Devoir de Philosophie

La liberté- Hegel

Publié le 07/02/2013

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NALIN Claire Le 26/04/2012 TL2 Devoir de Philosophie: Etude de texte (Hegel) La liberté Ce texte, extrait de Propédeutique philosophique d'Hegel, a pour thème la liberté, plus précisément le libre-arbitre de l'homme dans ses actes. La thèse d'Hegel semble êtres que "la conduite" de l'homme, quoi que celui-ci en dise, "est toujours sienne" donc est un être libre. Il appuie sa thèse sur la tendance généralisée que les hommes peuvent avoir à justifier leurs actes en ne se rendant point responsable de ceux-ci mais en invoquant des "mobiles, circonstances, excitations et impulsions" c'est-à- dire des choses qui ont provoqué ses actes, il démontre son manque de sens à travers trois arguments: se justifier ainsi nous rend par l'essence même de cette justification actif, et non passif comme nous voulons le faire penser; l'être humain étant une volonté libre, il ne peut pas agir de façon déterminée physiquement: il a toujours le choix de ses actes, il a la "réflexion"; et en rejetant notre responsabilité de nos propres actes, en rejetant "hors de [nous-mêmes notre] propre conduite", cela ne change pas le fait que ce soit les nôtres et nous rejetons aussi notre liberté. Comment Hegel pense que l'homme peut atteindre sa liberté ou non ? Hegel semble favoriser le fait d'assumer ses actes en tant qu'être actif, ce qui prouve que nous sommes libre de faire des choix et que nous avons un contrôle sur nous-mêmes et au contraire semble trouver dégradant que l'homme puisse se "réduire" à un état qui ne répond plus qu'aux instincts et de lui laisse aucun choix dans la vie, puisqu'il se met dans l'état d'un "être non-libre". Néanmoins, peut-on dire que l'homme a un libre-arbitre absolu sur ses actes? Peut-on dire qu'il n'y a rien de déterminé en lui, ou du moins qui le limiterait d'une liberté absolue ? Est-ce que celle-ci existe-t-elle seulement ? Peut-il réellement avoir un contrôle total de ses actes ? Est- il possible pour l'être humain, psychologiquement parlant, d'assumer tous ses actes et d'affronter sa propre vérité (celle-ci ne serait-elle pas dangereuse pour lui ?) ? N'y a-t-il pas tout de même des limites à cette liberté ? Cet extrait commence par l'exposition d'une opinion qui tend à être générale quant à notre responsabilité dans nos actes. Hegel explique ainsi, dans sa première phrase que l'être humain, nommé "on" dans cet extrait, déclare facilement que sa "volonté", que l'on peut définir comme étant l'énergie qui pousse à se déterminer, se décider à des actions (de délibérer avant une décision) et à les réaliser, c'est donc une force de l'esprit qui nous mène vers une action, a été "déterminée", c'est-à-dire provoquée, définie, par des "mobiles, circonstances, excitations et impulsions". Les "mobiles" sont des motifs propre à l'être humain qui pousse celui-ci à agir d'une certaine façon, on dit par exemple dans une aff...
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« puisse se "réduire" à un état qui ne répond plus qu'aux instincts et de lui laisse aucun choix dans la vie, puisqu'il se met dans l'état d'un "être non-libre". Néanmoins, peut-on dire que l'homme a un libre-arbitre absolu sur ses actes? Peut-on dire qu'il n'y a rien de déterminé en lui, ou du moins qui le limiterait d'une liberté absolue ? Est-ce que celle-ci existe-t-elle seulement ? Peut-il réellement avoir un contrôle total de ses actes ? Est-il possible pour l'être humain, psychologiquement parlant, d'assumer tous ses actes et d'affronter sa propre vérité (celle-ci ne serait-elle pas dangereuse pour lui ?) ? N'y a-t-il pas tout de même des limites à cette liberté ? Cet extrait commence par l'exposition d'une opinion qui tend à être générale quant à notre responsabilité dans nos actes.

Hegel explique ainsi, dans sa première phrase que l'être humain, nommé "on" dans cet extrait, déclare facilement que sa "volonté", que l'on peut définir comme étant l'énergie qui pousse à se déterminer, se décider à des actions (de délibérer avant une décision) et à les réaliser, c'est donc une force de l'esprit qui nous mène vers une action, a été "déterminée", c'est-à-dire provoquée, définie, par des "mobiles, circonstances, excitations et impulsions".

Les "mobiles" sont des motifs propre à l'être humain qui pousse celui-ci à agir d'une certaine façon, on dit par exemple dans une affaire de meurtre que le mobile du tueur était l'argent; son besoin d'argent aurait donc formé sa volonté d'en posséder et ce qui lui semblait être son seul moyen d'atteindre son but, d'assouvir son désir aurait était de tuer une personne en possédant; le mobile donne à l'être humain l'impression qu'il n'a pas eu d'autres choix, que ses désirs ne pouvaient être assouvis autrement que par son acte.

Les "circonstances" sont des particularités d'un événement qui pourrait poussé un être humain d'agir d'une certaine façon, c'est ce qui fait que chaque événement est différente, chaque crise économique est différente par exemple car les circonstances ne sont jamais les mêmes.

Les "excitations" sont des stimulations qui font passer à l'action, elles impliquent une dimension organique.

Les "impulsions" sont des instincts qui poussent à agir de façon soudaine, donc sans réflexion, elles se rapprochent du comportement animal.

Ces quatre notions n'implique donc pas une participation directe de l'être qui se justifie, en effet ce qui a causé sa volonté est ou soit une raison totalement extérieure à lui-même (les faits, les personnes...

On peut par exemple justifier le viol d'une jeune fille parce qu'elle était en mini jupe et non pas parce que l'on est dérangé, la raison de l'acte vient d'autrui dans ce genre de justification), ou soit des raisons naturelles, instinctives, appartenant à se qui tient de l'organique et de l'animal.

Il y a donc un rejet total de la personne de sa propre conscience et de sa possibilité de choix dans ses actes; or Locke a bien montré que l'homme a une conscience, et c'est ce qui le fait homme et non animal, et qu'il est capable de réflexion sur lui-même.. »

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