autres. Je suis, et je crois pouvoir me poser comme un «moi« que «toi« tu n'es pas. Je sais que je suis et que je ne suis pas comme «toi« ou comme «eux «, comme cet autre ou comme les autres.  On pourrait dire alors que la conscience de soi met en avant qu'elle ne doit rien à personne. Plus précisément, elle ne pose pas la question de savoir comment elle parvient à dire ce qu'elle dit ; mais tout se passe comme si elle répondait à cette question par l'affirmation de son indépendance (réelle ou illusoire). Hegel écrit: «D'abord, la conscience de soi est être-pour-soi simple, égal à soi-même, en excluant de soi tout ce qui est autre: son essence et son objet absolu lui et Moi« (Phénoménologie de l'Esprit, I,158).

Par définition, je ne suis pas autrui et autrui n'est pas moi. Comment, dès lors, la conscience que j'ai de moi pourrait-elle avoir pour condition autrui, c'est-à-dire celui que je ne suis pas ? La question enveloppe immédiatement un paradoxe. Pourtant, d'un autre côté, pourrais-je avoir conscience de moi-même, comme d'un individu unique et singulier, si je ne me dis-tin-guais pas des autres ? Mais alors, autrui ne serait que la condition négative de la conscience que j'ai de moi ? En quel sens la conscience de soi suppose-t-elle autrui ?

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« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 67341) Hume: Le beau peut-il êtreutile ? Nom : Nedra NAAYMA E-mail : [email protected] Id user : 88909Vente autorisée : Oui Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de- philosophie.com/compte/MBRNN.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? Catégorie: Philosophie Envoyé par copier/coller --- Contenu du document --- Contenu du copier/coller: La conscience de soi, c'est le sentiment d'être un individu à part entière, la connaissance de son existence et de son histoire.Je sais que « je suis ».

Autrui ne perçoit pas la conscience de soi d'un individu mais l'apparence extérieure de celui-ci, en effetl'être et le paraître sont deux choses différentes.

Ainsi, comment peut-il aider à prendre conscience de soi ?La conscience de soi, comme connaissance de soi, c'est comprendre ce que l'on est réellement par la pensée et saisir ce qu'il ya au fond de soi.

On est conscient de soi lorsque l'on sait qui on est, mais aussi ce que l'on est et ce dont on est capable.

Maiscomment être conscient de soi, autrement que par comparaison à autrui ?Le problème suivant se pose alors : la conscience de soi suppose-t-elle autrui ?Dans un premier temps, nous allons voir dans quelle mesure la conscience de soi n'est pas perçue par autrui puis en quoipeut-on affirmer que les autres sont indispensables à la conscience de soi comme connaissance de soi et enfin, nous allonsaborder l'insuffisance d'autrui à la conscience de soi.

La conscience spontanée dans la perception du monde envivronnant se résume au sentiment intérieur immédiat, ellerenvoie à la simple présence de l'homme et à lui-même.

C'est une conscience de soi à soi.

C'est une sorte de savoir quiaccompagne nos gestes quotidiens.

C'est pourquoi, autrui n'est pas nécessaire pour savoir que je me déplace, que je mange,que je parle et tous les moindres gestes que j'exécute.

Je fais un acte et je sais que je le fais.

C'est un dédoublementconstant.

A partir de cette idée-là, on peut dire que la conscience de soi ne doit rien à personne, et la capacité de l'homme àsavoir qu'il existe en tant qu'être humain individuel ne suppose pas autrui, elle repose seulement sur lui-même.

Laconscience de soi est ainsi enfermée dans une sorte de solitude.Chacun peut être conduit à jouer un rôle, montrer un autre aspect de soi qui diffère de ce qu'il est vraiment, comme le garçonde café de Sartre qui joue ce rôle de garçon de café car c'est ce que l'on attend de lui.

De plus, on peut se comporterdifféremment en fonction des situations, des personnes présentes autour de nous ou du contexte, par exemple si on est chezsoi ou en classe.

C'est pourquoi deux personnes peuvent avoir deux opinions totalement différentes sur une même personnetellement les réactions peuvent varier selon les situations.

C'est pour cette raison qu'autrui ne perçoit pas notre consciencede soi, mais seulement ce que l'on montre de soi.

D'où les notions d'être et de paraître, qui montrent que la conscience de soin'est pas perçue par autrui, et que pour cette raison, à priori la conscience de soi ne suppose pas autrui.Pour savoir que j'existe, que « je suis », je n'ai pas besoin d'autrui.

La conscience immédiate suffit.

Cependant, quand il s'agitde ce « je », nous n'en connaissons rien encore.

Pour savoir ce que je suis, autrui ne devient-il pas indispensable ?Autrui suscite des réactions en nous, qui permettent la connaissance de soi, de se découvrir en tant qu'homme qui ressentdes sentiments et des émotions.

Autrui peut provoquer en nous la colère, la jalousie, la pitié, la tristesse etc.

Ces sentiments. »

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