Devoir de Philosophie

La liberté est-elle un fardeau ?

Publié le 09/06/2012

Extrait du document

fardeau

Ensuite, nous allons nous appuyer sur le texte de Sartre, L'Etre et le Néant (1943), pour prendre exemple sur la mauvaise foi. Elle consiste en quelque sorte à fuir sa liberté, c'est-à-dire que dans les moments où les décisions sont importantes et où il y a des conséquences considérables, l'homme a tendance à fuir sa liberté et à être lâche. Or il est entièrement responsable des conséquences puisque c'est l'homme qui choisit. Assumer ses actes devient alors difficile pour certains et ces personnes font preuve de mauvaise foi. Pour l'exemple de Sartre, il s'agit d'un homme mobilisé durant la guerre qui a massacré beaucoup d'innocents. Or cet homme est responsable d'avoir tuer autant de personnes puisqu'il est libre et a fait ce choix mais il préfère dire qu'il n'avait pas le choix. Au contraire, il existe d'autres possibilités, certes extrêmes, mais il aurait pu choisir de déserter ou de se suicider comme le montre Sartre. D'où la liberté est source de mauvaise foi, c'est-à-dire que l'homme a tendance à fuir ses responsabilités et être lâche en disant qu'il n'avait pas le choix.  Pour finir, étudions les pensées essentialistes avec à nouveau une oeuvre de Sartre, L'existentialisme est un humanisme (1946). Pour les objets, il y a d'abord une essence avant l'existence, ...

fardeau

« Pourtant, en regardant de plus près les conséquences d'une telle liberté, on se rend vite compte qu'elle n'apportepas que des points positifs.

La liberté permet à toutes les personnes de faire des choix : ces derniers peuvent allerd'une très faible importance, comme par exemple des choix quotidiens sur le fait de choisir les plats d'un repas, àune très grande importance.

Ces derniers peuvent même être des choix décisifs pour une grande partie de la vie,comme par exemple le choix des études qui va avoir une grande influence sur le métier de chaque personne.L'homme doit très jeune penser aux choix des études qu'il veut faire, c'est-à-dire pendant la période du lycée où iln'est pas encore majeur.

C'est pour ces situations là que l'homme aurait tendance à considérer la liberté comme unfardeau car le choix des études étant un moment important de sa vie, il préférerait se passer de choisir et auraittendance à préférer que ses parents choisissent ou l'influencent dans ses choix.Ensuite, nous allons nous appuyer sur le texte de Sartre, L'Etre et le Néant (1943), pour prendre exemple sur lamauvaise foi.

Elle consiste en quelque sorte à fuir sa liberté, c'est-à-dire que dans les moments où les décisionssont importantes et où il y a des conséquences considérables, l'homme a tendance à fuir sa liberté et à être lâche.Or il est entièrement responsable des conséquences puisque c'est l'homme qui choisit.

Assumer ses actes devientalors difficile pour certains et ces personnes font preuve de mauvaise foi.

Pour l'exemple de Sartre, il s'agit d'unhomme mobilisé durant la guerre qui a massacré beaucoup d'innocents.

Or cet homme est responsable d'avoir tuerautant de personnes puisqu'il est libre et a fait ce choix mais il préfère dire qu'il n'avait pas le choix.

Au contraire, ilexiste d'autres possibilités, certes extrêmes, mais il aurait pu choisir de déserter ou de se suicider comme le montreSartre.

D'où la liberté est source de mauvaise foi, c'est-à-dire que l'homme a tendance à fuir ses responsabilités etêtre lâche en disant qu'il n'avait pas le choix.Pour finir, étudions les pensées essentialistes avec à nouveau une oeuvre de Sartre, L'existentialisme est unhumanisme (1946).

Pour les objets, il y a d'abord une essence avant l'existence, c'est-à-dire qu'on a une définitionde l'objet avant de le créer, comme par exemple pour une table avec des pieds et une surface plate.

Il peut y avoirtrois, quatre, etc.

pieds et une surface métallique, en bois, ronde ou carré : la table restera identique à sadéfinition.

C'est justement le contraire chez les hommes, d'après Sartre, car vu qu'il n'y a pas de Dieu, l'existenceprécède l'essence : l'homme nait puis se définit par la suite.

Or pour certaines personnes, tels les sexistes et lesracistes, l'essence précède l'existence pour l'homme.

Dans ces deux situations, cela par du principe que les femmes,ou les personnes de couleurs sont définis ainsi et qu'elles ne peuvent rien y faire, comme pour le principe de ladéfinition d'un stylo pour tous les stylos par exemple.

