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La conscience fait-elle le bonheur ou le malheur de l'homme ?

Publié le 07/04/2009

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conscience

Tout d'abord, en suivant l'opinion générale, il est principalement accepté que la conscience est la faculté qu'a l'homme de connaître sa propre réalité et de la juger, donnant naissance à un raisonnement, amenant soit à un sentiment de bonheur ou de malheur. Celui qui meurt de faim est malheureux parce que d'autres n'ont pas ce problème ; à l'inverse, ces derniers sont heureux parce que des gens meurent de faim. Mais c'est aussi avoir une connaissance intuitive de soi, par une certaine expérience passée ; nous agissons différemment face à divers événements futurs : cela s'appelle la conscience réfléchie. Enfin, il existe la conscience spontanée, irréfléchie et directe « je sors mon parapluie parce qu'il pleut «. Suite à l'utilisation de ces trois formes de conscience, spontanée, morale et réfléchie, l'homme est en pleine conscience et donc cela nous amène à traiter les problématiques suivantes : en premier lieu, l'enjeu de la conscience spontanée face à notre bonheur ou notre malheur ; ensuite, les effets de la conscience réfléchie ; enfin, on pourra se demander si notre conscience morale n'est pas la seule à être en capacité de juger de notre bonheur ou notre malheur.               En faisant usage de notre conscience spontanée, nous pouvons être amené à penser qu'elle donne naissance à un élément de notre conscience totale ; puisqu'elle se transformera ensuite en une conscience réfléchie, formant dès lors une certaine expérience de vie. De fait, la conscience spontanée va nous protéger d'un  certain mal et nous écarter de tout ce que nous pouvons faire pour être malheureux. Elle concerne essentiellement les problèmes d'ordre physique.            

La conscience réfléchie, elle, est entre autre la seconde strate de la conscience, qui va nous permettre d'analyser, de réfléchir et ainsi d'obtenir une vision différente de celle obtenue avec la conscience spontanée. En effet, la conscience spontanée ne regarde que les évidences, que ce qui saute aux yeux.

  • Conscience : faculté plus ou moins claire de rendre compte de ce qui se passe en nous et hors de nous. Forme de connaissance.
  • Bonheur : sentiment de joie; pax du corps et de l'âme ; sentiment de plaisir
  • Malheur: sentiment de douleur, de mal être ; trouble.

 

conscience

« Définitions des termes du sujet Conscience : faculté plus ou moins claire de rendre compte de ce qui se passe en nous et hors de nous.

Forme deconnaissance.Bonheur : sentiment de joie; pax du corps et de l'âme ; sentiment de plaisirMalheur: sentiment de douleur, de mal être ; trouble. Introduction possible Lorsque nous nous demandons si la conscience de l'homme fait le bonheur ou le malheur de celui-ci notreinterrogation porte sur le rapport entre l'essence de l'homme, c'est-à-dire la possession de la pensée et de laconscience, et ce à quoi aspire tout être humain : le bonheur compris comme un état de grand plaisir marqué parl'absence de souffrance.

En effet, tout être humain recherche le bonheur.

Qui ne souhaite pas être heureux? Qui nepréfère pas le bonheur au malheur, le plaisir à la souffrance? Il semblerait que l'objet de la conscience soit lebonheur.

Cependant désirer consciemment le bonheur rend-il réellement heureux? Celui qui ne pense qu'à sonbonheur futur, qu'à demain, et jamais au présent manque peut être un bonheur présent en faveur d'un idéal qu'iln'atteindra jamais.

Un problème voit ici le jour : n'est-ce pas en visant consciemment le bonheur que l'homme serend malheureux? Plan possible I ] Lien évident entre conscience et bonheur a) La conscience comme intentionnalité.

Le bonheur comme objet visé par la conscience : nous voulons tous êtreheureux même si nous ne donnons pas le même sens au bonheur.

Pour chercher le bonheur, cela implique uneconnaissance de soi : goûts, attentes de la vie, etc.b) Il n'y a de bonheur que pour un être conscient.

On ne peut parler de bonheur que pour un être qui constate lecaractère heureux de certains événements. Transition : mais paradoxalement il n'y a aussi de malheur que pour un être conscient.

Donc ce qui est condition dubonheur est aussi condition du malheur. II ] La conscience comme cause du malheur a) La conscience comme conscience réfléchie : penser à ce que l'on veut oublier rend encore plus conscient ce quel'on veut oublier.

(Sarte)b) La mauvaise conscience : conscience comme juge de soi, comme voix intérieure qui nous ronge quandnous avonsagis contrairement à nos principes.c) Rapport entre conscience et existence : exister c'est être aussi un être mortel (conscience de la mort) III ] Bonheur et inconscience a) Le bonheur n'est-il pas dans l'insouciance? ex: les enfantsb) Le bonheur est dans l'oubli.

Or, l'oubli c'est cesser d'avoir, sans cesse, conscience de ce qui nous tourmente >Nietzsche. »

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