Les racistes et sexistes relèvent alors d'une penséeessentialiste : les individus sont fixés à l'avance, c'est-à-dire que ces individus ont une valeur pré-définie sansmême qu'ils les aient connus ou rencontrés.

Ils les jugent peu importe les actes qu'ils font.

Ces catégories depersonnes ont donc fait ce choix, mais l'intérêt est réellement pour elles de se répertorier du bon côté, pour segratifier et faire partie de la "race supérieure" d'après eux même sans avoir agit.

Mais réellement, c'est encore unepreuve que l'homme cherche à fuir la liberté car il va chercher tout le temps des excuses, il angoisse.

Le sens denotre vie n'est pas fixé à l'avance, nous sommes obligés de choisir et nous en serons responsables.Ainsi la liberté peut être ressentie comme un fardeau, un poids puisqu'elle implique une responsabilité dans tous noschoix.

Le fait d'être responsable peut entrainer de l'angoisse mais aussi de la mauvaise foi.

Mais, pour autant,devons-nous considérer la liberté comme un poids dont il faut à tout prix se débarrasser ? Tout d'abord, l'homme considère la liberté comme un fardeau car à certains moments le fait de choisir peut entrainerde lourdes conséquences.

Certes, les choix sont difficiles durant ces moments-là mais est-ce par là une raison demettre un terme à sa liberté ? La liberté est inscrite dans notre nature comme nous l'avons vu dans la premièrepartie : l'homme a sa propre raison.

Même si la liberté peut être un fardeau à certains moments, il faut l'acceptercomme étant le sort, il faut assumer son destin.

Si une personne sportive, par exemple, pert l'usage de ses jambes,elle ne pourra plus faire de sports donc elle perdra une partie de sa liberté mais ce n'est pas pour autant qu'elle nepourra plus rien faire car il lui restera beaucoup de possibilités.

Ainsi, dans sa nouvelle situation, elle n'aura pasperdue sa liberté puisqu'elle pourra continuer à faire de nouveaux choix malgré qu'elle est perdue ceux qui l'arendaient heureuse.

D'où le fait que nous devons accepter notre liberté malgré quelques moments difficiles où nousla considérons comme un fardeau, mais il s'agit en quelque sorte du destin de chacun et il faut faire avec.Ensuite, en France, au cours de l'histoire, la liberté est un bien ayant grandi.

Les droits attribués au peuple par legouvernement n'ont jamais été aboli et ont été de plus en plus nombreux jusqu'à aujourd'hui avec par exemple ledroit de vote pour les femmes, etc.

Le peuple a donc eu de plus en plus de droits qui se traduisent par uneaugmentation de la liberté.

Nous constatons que toutes ces lois ont apporté du bonheur car lors de l'augmentationdu passage à la retraite par exemple, il y a eu de grandes manifestations.

Donc la liberté est source de bien-êtredans un pays.

Prenons exemple par rapport à la France sous l'occupation durant la seconde guerre mondiale.

Lesfrançais qui étaient de plus en plus libres sont passés sous le régime de Vichy qui est un régime autoritaire donc il yavait moins de libertés.

Il y a eu deux types de catégories : les résistants qui se sont battus pour la liberté d'où lefait qu'il ne faut pas s'en débarrasser, et les collaborateurs qui agissaient simplement pour ne pas risquer leur vie etnon parce qu'ils avaient la même idéologie que les nazis.

Les résistants ont finalement triomphé et la France aretrouvé sa part de liberté.

Que serions-nous devenus si la France était restée sous le régime de Vichy, c'est-à-direprivé en partie de sa liberté ? Cette période a été difficile à oublier et cette victoire est restée ancrée dansl'Histoire, signe que la liberté est quelque chose de positive.Pour finir, même si la liberté est un fardeau difficile à porter et à assumer, il ne faut pas pourtant chercher à s'endébarrasser sinon nous commetrions un crime contre l'humanité.

C'est que ce que nous explique Kant dans Réponseà la question "Qu'est-ce que les Lumières ?".

Dans l'extrait étudié, Kant expose les trois types d'individus : il y a lesmineurs qui sont dirigés par les tuteurs, c'est-à-dire qu'à force de ne plus penser par eux-mêmes, ce sont lestuteurs qui choisissent à leur place.

Les causes sont la paresse et la lâcheté, c'est-à-dire la répulsion à fournir desefforts et la peur des conséquences.

Les tuteurs sont des majeurs qui profitent des mineurs car il y a du bénéfice àen tirer et les majeurs sont les tuteurs qui ne font pas de bénéfice.

Kant montre la barrière à franchir pour prendreses responsabilités, il faut "surmonter ses peurs" mais malgré les dangers, il faut assumer ses choix car c'est notre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles